Le processus de paix engagé avec la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) se trouve dans un "moment critique", ont affirmé mardi les autorités colombiennes, précisant que l'issue des pourparlers pourrait se dessiner "dans les prochain mois". Le processus de paix engagé avec la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) se trouve dans un "moment critique", ont affirmé mardi les autorités colombiennes, précisant que l'issue des pourparlers pourrait se dessiner "dans les prochain mois". "Nous sommes à un moment critique de la négociation", a déclaré le haut commissaire à la paix du gouvernement, Sergio Jaramillo, en référence aux discussions ouvertes depuis novembre à Cuba avec des représentants des Farc, la principale rébellion du pays. "Je crois que nous saurons dans les prochains mois si cela va marcher ou non, car nous sommes en train de traiter les thèmes essentiels et cela représente un défi singulier", a ajouté M. Jaramillo, lors d'une audition devant le Congrès. Les négociations, qui visent à mettre fin à un conflit de près d'un demi-siècle, abordent les points centraux du conflit interne: réforme rurale, participation politique des guérilleros repentis, trafics de drogue, abandon des armes et réparation pour les victimes. Jusqu'à présent, le gouvernement et les Farc s'opposent sur les modalités d'un post-accord. Le président Juan Manuel Santos, probable candidat à sa réélection en 2014, souhaite consulter les Colombiens sur un éventuel traité de paix. "Nous allons voir comment accélérer le dialogue, le temps presse", a-t-il souligné mardi. De son côté, la guérilla, qui compte encore 8.000 combattants selon les autorités, rejette l'idée d'un référendum et réclame l'organisation d'une Assemblée constituante. En Colombie, un référendum est validé si la participation réunit au moins le quart du corps électoral. En près d'un demi-siècle, le conflit interne, auquel ont participé d'autres rébellions, ainsi que des groupes paramilitaires d'extrême droite et des bandes de narcotrafiquants, a fait plusieurs centaines de milliers de morts et plus de 4 millions de déplacés, selon des chiffres officiels. "Nous sommes à un moment critique de la négociation", a déclaré le haut commissaire à la paix du gouvernement, Sergio Jaramillo, en référence aux discussions ouvertes depuis novembre à Cuba avec des représentants des Farc, la principale rébellion du pays. "Je crois que nous saurons dans les prochains mois si cela va marcher ou non, car nous sommes en train de traiter les thèmes essentiels et cela représente un défi singulier", a ajouté M. Jaramillo, lors d'une audition devant le Congrès. Les négociations, qui visent à mettre fin à un conflit de près d'un demi-siècle, abordent les points centraux du conflit interne: réforme rurale, participation politique des guérilleros repentis, trafics de drogue, abandon des armes et réparation pour les victimes. Jusqu'à présent, le gouvernement et les Farc s'opposent sur les modalités d'un post-accord. Le président Juan Manuel Santos, probable candidat à sa réélection en 2014, souhaite consulter les Colombiens sur un éventuel traité de paix. "Nous allons voir comment accélérer le dialogue, le temps presse", a-t-il souligné mardi. De son côté, la guérilla, qui compte encore 8.000 combattants selon les autorités, rejette l'idée d'un référendum et réclame l'organisation d'une Assemblée constituante. En Colombie, un référendum est validé si la participation réunit au moins le quart du corps électoral. En près d'un demi-siècle, le conflit interne, auquel ont participé d'autres rébellions, ainsi que des groupes paramilitaires d'extrême droite et des bandes de narcotrafiquants, a fait plusieurs centaines de milliers de morts et plus de 4 millions de déplacés, selon des chiffres officiels.