Les parties qui parrainent le dialogue national en Tunisie ont affirmé vendredi que la Troïka s'est engagée à accepter le principe de démission de l'actuel gouvernement, a-t-on indiqué de sources officielles. Les parties qui parrainent le dialogue national en Tunisie ont affirmé vendredi que la Troïka s'est engagée à accepter le principe de démission de l'actuel gouvernement, a-t-on indiqué de sources officielles. "Nous avons présenté la position de la coalition tripartite pour sortir de la crise (...) Nous avons présenté une proposition selon laquelle le gouvernement est prêt à démissionner mais cela doit être accompagné par un ensemble de mesures", a déclaré un représentant de la coalition et du parti de centre-gauche Ettakatol, Mouldi Riahi. Cette déclaration intervient suite à une réunion tenue dans la journée à Tunis par les organisations qui parrainent le dialogue national et les partis de la Troïka dans le cadre des concertations en vue de trouver une sortie à la crise politique dans le pays. Cette nouvelle initiative présentée aujourd'hui par la Troïka porte sur "un ensemble de propositions" qui seront communiquées prochainement aux partis de l'opposition, a ajouté M. Riahi, au terme de la réunion, selon l'agence de presse officielle TAP. Quatre organisations jouent toujours les médiatrices dans cette crise : le puissant syndicat UGTT, le patronat (Utica), l'Ordre des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l'homme. Des organisations favorables à la formation d'un gouvernement apolitique, tout comme l'opposition. Elles se sont entretenues le 30 août avec la coalition au pouvoir. La troïka accepte une démission du gouvernement. La coalition tripartite au pouvoir accepte la démission du gouvernement mais toujours pas dans l'immédiat. Une position déjà avancée par le parti Ettakatol puis par les islamistes d'Ennahda. Seul le CPR, Congrès pour la République rejetait encore ce principe. Les conditions de cette démission ne sont pas encore claires. Elles pourraient dépendre de l'adoption de la Constitution. Ettakatol évoque comme échéance fin septembre. Mais l'un de ses cadres, Mouldi Riahi, admettait vendredi qu'il restait encore à s'accorder, soulignant la nécessité de reprendre les travaux de l'Assemblée et de sortir au plus vite de la transition. Le futur gouvernement pourrait réunir politiques et technocrates toujours selon Mouldi Riahi, mais cette proposition ne remplit pas les conditions de l'opposition qui a toujours réclamé un cabinet indépendant avant toute négociation. "Nous avons présenté la position de la coalition tripartite pour sortir de la crise (...) Nous avons présenté une proposition selon laquelle le gouvernement est prêt à démissionner mais cela doit être accompagné par un ensemble de mesures", a déclaré un représentant de la coalition et du parti de centre-gauche Ettakatol, Mouldi Riahi. Cette déclaration intervient suite à une réunion tenue dans la journée à Tunis par les organisations qui parrainent le dialogue national et les partis de la Troïka dans le cadre des concertations en vue de trouver une sortie à la crise politique dans le pays. Cette nouvelle initiative présentée aujourd'hui par la Troïka porte sur "un ensemble de propositions" qui seront communiquées prochainement aux partis de l'opposition, a ajouté M. Riahi, au terme de la réunion, selon l'agence de presse officielle TAP. Quatre organisations jouent toujours les médiatrices dans cette crise : le puissant syndicat UGTT, le patronat (Utica), l'Ordre des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l'homme. Des organisations favorables à la formation d'un gouvernement apolitique, tout comme l'opposition. Elles se sont entretenues le 30 août avec la coalition au pouvoir. La troïka accepte une démission du gouvernement. La coalition tripartite au pouvoir accepte la démission du gouvernement mais toujours pas dans l'immédiat. Une position déjà avancée par le parti Ettakatol puis par les islamistes d'Ennahda. Seul le CPR, Congrès pour la République rejetait encore ce principe. Les conditions de cette démission ne sont pas encore claires. Elles pourraient dépendre de l'adoption de la Constitution. Ettakatol évoque comme échéance fin septembre. Mais l'un de ses cadres, Mouldi Riahi, admettait vendredi qu'il restait encore à s'accorder, soulignant la nécessité de reprendre les travaux de l'Assemblée et de sortir au plus vite de la transition. Le futur gouvernement pourrait réunir politiques et technocrates toujours selon Mouldi Riahi, mais cette proposition ne remplit pas les conditions de l'opposition qui a toujours réclamé un cabinet indépendant avant toute négociation.