L'armée philippine poursuivait dimanche ses opérations contre les rebelles du Front Moro de libération nationale (MNLF) dans la ville de Zamboanga (sud) prise d'assaut la semaine dernière par les insurgés qui ont tué des dizaines de personnes en prenant des otages, rapportent des médias. L'armée philippine poursuivait dimanche ses opérations contre les rebelles du Front Moro de libération nationale (MNLF) dans la ville de Zamboanga (sud) prise d'assaut la semaine dernière par les insurgés qui ont tué des dizaines de personnes en prenant des otages, rapportent des médias. Selon les médias, des milliers d'habitants continuaient de fuir les combats concentrés autour de localités côtières après l'échec de négociations sur un cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et les rebelles. "Nous poursuivons nos opérations militaires", a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Ramon Zagala, cité par des agences. "Les combats continuent actuellement. Ils (les rebelles) résistent toujours et mènent des actions offensives contre nous", a-t-il ajouté. Les militants du MNLF ont pris Zamboanga d'assaut lundi, à l'arme automatique et au mortier, et pris des dizaines d'otages pour leur servir de boucliers humains. Les assaillants, qui ont déclaré "l'indépendance" de Zamboanga, ne détiendraient plus qu'une poignée d'otages. Dimanche, l'avancée des troupes gouvernementales permettait de constater l'intensité des combats dans le quartier de Santa Barbara dont les immeubles étaient réduits en cendres ou criblés d'impacts. La télévision a diffusé des images de soldats se mettant à couvert pour échapper aux balles d'un tireur embusqué. L'armée a mobilisé 3.000 soldats d'élite et mis hors d'état de nuire 51 rebelles. Six soldats, un policier et quatre civils ont également été tués, selon l'armée. Le trafic aérien et maritime restait fermé dimanche dans cette ville d'un million d'habitants. Près de 70.000 habitants on dû fuir et se réfugier dans des abris de fortune. Le MNLF, mené par Nur Misuari, un ancien professeur d'université, s'estime marginalisé par les négociations en cours entre le gouvernement et les groupes séparatistes. Ces derniers tentent de créer une région autonome, et non indépendante, dans le sud des Philippines, majoritairement peuplé de musulmans. Benigno Aquino, élu en 2010, a fait de la signature d'un véritable accord de paix l'un des principaux objectifs de son mandat, qui s'achève en 2016. L'île méridionale de Mindanao, où se trouve Zamboanga, dispose d'importantes ressources naturelles mais est une des régions les plus déshéritées de ce pays déjà pauvre, en raison de décennies de violences. On estime que plusieurs zones de l'île échappent de fait au contrôle de l'Etat. La guérilla indépendantiste, qui a débuté dans les années 70, a fait 150.000 morts et déplacé des centaines de milliers de personnes. Depuis 2003, date d'un cessez-le-feu, la violence meurtrière, à défaut de la pauvreté, a cependant baissé d'intensité. Selon les médias, des milliers d'habitants continuaient de fuir les combats concentrés autour de localités côtières après l'échec de négociations sur un cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et les rebelles. "Nous poursuivons nos opérations militaires", a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Ramon Zagala, cité par des agences. "Les combats continuent actuellement. Ils (les rebelles) résistent toujours et mènent des actions offensives contre nous", a-t-il ajouté. Les militants du MNLF ont pris Zamboanga d'assaut lundi, à l'arme automatique et au mortier, et pris des dizaines d'otages pour leur servir de boucliers humains. Les assaillants, qui ont déclaré "l'indépendance" de Zamboanga, ne détiendraient plus qu'une poignée d'otages. Dimanche, l'avancée des troupes gouvernementales permettait de constater l'intensité des combats dans le quartier de Santa Barbara dont les immeubles étaient réduits en cendres ou criblés d'impacts. La télévision a diffusé des images de soldats se mettant à couvert pour échapper aux balles d'un tireur embusqué. L'armée a mobilisé 3.000 soldats d'élite et mis hors d'état de nuire 51 rebelles. Six soldats, un policier et quatre civils ont également été tués, selon l'armée. Le trafic aérien et maritime restait fermé dimanche dans cette ville d'un million d'habitants. Près de 70.000 habitants on dû fuir et se réfugier dans des abris de fortune. Le MNLF, mené par Nur Misuari, un ancien professeur d'université, s'estime marginalisé par les négociations en cours entre le gouvernement et les groupes séparatistes. Ces derniers tentent de créer une région autonome, et non indépendante, dans le sud des Philippines, majoritairement peuplé de musulmans. Benigno Aquino, élu en 2010, a fait de la signature d'un véritable accord de paix l'un des principaux objectifs de son mandat, qui s'achève en 2016. L'île méridionale de Mindanao, où se trouve Zamboanga, dispose d'importantes ressources naturelles mais est une des régions les plus déshéritées de ce pays déjà pauvre, en raison de décennies de violences. On estime que plusieurs zones de l'île échappent de fait au contrôle de l'Etat. La guérilla indépendantiste, qui a débuté dans les années 70, a fait 150.000 morts et déplacé des centaines de milliers de personnes. Depuis 2003, date d'un cessez-le-feu, la violence meurtrière, à défaut de la pauvreté, a cependant baissé d'intensité.