Des milliers de Turcs sont de nouveau descendus dans la rue, trois jours après la mort d'un jeune manifestant lors d'affrontements avec la police. Des milliers de Turcs sont de nouveau descendus dans la rue, trois jours après la mort d'un jeune manifestant lors d'affrontements avec la police. La police turque est à nouveau intervenue jeudi 12 septembre au soir à Istanbul pour disperser avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau des milliers de personnes qui manifestaient pour dénoncer la mort d'un jeune protestataire lundi. Pour le deuxième soir consécutif, des incidents ont opposé les forces de police à entre 2.000 et 3.000 personnes dans le quartier de Kadiköy, sur la rive anatolienne du Bosphore, un quartier considéré comme un fief de l'opposition. La police a fait usage de gaz lacrymogènes, de canons à eau et tiré des billes en plastique pour empêcher les manifestants de s'approcher du siège local du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir. Les incidents se sont poursuivis pendant plusieurs heures. Des affrontements similaires se sont déroulés mercredi soir dans le même quartier de Kadiköy et mardi autour de l'emblématique place Taksim d'Istanbul. Selon les médias turcs, des incidents ont également opposé policiers et manifestants jeudi soir à Ankara, la capitale turque, et Antakya, au sud du pays, où Ahmet Atakan, un jeune de 22 ans, a perdu la vie lundi soir lors de heurts avec la police. Sa famille affirme qu'il a été tué par un projectile tiré par la police, ce qu'a démenti le ministre de l'Intérieur, Muammer Güler. Cette mort a entraîné une recrudescence de l'agitation dans toute la Turquie, faisant planer la menace d'une reprise de la fronde antigouvernementale sans précédent qui a agité toute la Turquie en juin. A six mois des élections municipales, le Premier ministre islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, a accusé jeudi le principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), d'être à l'origine de ce regain d'agitation. "Ceux qui ont compris qu'ils ne pouvaient pas gagner les élections placent leurs espoirs dans les rues", a-t-il lancé lors de l'inauguration d'une foire commerciale à Istanbul. La police turque est à nouveau intervenue jeudi 12 septembre au soir à Istanbul pour disperser avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau des milliers de personnes qui manifestaient pour dénoncer la mort d'un jeune protestataire lundi. Pour le deuxième soir consécutif, des incidents ont opposé les forces de police à entre 2.000 et 3.000 personnes dans le quartier de Kadiköy, sur la rive anatolienne du Bosphore, un quartier considéré comme un fief de l'opposition. La police a fait usage de gaz lacrymogènes, de canons à eau et tiré des billes en plastique pour empêcher les manifestants de s'approcher du siège local du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir. Les incidents se sont poursuivis pendant plusieurs heures. Des affrontements similaires se sont déroulés mercredi soir dans le même quartier de Kadiköy et mardi autour de l'emblématique place Taksim d'Istanbul. Selon les médias turcs, des incidents ont également opposé policiers et manifestants jeudi soir à Ankara, la capitale turque, et Antakya, au sud du pays, où Ahmet Atakan, un jeune de 22 ans, a perdu la vie lundi soir lors de heurts avec la police. Sa famille affirme qu'il a été tué par un projectile tiré par la police, ce qu'a démenti le ministre de l'Intérieur, Muammer Güler. Cette mort a entraîné une recrudescence de l'agitation dans toute la Turquie, faisant planer la menace d'une reprise de la fronde antigouvernementale sans précédent qui a agité toute la Turquie en juin. A six mois des élections municipales, le Premier ministre islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, a accusé jeudi le principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), d'être à l'origine de ce regain d'agitation. "Ceux qui ont compris qu'ils ne pouvaient pas gagner les élections placent leurs espoirs dans les rues", a-t-il lancé lors de l'inauguration d'une foire commerciale à Istanbul.