Comme des pions dans une partie d'échecs, les groupes armés en activité au Nord-Mali, en Mauritanie et au Niger sont en train de se positionner, en occupant de nouveaux espaces près des villes, des maquis et des forêts, cela suite au déroulement de l'intervention française au Nord-Mali. Comme des pions dans une partie d'échecs, les groupes armés en activité au Nord-Mali, en Mauritanie et au Niger sont en train de se positionner, en occupant de nouveaux espaces près des villes, des maquis et des forêts, cela suite au déroulement de l'intervention française au Nord-Mali. Al Qaïda au Maghreb islamique a choisi de s'installer au Nord-Mali, tandis qu'Ançar Eddine a, plutôt, en guise de réponse, opté pour la ville de Léré, devant les frontières malio-mauritaniennes, tandis qu'El Mourabitoune, nouvelle faction terroriste constituée entre le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) et les Signataires par le sang ont opté pour le Niger pour fuir les frappes des troupes françaises et s'installer et préparer des actions. Une stratégie qui laisse prédire une future guerre, dont les desseins sont d'ores et déjà visibles. Des mouvements de redéploiement sont observés depuis quelques jours dans le nord du Mali, au Niger et en Mauritanie voire même en Algérie, là où des groupes terroristes et autres mouvements armés sont en activité. Dans les périphéries de la ville de Kidal, fief des Touareg, l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a mobilisé un nouvel escadron, la sixième katiba, pour s'implanter, désormais, dans un vaste et stratégique espace, allant du nord de Kidal au sud de l'Algérie, pays voisin du Mali. Cette katiba est baptisée du nom de "Youssef Ibn Tachefine", ex-émir d'Aqmi abattu par les forces armées algériennes il y a plus d'un an. Le nouvel émir de cette sixième katiba d'Al Qaïda au Maghreb porte le nom d'El Kayraouani Abou Abdelhamid El Kidal, un Azawadi originaire de Kidal, comme le montre son nom. Peu connu dans les milieux djihadistes, Abou Abdelhamid El Kidal a été choisi par l'émir national d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, d'autant qu'il est natif de Kidal, une région qualifiée d'importante pour l'organisation terroriste Aqmi d'où l'objectif est de s'emparer de cette vaste et importante ville symbolique. La katibat "Youssef Ibn Tachefine" est déjà en place, d'ailleurs ses activités vont s'étaler jusqu'aux maquis "Taghir Garim", situés entre la ville de Kidal et les frontières algériennes, là où la nébuleuse compte, aussi, créer des bases logistiques et lancer des attaques contre l'armée algérienne. En destinant les commandes de la katiba "Youssef Ibn Tachefine" à un Azawadi, le chef d'Aqmi veut, par ce geste, attirer les jeunes Touareg vers son organisation. En arrivant à les convaincre via des personnalités azawadis importantes et, du coup, gagner leur confiance et arriver, surtout, à les recruter au sein de son organisation. Une tactique de "guerre" qui semble bien marcher pour Al Qaïda au Maghreb, d'autant que celle-ci a déjà su gagner le cœur des centaines de jeunes Maliens dans les villes de Tombouctou et Gao et autant de jeunes Mauritaniens qui arrivent, chaque jour, pour rejoindre les rangs des terroristes. Pourquoi pas Kidal ? Concernant cette région, les maîtres des lieux sont les Touareg, cela depuis la nuit des temps. Des Touareg qui faisaient partie du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), avant d'être pourchassés, il y a quelques mois, par un autre groupe appelé Mouvement d'Ançar Eddine, drainé quant à lui, par un autre "tourgui", en l'occurrence Iyad Ag Ghaly. Actuellement, Kidal est sous le contrôle d'Ançar Eddine mais pas pour longtemps, car un ennemi de taille veut reprendre cette ville des mains des hommes d'Iyad Ag Ghaly. Il s'agit d'Al Qaïda au Maghreb islamique. Une guerre de positionnements qui se déroule depuis quelques jours et chaque groupe armé veut se positionner avant l'autre et avoir une ville stratégique avant son rival et surtout avant l'intervention militaire prévue dans le Nord-Mali. De son côté, le Mouvement islamiste armé d'Ançar Eddine sentant le danger venir de son frère ennemi, a emboîté le pas d'Aqmi. Ançar Eddine s'est lancé, également, dans la "reconquête" des villes maliennes, dans une stratégie de guerre de positionnements, d'autant que l'ennemi, Aqmi, est en train de progresser sur le terrain. C'est la raison pour laquelle Ançar Eddine a choisi de prendre en main la ville de Léré, située entre les frontières malio-mauritaniennes. Une position stratégique pour l'organisation d'Iyad Ag Ghaly, car ici à Léré les enjeux sont de taille. Cela va permettre aux combattants d'Ançar Eddine de contrôler les frontières avec la Mauritanie et surtout de faire face, avec moins de dégâts et pertes humaines dans ses rangs, aux éventuelles attaques des terroristes d'Aqmi. Des attaques très prévisibles qui peuvent avoir lieu dans les toutes prochaines semaines, dans la mesure où les "relations" entre les deux groupes armés se sont de plus en plus détériorées ces derniers temps. Des "altercations" armées qui, vraisemblablement, vont éclater entre, d'un côté le MNLA-Mujao et d'un autre côté Ançar Eddine-Aqmi. L'atmosphère est électrique et les déclarations se suivent ces derniers jours entre les groupes armés, ce qui laisse penser qu'une guerre prochaine sera le mot d'ordre dans cette région. Une guerre presque inévitable, selon plusieurs experts en question sécuritaire, mais une guerre qui se confirme par la bouche même des chefs des groupes terroristes et ceux des mouvements armés. En attendant ce qui va se dérouler dans les prochaines semaines, l'heure, pour les groupes armés, est de se positionner et tout le monde se précipite pour avoir une position stratégique dans un espace aussi vaste que celui du Nord- Mali, là où une intervention militaire étrangère sera engagée d'ici la fin de l'année 2013. Voilà ce qui va compliquer davantage la situation dans cette sous-région du Sahel. Al Qaïda au Maghreb islamique a choisi de s'installer au Nord-Mali, tandis qu'Ançar Eddine a, plutôt, en guise de réponse, opté pour la ville de Léré, devant les frontières malio-mauritaniennes, tandis qu'El Mourabitoune, nouvelle faction terroriste constituée entre le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) et les Signataires par le sang ont opté pour le Niger pour fuir les frappes des troupes françaises et s'installer et préparer des actions. Une stratégie qui laisse prédire une future guerre, dont les desseins sont d'ores et déjà visibles. Des mouvements de redéploiement sont observés depuis quelques jours dans le nord du Mali, au Niger et en Mauritanie voire même en Algérie, là où des groupes terroristes et autres mouvements armés sont en activité. Dans les périphéries de la ville de Kidal, fief des Touareg, l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a mobilisé un nouvel escadron, la sixième katiba, pour s'implanter, désormais, dans un vaste et stratégique espace, allant du nord de Kidal au sud de l'Algérie, pays voisin du Mali. Cette katiba est baptisée du nom de "Youssef Ibn Tachefine", ex-émir d'Aqmi abattu par les forces armées algériennes il y a plus d'un an. Le nouvel émir de cette sixième katiba d'Al Qaïda au Maghreb porte le nom d'El Kayraouani Abou Abdelhamid El Kidal, un Azawadi originaire de Kidal, comme le montre son nom. Peu connu dans les milieux djihadistes, Abou Abdelhamid El Kidal a été choisi par l'émir national d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, d'autant qu'il est natif de Kidal, une région qualifiée d'importante pour l'organisation terroriste Aqmi d'où l'objectif est de s'emparer de cette vaste et importante ville symbolique. La katibat "Youssef Ibn Tachefine" est déjà en place, d'ailleurs ses activités vont s'étaler jusqu'aux maquis "Taghir Garim", situés entre la ville de Kidal et les frontières algériennes, là où la nébuleuse compte, aussi, créer des bases logistiques et lancer des attaques contre l'armée algérienne. En destinant les commandes de la katiba "Youssef Ibn Tachefine" à un Azawadi, le chef d'Aqmi veut, par ce geste, attirer les jeunes Touareg vers son organisation. En arrivant à les convaincre via des personnalités azawadis importantes et, du coup, gagner leur confiance et arriver, surtout, à les recruter au sein de son organisation. Une tactique de "guerre" qui semble bien marcher pour Al Qaïda au Maghreb, d'autant que celle-ci a déjà su gagner le cœur des centaines de jeunes Maliens dans les villes de Tombouctou et Gao et autant de jeunes Mauritaniens qui arrivent, chaque jour, pour rejoindre les rangs des terroristes. Pourquoi pas Kidal ? Concernant cette région, les maîtres des lieux sont les Touareg, cela depuis la nuit des temps. Des Touareg qui faisaient partie du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), avant d'être pourchassés, il y a quelques mois, par un autre groupe appelé Mouvement d'Ançar Eddine, drainé quant à lui, par un autre "tourgui", en l'occurrence Iyad Ag Ghaly. Actuellement, Kidal est sous le contrôle d'Ançar Eddine mais pas pour longtemps, car un ennemi de taille veut reprendre cette ville des mains des hommes d'Iyad Ag Ghaly. Il s'agit d'Al Qaïda au Maghreb islamique. Une guerre de positionnements qui se déroule depuis quelques jours et chaque groupe armé veut se positionner avant l'autre et avoir une ville stratégique avant son rival et surtout avant l'intervention militaire prévue dans le Nord-Mali. De son côté, le Mouvement islamiste armé d'Ançar Eddine sentant le danger venir de son frère ennemi, a emboîté le pas d'Aqmi. Ançar Eddine s'est lancé, également, dans la "reconquête" des villes maliennes, dans une stratégie de guerre de positionnements, d'autant que l'ennemi, Aqmi, est en train de progresser sur le terrain. C'est la raison pour laquelle Ançar Eddine a choisi de prendre en main la ville de Léré, située entre les frontières malio-mauritaniennes. Une position stratégique pour l'organisation d'Iyad Ag Ghaly, car ici à Léré les enjeux sont de taille. Cela va permettre aux combattants d'Ançar Eddine de contrôler les frontières avec la Mauritanie et surtout de faire face, avec moins de dégâts et pertes humaines dans ses rangs, aux éventuelles attaques des terroristes d'Aqmi. Des attaques très prévisibles qui peuvent avoir lieu dans les toutes prochaines semaines, dans la mesure où les "relations" entre les deux groupes armés se sont de plus en plus détériorées ces derniers temps. Des "altercations" armées qui, vraisemblablement, vont éclater entre, d'un côté le MNLA-Mujao et d'un autre côté Ançar Eddine-Aqmi. L'atmosphère est électrique et les déclarations se suivent ces derniers jours entre les groupes armés, ce qui laisse penser qu'une guerre prochaine sera le mot d'ordre dans cette région. Une guerre presque inévitable, selon plusieurs experts en question sécuritaire, mais une guerre qui se confirme par la bouche même des chefs des groupes terroristes et ceux des mouvements armés. En attendant ce qui va se dérouler dans les prochaines semaines, l'heure, pour les groupes armés, est de se positionner et tout le monde se précipite pour avoir une position stratégique dans un espace aussi vaste que celui du Nord- Mali, là où une intervention militaire étrangère sera engagée d'ici la fin de l'année 2013. Voilà ce qui va compliquer davantage la situation dans cette sous-région du Sahel.