Le plongeon des roupies indienne et indonésienne au moment où les investisseurs sont de plus en plus nombreux à anticiper une diminution du programme de rachats d'actifs de la Fed incite les opérateurs à délaisser des marchés émergents confrontés à des comptes courants fragiles, à un ralentissement de leur économie et à une forte inflation. Le plongeon des roupies indienne et indonésienne au moment où les investisseurs sont de plus en plus nombreux à anticiper une diminution du programme de rachats d'actifs de la Fed incite les opérateurs à délaisser des marchés émergents confrontés à des comptes courants fragiles, à un ralentissement de leur économie et à une forte inflation. La roupie indienne est ainsi tombée lundi à un plus bas niveau historique de 62,50 roupies pour un dollar tandis que la devise indonésienne chutait à un plus bas de quatre ans. Le mouvement se produit dans le sillage de la glissade enregistrée vendredi par le réal brésilien qui, comme la roupie indienne, paye le prix de doutes exprimés par de nombreux investisseurs sur les mesures des autorités monétaires locales qui cherchent à endiguer la chute de leur monnaie. "La première de nos inquiétudes, c'est que les autorités monétaires n'ont pas encore compris le problème, pensant qu'il s'agit d'une petite bourrasque qui s'affaiblira assez rapidement grâce à des mesures d'assez petite envergure", écrit Robert Prior-Wandesforde, économiste de Credit Suisse à Singapour, dans une note consacrée à la roupie indienne. Avec les anticipations d'un début de diminution du programme de rachat d'actifs de la Fed dès septembre, la baisse des flux de liquidités bon marché vers les actifs à haut rendements commence à peser très nettement sur les marchés émergents. Les plus vulnérables à ce mouvement sont les pays qui accusent des déficits des comptes courants élevés, comme l'Inde ou l'Indonésie.Djakarta a annoncé vendredi une hausse spectaculaire du déficit de ses comptes courants, qui a représenté au deuxième trimestre 4,4% de son produit intérieur brut contre 2,4% au cours des trois premiers mois de l'année. La roupie indienne est ainsi tombée lundi à un plus bas niveau historique de 62,50 roupies pour un dollar tandis que la devise indonésienne chutait à un plus bas de quatre ans. Le mouvement se produit dans le sillage de la glissade enregistrée vendredi par le réal brésilien qui, comme la roupie indienne, paye le prix de doutes exprimés par de nombreux investisseurs sur les mesures des autorités monétaires locales qui cherchent à endiguer la chute de leur monnaie. "La première de nos inquiétudes, c'est que les autorités monétaires n'ont pas encore compris le problème, pensant qu'il s'agit d'une petite bourrasque qui s'affaiblira assez rapidement grâce à des mesures d'assez petite envergure", écrit Robert Prior-Wandesforde, économiste de Credit Suisse à Singapour, dans une note consacrée à la roupie indienne. Avec les anticipations d'un début de diminution du programme de rachat d'actifs de la Fed dès septembre, la baisse des flux de liquidités bon marché vers les actifs à haut rendements commence à peser très nettement sur les marchés émergents. Les plus vulnérables à ce mouvement sont les pays qui accusent des déficits des comptes courants élevés, comme l'Inde ou l'Indonésie.Djakarta a annoncé vendredi une hausse spectaculaire du déficit de ses comptes courants, qui a représenté au deuxième trimestre 4,4% de son produit intérieur brut contre 2,4% au cours des trois premiers mois de l'année.