Trois ans d'attente sans réponse. Les familles des quatre otages français enlevés à Arlit au Niger en septembre 2010 et détenus depuis au Sahel par Aqmi, vont marcher symboliquement 18 km à Paris dans la nuit de dimanche à lundi. Trois ans d'attente sans réponse. Les familles des quatre otages français enlevés à Arlit au Niger en septembre 2010 et détenus depuis au Sahel par Aqmi, vont marcher symboliquement 18 km à Paris dans la nuit de dimanche à lundi. "ça fera trois ans dans la nuit du 15 au 16 (septembre, ndlr) que nos proches ont été enlevés, il nous est apparu évident à tous d'être ensemble cette nuit-là pour communier quelque part avec eux et être physiquement ensemble", souligne Frédéric Cauhapé, le beau-frère de Marc Ferret, l'un des otages. Les proches des otages se retrouveront aux abords du ministère des Affaires étrangères, puis démarreront leur marche à 3h du matin, soit l'heure exacte de l'enlèvement de Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe. Ils s'arrêteront en différents points symboliques, comme les sièges des entreprises françaises employeurs des otages (Areva, Vinci) et différents lieux de pouvoir (Elysée, Sénat, Assemblée nationale) et remettront une lettre à chacune de leurs étapes. Ils termineront leur périple au quai d'Orsay et remettront au ministère des Affaires étrangères un manifeste signé par 12.000 personnes. Une manière de relancer la mobilisation et d'inciter les pouvoirs publics à l'action, car la dernière preuve de vie non datée des otages remonte au mois de juillet. "ça fera trois ans dans la nuit du 15 au 16 (septembre, ndlr) que nos proches ont été enlevés, il nous est apparu évident à tous d'être ensemble cette nuit-là pour communier quelque part avec eux et être physiquement ensemble", souligne Frédéric Cauhapé, le beau-frère de Marc Ferret, l'un des otages. Les proches des otages se retrouveront aux abords du ministère des Affaires étrangères, puis démarreront leur marche à 3h du matin, soit l'heure exacte de l'enlèvement de Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe. Ils s'arrêteront en différents points symboliques, comme les sièges des entreprises françaises employeurs des otages (Areva, Vinci) et différents lieux de pouvoir (Elysée, Sénat, Assemblée nationale) et remettront une lettre à chacune de leurs étapes. Ils termineront leur périple au quai d'Orsay et remettront au ministère des Affaires étrangères un manifeste signé par 12.000 personnes. Une manière de relancer la mobilisation et d'inciter les pouvoirs publics à l'action, car la dernière preuve de vie non datée des otages remonte au mois de juillet.