La situation à Bodj Badji-Mokhtar au lendemain des affrontements violents entre les deux tribus Adhan et Brabiche demeure très inquiétante. En plus de la mort de plus de 25 personnes, on déplore également des actes de représailles ayant ciblé les biens des deux communautés. Selon des témoins, des dizaines d'actes de vengeance ont été signalés depuis dimanche passé après une accalmie qui a duré deux jours seulement. La situation à Bodj Badji-Mokhtar au lendemain des affrontements violents entre les deux tribus Adhan et Brabiche demeure très inquiétante. En plus de la mort de plus de 25 personnes, on déplore également des actes de représailles ayant ciblé les biens des deux communautés. Selon des témoins, des dizaines d'actes de vengeance ont été signalés depuis dimanche passé après une accalmie qui a duré deux jours seulement. Vingt-cinq morts et près d'une centaine de blessés tel est le bilan provisoire des affrontements ayant opposé les Touareg aux Arabes selon des témoins résidant à Bordj Badji-Mokhtar. De source officielle, on annonçait samedi passé que les affrontements avaient fait huit morts et 41 blessés, dont six dans un état grave. Aucun nouveau bilan n'a été publié depuis. Toujours selon les mêmes témoins, les affrontements qui se poursuivent toujours sont de plus en plus violents. En face, les forces de sécurité, qui ont procédé à une centaine d'arrestations en fin de semaine, peinent à maintenir le calme dans la ville. Dès que la gendarmerie quitte un quartier, les violences reprennent. Pourtant, les autorités ont envoyé en fin de semaine dernière 2.000 membres des forces d'intervention pour arrêter les violences, qui se sont poursuivies malgré un accord signé vendredi dernier pour mettre fin aux tensions entre les tribus Idnane et les Brabiche. Depuis vendredi soir, les forces de sécurité ont instauré un couvre-feu et bouclé la ville. Depuis, Bordj Badji Mokhtar est complètement isolée. La population commence à manquer de produits de base car de nombreux commerces ont été détruits, indiquent plusieurs témoins. Les pénuries sont aussi une conséquence de pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région il y a une dizaine de jours d'où plus de 200 maisons se sont complétement effondrées. La polyclinique de Bordj Badji-Mokhtar souffre de pénuries et les produits de base sont épuisés, après que l'établissement a pris en charge les victimes des inondations et des affrontements de ces derniers jours. La wilaya d'Adrar dont dépend cette agglomération a envoyé des convois de plusieurs hôpitaux pour réapprovisionner la cité. Des difficultés aggravées par une grève des transporteurs routiers qui dénoncent les nouvelles mesures de rationnement du carburant effectives dans la préfecture. Pour parer au trafic de carburant, subventionné en Algérie et revendu à prix d'or dans les pays voisins, les autorités le rationnent dans les régions frontalières. Par ailleurs, des appels à la réconciliation ont été lancés par des notables et représentants de la société civile, dont le cheikh Moulay Touhami Ghitaoui, membre du Haut conseil islamique (HCI) et président de la commission nationale des sages et notables. Le bureau communal de l'académie de la société civile de la commune de Bordj Badji Mokhtar a quant à lui qualifié ces tensions de véritable discorde semée par des parties occultes, dans un communiqué qui appelle à l'ouverture d'une enquête. Faut-il le rappeler, les tensions entre les deux tribus ont éclaté mardi 13 août après une tentative de vol dans un magasin de l'artère principale de la ville commis par un jeune appartenant à la tribu Adhan. Vingt-cinq morts et près d'une centaine de blessés tel est le bilan provisoire des affrontements ayant opposé les Touareg aux Arabes selon des témoins résidant à Bordj Badji-Mokhtar. De source officielle, on annonçait samedi passé que les affrontements avaient fait huit morts et 41 blessés, dont six dans un état grave. Aucun nouveau bilan n'a été publié depuis. Toujours selon les mêmes témoins, les affrontements qui se poursuivent toujours sont de plus en plus violents. En face, les forces de sécurité, qui ont procédé à une centaine d'arrestations en fin de semaine, peinent à maintenir le calme dans la ville. Dès que la gendarmerie quitte un quartier, les violences reprennent. Pourtant, les autorités ont envoyé en fin de semaine dernière 2.000 membres des forces d'intervention pour arrêter les violences, qui se sont poursuivies malgré un accord signé vendredi dernier pour mettre fin aux tensions entre les tribus Idnane et les Brabiche. Depuis vendredi soir, les forces de sécurité ont instauré un couvre-feu et bouclé la ville. Depuis, Bordj Badji Mokhtar est complètement isolée. La population commence à manquer de produits de base car de nombreux commerces ont été détruits, indiquent plusieurs témoins. Les pénuries sont aussi une conséquence de pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région il y a une dizaine de jours d'où plus de 200 maisons se sont complétement effondrées. La polyclinique de Bordj Badji-Mokhtar souffre de pénuries et les produits de base sont épuisés, après que l'établissement a pris en charge les victimes des inondations et des affrontements de ces derniers jours. La wilaya d'Adrar dont dépend cette agglomération a envoyé des convois de plusieurs hôpitaux pour réapprovisionner la cité. Des difficultés aggravées par une grève des transporteurs routiers qui dénoncent les nouvelles mesures de rationnement du carburant effectives dans la préfecture. Pour parer au trafic de carburant, subventionné en Algérie et revendu à prix d'or dans les pays voisins, les autorités le rationnent dans les régions frontalières. Par ailleurs, des appels à la réconciliation ont été lancés par des notables et représentants de la société civile, dont le cheikh Moulay Touhami Ghitaoui, membre du Haut conseil islamique (HCI) et président de la commission nationale des sages et notables. Le bureau communal de l'académie de la société civile de la commune de Bordj Badji Mokhtar a quant à lui qualifié ces tensions de véritable discorde semée par des parties occultes, dans un communiqué qui appelle à l'ouverture d'une enquête. Faut-il le rappeler, les tensions entre les deux tribus ont éclaté mardi 13 août après une tentative de vol dans un magasin de l'artère principale de la ville commis par un jeune appartenant à la tribu Adhan.