Le tourisme reste le secteur qui continue d'enregistrer un retard dans un contexte où l'Algérie dispose d'argent et d'atouts pour faire le plein des saisons touristiques. La destination algérienne, qui reste à construire, peine à attirer les touristes étrangers. Un sérieux effort de marketing et d'image doit être mené dans ce sens. Le tourisme reste le secteur qui continue d'enregistrer un retard dans un contexte où l'Algérie dispose d'argent et d'atouts pour faire le plein des saisons touristiques. La destination algérienne, qui reste à construire, peine à attirer les touristes étrangers. Un sérieux effort de marketing et d'image doit être mené dans ce sens. Pourtant, le plan quinquennal 2010-2014 a retenu un montant d'investissement de 270 milliards DA (2 milliards d'euros) dans le cadre de l'investissement des nouveaux projets. Au total, ce sont 730 projets en cours de réalisation et 205 zones d'expansion touristiques à mettre en valeur, en sus des 200 sources thermales recensées. Il faut dire qu'à la lumière de ces chiffres, l'Algérie ne manque pas d'atouts. Bien au contraire, un pays qui regorge de sites et monuments historiques, d'une côte balnéaire attractive, d'un grand erg du Sahara avec des paysages éblouissants. C'est dire que la nature a bien gâté le pays. Mais les experts s'accordent à relever les carences qui bloquent un secteur qui devait être une alternative à l'après-pétrole. Tout d'abord, il y a lieu de relever que le nombre des flux de touristes étrangers reste des plus faibles avec un maximum d'entrée de 1 million de touristes qui entament de courts séjours. La bonne proportion est constituée d'émigrés algériens qui profitent des vacances au bercail ou de visites familiales durant la saison estivale. Les capacités d'accueil restent également insuffisantes pour héberger de grands flux de touristes. Ce n'est que ces dernières années qu'un plan de redressement du secteur avait prévu de doubler les capacités d'accueil à près de 200.000 lits à moyen terme. Mais il faudrait redoubler d'efforts en dégageant les assiettes de terrain et "débureaucratiser les procédures" afin d'attirer les investisseurs nationaux et étrangers. L'autre point qu'il faut relever est celui de la prestation de service qui est en deçà des standards de qualité. De plus, les touristes nationaux et étrangers se plaignent constamment de "comportements irascibles" qui font fuir ces derniers vers d'autres destinations. Et c'est là où "la mentalité devrait changer" au profit d'un personnel formé et recyclé. En dernier ressort, la destination Algérie qui se construit au forceps n'est pas un simple slogan destiné à la consommation. C'est un travail laborieux qui nécessite, de l'aveu de plusieurs responsables et experts, un effort dans le marketing touristique, l'implication des acteurs (agences de voyages, investisseurs locaux, promoteurs institutionnels...) dans la mise en valeur du potentiel touristique disponible. Il faut ajouter à cela, la nécessité de revaloriser tous les genres touristiques (culturel, historique, cultuel, bivouac saharien) qui peuvent garantir des recettes supplémentaires et constituer les futurs îlots d'investissement. Cette opération vise à encourager le partenariat, à transférer les expertises et à améliorer la qualité et le professionnalisme en matière de services et de gestion hôtelière en Algérie. Pourtant, le plan quinquennal 2010-2014 a retenu un montant d'investissement de 270 milliards DA (2 milliards d'euros) dans le cadre de l'investissement des nouveaux projets. Au total, ce sont 730 projets en cours de réalisation et 205 zones d'expansion touristiques à mettre en valeur, en sus des 200 sources thermales recensées. Il faut dire qu'à la lumière de ces chiffres, l'Algérie ne manque pas d'atouts. Bien au contraire, un pays qui regorge de sites et monuments historiques, d'une côte balnéaire attractive, d'un grand erg du Sahara avec des paysages éblouissants. C'est dire que la nature a bien gâté le pays. Mais les experts s'accordent à relever les carences qui bloquent un secteur qui devait être une alternative à l'après-pétrole. Tout d'abord, il y a lieu de relever que le nombre des flux de touristes étrangers reste des plus faibles avec un maximum d'entrée de 1 million de touristes qui entament de courts séjours. La bonne proportion est constituée d'émigrés algériens qui profitent des vacances au bercail ou de visites familiales durant la saison estivale. Les capacités d'accueil restent également insuffisantes pour héberger de grands flux de touristes. Ce n'est que ces dernières années qu'un plan de redressement du secteur avait prévu de doubler les capacités d'accueil à près de 200.000 lits à moyen terme. Mais il faudrait redoubler d'efforts en dégageant les assiettes de terrain et "débureaucratiser les procédures" afin d'attirer les investisseurs nationaux et étrangers. L'autre point qu'il faut relever est celui de la prestation de service qui est en deçà des standards de qualité. De plus, les touristes nationaux et étrangers se plaignent constamment de "comportements irascibles" qui font fuir ces derniers vers d'autres destinations. Et c'est là où "la mentalité devrait changer" au profit d'un personnel formé et recyclé. En dernier ressort, la destination Algérie qui se construit au forceps n'est pas un simple slogan destiné à la consommation. C'est un travail laborieux qui nécessite, de l'aveu de plusieurs responsables et experts, un effort dans le marketing touristique, l'implication des acteurs (agences de voyages, investisseurs locaux, promoteurs institutionnels...) dans la mise en valeur du potentiel touristique disponible. Il faut ajouter à cela, la nécessité de revaloriser tous les genres touristiques (culturel, historique, cultuel, bivouac saharien) qui peuvent garantir des recettes supplémentaires et constituer les futurs îlots d'investissement. Cette opération vise à encourager le partenariat, à transférer les expertises et à améliorer la qualité et le professionnalisme en matière de services et de gestion hôtelière en Algérie.