Le fonds souverain du Qatar, l'un des investisseurs les plus actifs de la planète, est en train de débaucher des banquiers chevronnés pour réduire sa dépendance vis-à-vis de l'Europe et diversifier ses avoirs, a-t-on appris de sources informées. Le fonds souverain du Qatar, l'un des investisseurs les plus actifs de la planète, est en train de débaucher des banquiers chevronnés pour réduire sa dépendance vis-à-vis de l'Europe et diversifier ses avoirs, a-t-on appris de sources informées. Sous la houlette de son nouveau directeur général Ahmed Al-Sayed, le fonds aux plus de 100 milliards de dollars d'actifs cherche des opportunités en Asie et aux Etats-Unis. Les nominations en cours reflètent la volonté de rééquilibrer un portefeuille actuellement exposé à hauteur de près de 80% en Europe, selon les sources. Ahmed Al-Sayed, réputé pour ses talents de négociateur, a pris en juillet la tête du fonds QIA (Qatar Investment Authority) à la demande de l'émir Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, arrivé au pouvoir après l'abdication de son père. Sa nomination en soi était déjà un événement dans la mesure où il n'est pas membre de la famille au pouvoir. Son prédécesseur, l'ancien Premier ministre Cheikh Hamad bin Jassim al-Thani, était un cousin de l'émir. Depuis l'arrivée d'Al-Sayed, le fonds a multiplié les embauches de banquiers et de gérants expérimentés, spécialistes aussi bien des fusions en acquisitions en Asie que du marché du luxe en Europe. Qatar Holding, la filiale d'investissement du fonds souverain, a ainsi engagé Ugo Arzani, une figure de Bank of America Merrill Lynch à Londres, pour diriger ses investissements dans les secteurs des produits de consommation et de la distribution, ont indiqué les sources en demandant à ne pas être identifiées. Jason Chew, précédemment responsable des opérations chinoises chez Pramerica Real Estate Investors, a quant à lui été recruté pour sa connaissance du marché de l'immobilier en Asie. Sous la houlette de son nouveau directeur général Ahmed Al-Sayed, le fonds aux plus de 100 milliards de dollars d'actifs cherche des opportunités en Asie et aux Etats-Unis. Les nominations en cours reflètent la volonté de rééquilibrer un portefeuille actuellement exposé à hauteur de près de 80% en Europe, selon les sources. Ahmed Al-Sayed, réputé pour ses talents de négociateur, a pris en juillet la tête du fonds QIA (Qatar Investment Authority) à la demande de l'émir Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, arrivé au pouvoir après l'abdication de son père. Sa nomination en soi était déjà un événement dans la mesure où il n'est pas membre de la famille au pouvoir. Son prédécesseur, l'ancien Premier ministre Cheikh Hamad bin Jassim al-Thani, était un cousin de l'émir. Depuis l'arrivée d'Al-Sayed, le fonds a multiplié les embauches de banquiers et de gérants expérimentés, spécialistes aussi bien des fusions en acquisitions en Asie que du marché du luxe en Europe. Qatar Holding, la filiale d'investissement du fonds souverain, a ainsi engagé Ugo Arzani, une figure de Bank of America Merrill Lynch à Londres, pour diriger ses investissements dans les secteurs des produits de consommation et de la distribution, ont indiqué les sources en demandant à ne pas être identifiées. Jason Chew, précédemment responsable des opérations chinoises chez Pramerica Real Estate Investors, a quant à lui été recruté pour sa connaissance du marché de l'immobilier en Asie.