Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a plaidé, vendredi à Alger, pour une décentralisation fiscale, condition sine qua non pour une démocratie de proximité. " Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a plaidé, vendredi à Alger, pour une décentralisation fiscale, condition sine qua non pour une démocratie de proximité. " Le RCD qui prône une régionalisation modulable considère qu'il est temps d'asseoir une décentralisation fiscale, condition nécessaire à une démocratie de proximité", a déclaré le président du parti, Mohcine Belabbas, lors de la 5e session ordinaire de son conseil national rapporte l'APSl. Il a estimé que "cela permettra de créer un lien d'affectation entre les impôts payés et les dépenses publiques effectuées au niveau local pour permettre une redistribution et un contrôle immédiats et efficients de la gestion des deniers publics". M. Belabes a expliqué qu'une décentralisation fiscale est à même d'"entraîner une croissance économique régulière tout en évitant d'aggraver l'inflation", ajoutant que "les politiques fiscales et monétaires dans notre pays n'ont jamais approché cet objectif puisque le budget de fonctionnement des institutions de l'Etat continue de dépendre pour une grande part de la fiscalité pétrolière". Par ailleurs, il a souligné que la réforme de la Justice "a toujours été au cœur" des préoccupations du RCD, rappelant que son parti a proposé dans son projet de révision de la constitution, l'indépendance de la justice pour "asseoir l'autorité accordée au juge afin de lui permettre d'appliquer la loi et de veiller à la protection de la société et des libertés fondamentales". Il a annoncé, à ce sujet, que son parti allait installer une commission de réflexion pour "se pencher sur les réajustements législatifs à même de garantir l'exercice de ce pouvoir et son impartialité dans l'application de la loi". M. Belabes a également relevé que le système éducatif qui "a toujours été un dossier capital du combat du RCD", est "un autre chantier" sur lequel le parti travaille puisqu'il considère qu'"une refonte de l'éducation nationale est le préalable à la renaissance algérienne". Revenant sur les élections présidentielles d'avril 2014, M. Belabes a estimé que "le rassemblement le plus large possible doit être organisé pour parvenir à un consensus républicain qui garantisse la paix civile et les libertés du citoyen". Il a souligné à ce titre qu'"il ne peut y avoir de combat démocratique équitable sans l'élimination du fléau de la fraude qui provoque ou aggrave différents éléments constitutifs de la crise qui nous endeuille". Pour le RCD, "la fraude électorale pervertit l'expression citoyenne, pollue le climat politique qui dérape dans la surenchère et la confusion et discrédite et déstabilise durablement les institutions de l'Etat républicain". Pour éviter cette situation, le parti réitère sa proposition de "dessaisir" le ministère de l'Intérieur de l'organisation des élections et de la confier à "une structure autonome". Il estime aussi qu'il faut impliquer la société civile dans l'observation du scrutin. M.Belabes a affirmé que "la priorité de l'heure, la seule urgence politique qui vaille, est de mobiliser pour rassembler tous les segments politiques et sociaux, sans distinction de sensibilité, pour arracher les conditions d'une élection organisée par une instance autonome dans la transparence et la libre expression des citoyens". Il s'agit, selon lui, "d'arracher et d'imposer des garanties pour le respect du choix citoyen (...)". Le RCD qui prône une régionalisation modulable considère qu'il est temps d'asseoir une décentralisation fiscale, condition nécessaire à une démocratie de proximité", a déclaré le président du parti, Mohcine Belabbas, lors de la 5e session ordinaire de son conseil national rapporte l'APSl. Il a estimé que "cela permettra de créer un lien d'affectation entre les impôts payés et les dépenses publiques effectuées au niveau local pour permettre une redistribution et un contrôle immédiats et efficients de la gestion des deniers publics". M. Belabes a expliqué qu'une décentralisation fiscale est à même d'"entraîner une croissance économique régulière tout en évitant d'aggraver l'inflation", ajoutant que "les politiques fiscales et monétaires dans notre pays n'ont jamais approché cet objectif puisque le budget de fonctionnement des institutions de l'Etat continue de dépendre pour une grande part de la fiscalité pétrolière". Par ailleurs, il a souligné que la réforme de la Justice "a toujours été au cœur" des préoccupations du RCD, rappelant que son parti a proposé dans son projet de révision de la constitution, l'indépendance de la justice pour "asseoir l'autorité accordée au juge afin de lui permettre d'appliquer la loi et de veiller à la protection de la société et des libertés fondamentales". Il a annoncé, à ce sujet, que son parti allait installer une commission de réflexion pour "se pencher sur les réajustements législatifs à même de garantir l'exercice de ce pouvoir et son impartialité dans l'application de la loi". M. Belabes a également relevé que le système éducatif qui "a toujours été un dossier capital du combat du RCD", est "un autre chantier" sur lequel le parti travaille puisqu'il considère qu'"une refonte de l'éducation nationale est le préalable à la renaissance algérienne". Revenant sur les élections présidentielles d'avril 2014, M. Belabes a estimé que "le rassemblement le plus large possible doit être organisé pour parvenir à un consensus républicain qui garantisse la paix civile et les libertés du citoyen". Il a souligné à ce titre qu'"il ne peut y avoir de combat démocratique équitable sans l'élimination du fléau de la fraude qui provoque ou aggrave différents éléments constitutifs de la crise qui nous endeuille". Pour le RCD, "la fraude électorale pervertit l'expression citoyenne, pollue le climat politique qui dérape dans la surenchère et la confusion et discrédite et déstabilise durablement les institutions de l'Etat républicain". Pour éviter cette situation, le parti réitère sa proposition de "dessaisir" le ministère de l'Intérieur de l'organisation des élections et de la confier à "une structure autonome". Il estime aussi qu'il faut impliquer la société civile dans l'observation du scrutin. M.Belabes a affirmé que "la priorité de l'heure, la seule urgence politique qui vaille, est de mobiliser pour rassembler tous les segments politiques et sociaux, sans distinction de sensibilité, pour arracher les conditions d'une élection organisée par une instance autonome dans la transparence et la libre expression des citoyens". Il s'agit, selon lui, "d'arracher et d'imposer des garanties pour le respect du choix citoyen (...)".