Un lycée qui renonce à son projet de bannir le voile intégral, une femme autorisée à comparaître en niqab devant un tribunal : ces derniers jours ont illustré une nouvelle fois la tolérance de la Grande-Bretagne en matière de signes religieux. Un lycée qui renonce à son projet de bannir le voile intégral, une femme autorisée à comparaître en niqab devant un tribunal : ces derniers jours ont illustré une nouvelle fois la tolérance de la Grande-Bretagne en matière de signes religieux. Une pétition signée par plusieurs milliers d'élèves et l'annonce d'une manifestation ont fini par faire reculer vendredi le Birmingham Metropolitan College qui voulait interdire les "capuches, chapeaux, casquettes et voiles afin que les visages soient visibles". "On va modifier notre règlement pour permettre à chacun de porter des signes distinctifs qui reflètent sa valeur culturelle", a indiqué la direction du lycée qui fait ainsi demi-tour seulement trois jours après avoir changé une première fois ses règles en matière de code vestimentaire. Implanté dans une ville à forte communauté musulmane, le lycée de Birmingham avait justifié mardi sa décision de bannir tout couvre-chef par des "mesures de sécurité". Mais le projet s'est aussitôt heurté à une forte résistance, allant jusqu'à semer la zizanie dans les rangs de la majorité gouvernementale, dont le Premier ministre David Cameron appuyait une initiative qui mettait "mal à l'aise" le vice-Premier ministre Nick Clegg. La députée d'opposition Shabane Mahmood s'est félicitée vendredi "de la sage décision" du Birmingham College "de revenir sur une mesure qui aurait potentiellement pour effet d'exclure du système éducatif des étudiantes refusant de renoncer au voile". Cette reculade intervient au lendemain de la décision d'un juge autorisant une femme musulmane à comparaître en niqab devant un tribunal à Londres. Le juge Peter Murphy avait d'abord demandé à la femme, visée par une plainte pour "intimidation de témoin", de retirer son voile pour qu'elle puisse être identifiée. Devant l'insistance de la femme, déclarant qu'elle ne pouvait retirer son voile devant d'autres hommes que son époux, le juge l'a finalement autorisée à conserver son voile intégral, après que son identité eut été vérifiée par une femme dans une pièce adjacente. Le juge doit décider lundi si elle peut également assister au procès en niqab, ce qui serait une grande première selon le Times, sachant qu'il a d'ores et déjà refusé l'idée d'un jury 100% féminin. Susan Meek, l'avocate de la femme voilée, a insisté sur l'approche "tolérante" de la Grande-Bretagne en matière de voile. Une pétition signée par plusieurs milliers d'élèves et l'annonce d'une manifestation ont fini par faire reculer vendredi le Birmingham Metropolitan College qui voulait interdire les "capuches, chapeaux, casquettes et voiles afin que les visages soient visibles". "On va modifier notre règlement pour permettre à chacun de porter des signes distinctifs qui reflètent sa valeur culturelle", a indiqué la direction du lycée qui fait ainsi demi-tour seulement trois jours après avoir changé une première fois ses règles en matière de code vestimentaire. Implanté dans une ville à forte communauté musulmane, le lycée de Birmingham avait justifié mardi sa décision de bannir tout couvre-chef par des "mesures de sécurité". Mais le projet s'est aussitôt heurté à une forte résistance, allant jusqu'à semer la zizanie dans les rangs de la majorité gouvernementale, dont le Premier ministre David Cameron appuyait une initiative qui mettait "mal à l'aise" le vice-Premier ministre Nick Clegg. La députée d'opposition Shabane Mahmood s'est félicitée vendredi "de la sage décision" du Birmingham College "de revenir sur une mesure qui aurait potentiellement pour effet d'exclure du système éducatif des étudiantes refusant de renoncer au voile". Cette reculade intervient au lendemain de la décision d'un juge autorisant une femme musulmane à comparaître en niqab devant un tribunal à Londres. Le juge Peter Murphy avait d'abord demandé à la femme, visée par une plainte pour "intimidation de témoin", de retirer son voile pour qu'elle puisse être identifiée. Devant l'insistance de la femme, déclarant qu'elle ne pouvait retirer son voile devant d'autres hommes que son époux, le juge l'a finalement autorisée à conserver son voile intégral, après que son identité eut été vérifiée par une femme dans une pièce adjacente. Le juge doit décider lundi si elle peut également assister au procès en niqab, ce qui serait une grande première selon le Times, sachant qu'il a d'ores et déjà refusé l'idée d'un jury 100% féminin. Susan Meek, l'avocate de la femme voilée, a insisté sur l'approche "tolérante" de la Grande-Bretagne en matière de voile.