1 femme sur 2 se colore les cheveux. Certains experts mettent en cause des composants des produits qui seraient responsables d'allergies ou d'autres maladies. 1 femme sur 2 se colore les cheveux. Certains experts mettent en cause des composants des produits qui seraient responsables d'allergies ou d'autres maladies. La coloration répétée des cheveux pourrait représenter des dangers pour la santé. En effet des ingrédients allergisants sont pointés du doigt, des risques de cancer sont mentionnés. Une femme sur deux se colore les cheveux. Certains experts mettent en cause des composants des produits qui seraient responsables d'allergies ou d'autres maladies. Parmi les ingrédients pointés du doigt dans une coloration, il y a la paraphénylènediamine (PPD), un allergène notoire de la famille des amines aromatiques. Les allergies à la PPD peuvent être sévères. Les fabricants s'engagent à réduire son taux (2 %) dans les colorations, mais pas à la supprimer. Des allergies à la paraphénylènediamine La PPD permet les colorations foncées et la couverture des cheveux blancs. Les colorations claires (décolorations) ne présentent pas le même risque, puisqu'elles ne contiennent pas de PPD. Cet ingrédient est aussi présent en grande concentration dans les tatouages au henné noir. Résultat, les cas d'allergies à ce type de tatouage sont nombreux. Et surtout, les femmes qui y ont réagi se voient ensuite privées de coloration, du fait de la PPD. Le résorcinol est aussi incriminé dans des cas d'allergies à la coloration. Son rôle est de soulever les écailles et permettre aux pigments colorants d'agir. Face à ces risques, les professionnels se veulent rassurants. Il est vrai que les produits ont évolué et qu'un "grand ménage" a été fait à la fin des années 70, quand nombre d'ingrédients très allergisants ont été supprimés des formulations. Mais il en reste. La coloration des cheveux, déconseillée aux moins de 16 ans Une nouvelle législation européenne concernant l'étiquetage est entrée en application depuis novembre 2011. Il est indiqué que ces colorations ne sont pas destinées aux moins de 16 ans, qu'elles ne doivent pas être utilisées sur les cils et les sourcils, ni en cas d'éruption cutanée sur le visage ou de cuir chevelu irrité. Concernant le test à faire 48 heures avant, les avis sont mitigés. L'absence de réaction à une touche d'essai ne garantit pas l'absence de réaction à la coloration, car des réactions d'allergie retardée peuvent survenir 12 ou 15 jours après. Risques de cancer pour les professionnels de la coiffure ? Pour les professionnels de la coiffure, le risque de cancer est mentionné. Le Circ (Centre international de recherche contre le cancer) a conclu en 1993 que le métier de coiffeur exposait à un risque "probablement cancérogène" pour les hommes. Il s'agit essentiellement d'un risque de cancer de la vessie.Qu'en est-il des femmes qui se colorent les cheveux chaque mois ? Les études sont contradictoires. « La vérité, c'est que l'on n'en sait rien, répond Marie-France Corre, consultante spécialisée en produits de consommation. Et même si le risque pour la santé est minime mais réel, faisons – comme pour les médicaments – une balance bénéfice/risque. Car une femme qui cache ses cheveux blancs gagne en confiance en elle, et ce peut être un réel facteur de bien-être... avec un bénéfice sur la santé. » La peau favorise la pénétration des actifs Le Pr Dominique Belpomme, cancérologue, fervent partisan des produits naturels, présente quant à lui un avis tranché : « La peau n'est pas une barrière de protection, elle favorise la pénétration des actifs. Pour preuve, en médecine, on se sert de patch cutané pour faire passer des actifs, car la peau agit comme un diffuseur. Et ces actifs cancérigènes contenus dans la coloration – principalement les amines aromatiques – présentent un danger réel en raison de leur faible dose. Car c'est justement ces faibles doses, mais répétées de façon chronique, qui augmentent le risque. » La répétition entraîne un risque toxique Nos experts s'accordent sur un point : c'est la chronicité qui fait le risque. Or, une femme qui cache des cheveux blancs à 35/40 ans va refaire une coloration chaque mois, pendant des années. « S'il y a bien une mesure de prudence à prendre, c'est vis-à-vis des jeunes filles, qui se colorent les cheveux de plus en plus tôt, explique Marie-France Corre. Plus tard arrive la première coloration, mieux c'est. Même conseil de prudence vis-à-vis des femmes enceintes. » C'est un peu comme si l'on avait un capital toxique dont on userait avec le maximum de parcimonie. La coloration répétée des cheveux pourrait représenter des dangers pour la santé. En effet des ingrédients allergisants sont pointés du doigt, des risques de cancer sont mentionnés. Une femme sur deux se colore les cheveux. Certains experts mettent en cause des composants des produits qui seraient responsables d'allergies ou d'autres maladies. Parmi les ingrédients pointés du doigt dans une coloration, il y a la paraphénylènediamine (PPD), un allergène notoire de la famille des amines aromatiques. Les allergies à la PPD peuvent être sévères. Les fabricants s'engagent à réduire son taux (2 %) dans les colorations, mais pas à la supprimer. Des allergies à la paraphénylènediamine La PPD permet les colorations foncées et la couverture des cheveux blancs. Les colorations claires (décolorations) ne présentent pas le même risque, puisqu'elles ne contiennent pas de PPD. Cet ingrédient est aussi présent en grande concentration dans les tatouages au henné noir. Résultat, les cas d'allergies à ce type de tatouage sont nombreux. Et surtout, les femmes qui y ont réagi se voient ensuite privées de coloration, du fait de la PPD. Le résorcinol est aussi incriminé dans des cas d'allergies à la coloration. Son rôle est de soulever les écailles et permettre aux pigments colorants d'agir. Face à ces risques, les professionnels se veulent rassurants. Il est vrai que les produits ont évolué et qu'un "grand ménage" a été fait à la fin des années 70, quand nombre d'ingrédients très allergisants ont été supprimés des formulations. Mais il en reste. La coloration des cheveux, déconseillée aux moins de 16 ans Une nouvelle législation européenne concernant l'étiquetage est entrée en application depuis novembre 2011. Il est indiqué que ces colorations ne sont pas destinées aux moins de 16 ans, qu'elles ne doivent pas être utilisées sur les cils et les sourcils, ni en cas d'éruption cutanée sur le visage ou de cuir chevelu irrité. Concernant le test à faire 48 heures avant, les avis sont mitigés. L'absence de réaction à une touche d'essai ne garantit pas l'absence de réaction à la coloration, car des réactions d'allergie retardée peuvent survenir 12 ou 15 jours après. Risques de cancer pour les professionnels de la coiffure ? Pour les professionnels de la coiffure, le risque de cancer est mentionné. Le Circ (Centre international de recherche contre le cancer) a conclu en 1993 que le métier de coiffeur exposait à un risque "probablement cancérogène" pour les hommes. Il s'agit essentiellement d'un risque de cancer de la vessie.Qu'en est-il des femmes qui se colorent les cheveux chaque mois ? Les études sont contradictoires. « La vérité, c'est que l'on n'en sait rien, répond Marie-France Corre, consultante spécialisée en produits de consommation. Et même si le risque pour la santé est minime mais réel, faisons – comme pour les médicaments – une balance bénéfice/risque. Car une femme qui cache ses cheveux blancs gagne en confiance en elle, et ce peut être un réel facteur de bien-être... avec un bénéfice sur la santé. » La peau favorise la pénétration des actifs Le Pr Dominique Belpomme, cancérologue, fervent partisan des produits naturels, présente quant à lui un avis tranché : « La peau n'est pas une barrière de protection, elle favorise la pénétration des actifs. Pour preuve, en médecine, on se sert de patch cutané pour faire passer des actifs, car la peau agit comme un diffuseur. Et ces actifs cancérigènes contenus dans la coloration – principalement les amines aromatiques – présentent un danger réel en raison de leur faible dose. Car c'est justement ces faibles doses, mais répétées de façon chronique, qui augmentent le risque. » La répétition entraîne un risque toxique Nos experts s'accordent sur un point : c'est la chronicité qui fait le risque. Or, une femme qui cache des cheveux blancs à 35/40 ans va refaire une coloration chaque mois, pendant des années. « S'il y a bien une mesure de prudence à prendre, c'est vis-à-vis des jeunes filles, qui se colorent les cheveux de plus en plus tôt, explique Marie-France Corre. Plus tard arrive la première coloration, mieux c'est. Même conseil de prudence vis-à-vis des femmes enceintes. » C'est un peu comme si l'on avait un capital toxique dont on userait avec le maximum de parcimonie.