Les attentats se multiplient dans la capitale malgache, Antananarivo, à un mois du premier tour de l'élection présidentielle, prévue pour le 25 octobre. Lundi 16 septembre, une bombe a explosé, tuant une personne et portant à quatre le nombre d'attentats à la bombe depuis le début du mois qui n'avaient jusqu'à présent pas fait de victimes ni de dégâts majeurs. Les attentats se multiplient dans la capitale malgache, Antananarivo, à un mois du premier tour de l'élection présidentielle, prévue pour le 25 octobre. Lundi 16 septembre, une bombe a explosé, tuant une personne et portant à quatre le nombre d'attentats à la bombe depuis le début du mois qui n'avaient jusqu'à présent pas fait de victimes ni de dégâts majeurs. Cette recrudescence des violences au Madagascar intervient dans un contexte politique tendu où une partie de l'opinion reproche à la communauté internationale sa trop grande ingérence dans le processus électoral malgache. Elle est notamment critiquée pour avoir exigé le retrait de trois des candidats favoris de la prochaine présidentielle en raison de leur non-respect des conditions d'éligibilité : le président de la transition, Andry Rajoelina, l'épouse de l'ex-président Marc Ravalomanana, Lalao Ravalomanana, et l'ancien président Didier Ratsiraka. Déjà repoussées à deux reprises, les élections présidentielle et législatives prévues pour le 25 octobre sont censées mettre un terme à la crise politique qui a suivi le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, en 2009. Depuis, l'île a été privée de la majeure partie des aides internationales, la criminalité y est en hausse et la capitale est en proie à l'insécurité. Cette recrudescence des violences au Madagascar intervient dans un contexte politique tendu où une partie de l'opinion reproche à la communauté internationale sa trop grande ingérence dans le processus électoral malgache. Elle est notamment critiquée pour avoir exigé le retrait de trois des candidats favoris de la prochaine présidentielle en raison de leur non-respect des conditions d'éligibilité : le président de la transition, Andry Rajoelina, l'épouse de l'ex-président Marc Ravalomanana, Lalao Ravalomanana, et l'ancien président Didier Ratsiraka. Déjà repoussées à deux reprises, les élections présidentielle et législatives prévues pour le 25 octobre sont censées mettre un terme à la crise politique qui a suivi le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, en 2009. Depuis, l'île a été privée de la majeure partie des aides internationales, la criminalité y est en hausse et la capitale est en proie à l'insécurité.