Surcharge des classes, retard dans la réalisation des établissements scolaires, manque d'enseignants en langues étrangères dans certaines régions du pays, tricherie au bac 2013 et d'autres sujets qui intéressent le monde de l'Education nationale ont été abordés, hier, par le ministre, Abdelatif Baba Ahmed. Surcharge des classes, retard dans la réalisation des établissements scolaires, manque d'enseignants en langues étrangères dans certaines régions du pays, tricherie au bac 2013 et d'autres sujets qui intéressent le monde de l'Education nationale ont été abordés, hier, par le ministre, Abdelatif Baba Ahmed. Dans une déclaration à la Chaîne III de la Radio nationale, depuis Constantine où il s'est rendu pour donner le coup d'envoi officiel de la rentrée scolaire, Baba Ahmed souligne que des "efforts incessants sont déployés pour réduire la surcharge des classes dans certaines wilayas et améliorer la qualité de l'enseignement", relevant que "pour s'assurer de l'avancement de la construction des nouvelles écoles, le Premier ministre n'a cessé d'adresser des lettres d'orientation aux walis pour suivre de près les établissements pour la préparation de la rentrée scolaire". Toujours est-il que le ministre de l'Education nationale déplore le fait qu'en "Algérie, la priorité est accordé à la construction de logements, aux hôpitaux et aux universités et l'école vient après". Baba Ahmed lie également le problème de la surcharge des classes, notamment à Alger Est et Ouest, à la réalisation de nouvelles cités dans la périphérie de la capitale, notamment à Bab-Ezzouar et à Birtouta. Selon le ministre, la rentrée scolaire 2013-2014 se déroule dans de "meilleures conditions comparativement à celle de l'année dernière". Dans ce cadre, il revient sur l'allègement du poids du cartable, et s'élève contre l'idée avancée par les syndicats qui ont préconisés la suppression de certaines matières jugées "inutiles". "Si on supprime une matière, on supprime donc un enseignant", a expliqué Baba Ahmed, qui recommande plutôt la réduction du volume horaire. Il annonce dans ce contexte l'installation, d'ici deux ou trois mois, d'un "Conseil national du programme" qui sera chargé de réduire les horaires. Dans le même contexte le ministre a déclaré que "certaines écoles ont commencé, avec l'appui des communes, à installer des casiers dans les classes et l'opération sera généralisée d'ici deux ans". "Cela dépend des moyens financiers des communes. Progressivement l'utilisation des casiers sera généralisée dans deux ans", a-t-il indiqué. Le ministre évoque également le projet de l'utilisation de tablettes dans les écoles. Selon lui, "le projet nécessite plusieurs années et ne sera concrétisé que dans une décennie". Sur la problématique du manque d'enseignants, Baba Ahmed a affirmé qu'il est comblé au niveau national et il en veut pour preuve, les lycées où le taux est à "un enseignant pour 17 élèves". Ce qui correspond, a-t-il assuré "aux normes internationales". Il reconnaît cependant l'existence de "déséquilibres" au niveau local du fait de l'importance de la superficie de l'Algérie. Il juge que dans certaines zones, il est difficile de disposer d'enseignants dans certaines matières. "Les langues, en particulier l'anglais et l'allemand, constituent pour nous un cas où il faudrait qu'on renforce nos effectifs dans ce sens", a-t-il déclaré, en avouant que l'année passée, des élèves avaient été dispensés de l'examen d'allemand au baccalauréat. Baba Ahmed annonce le lancement de l'enseignement de la langue italienne pour la première fois dans les établissements scolaires algériens. Il souligne qu'il y a "des demandes d'enseignants dans cette langue et nous allons lancer au courant de cette année scolaire pour la première fois l'enseignement de la langue italienne dans nos établissements quand les élèves le demandent". Concernant les départs à la retraite à l'âge de 60 ans, le ministre a indiqué qu'une "dérogation sera demandée pour maintenir des enseignants dans certaines filières dans des wilayas où la relève n'est pas assurée". Il revient à aborder la qualité de l'enseignement et assure que les "nouvelles recrues bénéficieront d'une formation supplémentaire à laquelle viendront s'ajouter des formations de courtes durées assurées par les inspecteurs". A cela s'ajoute, aussi, l'installation d'équipements scientifiques et informatiques dans un grand nombre d'établissements à travers le pays. Il livre des chiffres : "2.251 établissements ont été dotés de laboratoires informatiques et 770 lycées ont bénéficié de laboratoires scientifiques". Dans le même contexte, (amélioration de la qualité de l'enseignement), le ministre assure que la "construction de nouveaux établissements contribuera également à améliorer la qualité de l'enseignement puisque cela va réduire le nombre d'élèves par classe". La révision à la hausse de la prime de scolarité (de 3.000 à 7.000 DA), comme revendiqué par des associations de parents d'élèves, a été également évoquée par le ministre qui a indiqué que trois (3) millions d'élèves démunis bénéficient de cette prime au début de chaque rentrée scolaire, soit une enveloppe estimée à neuf (9) milliards DA. Au sujet des grèves de l'année dernière Baba Ahmed a réitéré que "le dialogue a toujours été maintenu avec les partenaires sociaux", soulignant que "des rencontres sont programmées ce mois de septembre avec chaque syndicat pour essayer de recenser les doléances qui restent en suspens". Enfin, pour conclure, Baba Ahmed s'est dit désolé de l'incident survenu lors de la session du bac 2013. Il s'agit de la tricherie sur le sujet de philosophie, mettant en cause des centaines d'élèves. "Je suis désolé pour cet incident ayant conduit à la sanction de plus de 3.000 élèves. Nous avons essayé de maintenir la crédibilité du Bac. Nous avons essayé de donner les sanctions les plus faibles et nous serons vigilants pour que ce type d'évènements ne se reproduise plus", a-t-il souligné. Dans une déclaration à la Chaîne III de la Radio nationale, depuis Constantine où il s'est rendu pour donner le coup d'envoi officiel de la rentrée scolaire, Baba Ahmed souligne que des "efforts incessants sont déployés pour réduire la surcharge des classes dans certaines wilayas et améliorer la qualité de l'enseignement", relevant que "pour s'assurer de l'avancement de la construction des nouvelles écoles, le Premier ministre n'a cessé d'adresser des lettres d'orientation aux walis pour suivre de près les établissements pour la préparation de la rentrée scolaire". Toujours est-il que le ministre de l'Education nationale déplore le fait qu'en "Algérie, la priorité est accordé à la construction de logements, aux hôpitaux et aux universités et l'école vient après". Baba Ahmed lie également le problème de la surcharge des classes, notamment à Alger Est et Ouest, à la réalisation de nouvelles cités dans la périphérie de la capitale, notamment à Bab-Ezzouar et à Birtouta. Selon le ministre, la rentrée scolaire 2013-2014 se déroule dans de "meilleures conditions comparativement à celle de l'année dernière". Dans ce cadre, il revient sur l'allègement du poids du cartable, et s'élève contre l'idée avancée par les syndicats qui ont préconisés la suppression de certaines matières jugées "inutiles". "Si on supprime une matière, on supprime donc un enseignant", a expliqué Baba Ahmed, qui recommande plutôt la réduction du volume horaire. Il annonce dans ce contexte l'installation, d'ici deux ou trois mois, d'un "Conseil national du programme" qui sera chargé de réduire les horaires. Dans le même contexte le ministre a déclaré que "certaines écoles ont commencé, avec l'appui des communes, à installer des casiers dans les classes et l'opération sera généralisée d'ici deux ans". "Cela dépend des moyens financiers des communes. Progressivement l'utilisation des casiers sera généralisée dans deux ans", a-t-il indiqué. Le ministre évoque également le projet de l'utilisation de tablettes dans les écoles. Selon lui, "le projet nécessite plusieurs années et ne sera concrétisé que dans une décennie". Sur la problématique du manque d'enseignants, Baba Ahmed a affirmé qu'il est comblé au niveau national et il en veut pour preuve, les lycées où le taux est à "un enseignant pour 17 élèves". Ce qui correspond, a-t-il assuré "aux normes internationales". Il reconnaît cependant l'existence de "déséquilibres" au niveau local du fait de l'importance de la superficie de l'Algérie. Il juge que dans certaines zones, il est difficile de disposer d'enseignants dans certaines matières. "Les langues, en particulier l'anglais et l'allemand, constituent pour nous un cas où il faudrait qu'on renforce nos effectifs dans ce sens", a-t-il déclaré, en avouant que l'année passée, des élèves avaient été dispensés de l'examen d'allemand au baccalauréat. Baba Ahmed annonce le lancement de l'enseignement de la langue italienne pour la première fois dans les établissements scolaires algériens. Il souligne qu'il y a "des demandes d'enseignants dans cette langue et nous allons lancer au courant de cette année scolaire pour la première fois l'enseignement de la langue italienne dans nos établissements quand les élèves le demandent". Concernant les départs à la retraite à l'âge de 60 ans, le ministre a indiqué qu'une "dérogation sera demandée pour maintenir des enseignants dans certaines filières dans des wilayas où la relève n'est pas assurée". Il revient à aborder la qualité de l'enseignement et assure que les "nouvelles recrues bénéficieront d'une formation supplémentaire à laquelle viendront s'ajouter des formations de courtes durées assurées par les inspecteurs". A cela s'ajoute, aussi, l'installation d'équipements scientifiques et informatiques dans un grand nombre d'établissements à travers le pays. Il livre des chiffres : "2.251 établissements ont été dotés de laboratoires informatiques et 770 lycées ont bénéficié de laboratoires scientifiques". Dans le même contexte, (amélioration de la qualité de l'enseignement), le ministre assure que la "construction de nouveaux établissements contribuera également à améliorer la qualité de l'enseignement puisque cela va réduire le nombre d'élèves par classe". La révision à la hausse de la prime de scolarité (de 3.000 à 7.000 DA), comme revendiqué par des associations de parents d'élèves, a été également évoquée par le ministre qui a indiqué que trois (3) millions d'élèves démunis bénéficient de cette prime au début de chaque rentrée scolaire, soit une enveloppe estimée à neuf (9) milliards DA. Au sujet des grèves de l'année dernière Baba Ahmed a réitéré que "le dialogue a toujours été maintenu avec les partenaires sociaux", soulignant que "des rencontres sont programmées ce mois de septembre avec chaque syndicat pour essayer de recenser les doléances qui restent en suspens". Enfin, pour conclure, Baba Ahmed s'est dit désolé de l'incident survenu lors de la session du bac 2013. Il s'agit de la tricherie sur le sujet de philosophie, mettant en cause des centaines d'élèves. "Je suis désolé pour cet incident ayant conduit à la sanction de plus de 3.000 élèves. Nous avons essayé de maintenir la crédibilité du Bac. Nous avons essayé de donner les sanctions les plus faibles et nous serons vigilants pour que ce type d'évènements ne se reproduise plus", a-t-il souligné.