La Banque centrale du Japon (BoJ) a décidé vendredi, à l'unanimité de ses neuf membres, de maintenir en l'état sa politique monétaire ultra-accommodante et a confirmé son diagnostic sur l'économie japonaise. La Banque centrale du Japon (BoJ) a décidé vendredi, à l'unanimité de ses neuf membres, de maintenir en l'état sa politique monétaire ultra-accommodante et a confirmé son diagnostic sur l'économie japonaise. L'institut d'émission prévoit toujours d'élever la base monétaire d'un montant de l'ordre de 60 à 70.000 milliards de yens (455 à 530 milliards d'euros) par an et estime que le Japon est en phase de reprise modérée. En pratique, la BoJ indique qu'elle va continuer "d'acheter des obligations d'Etat de sorte que son stock s'accroisse d'environ 50.000 milliards de yens (380 milliards d'euros) par an", ainsi que d'autres titres plus risqués tels que des fonds côtés en Bourse (ETF) ou des fonds communs immobiliers japonais (J-REIT). Cette politique vise à doubler en l'espace de deux ans la base monétaire, c'est-à-dire grosso modo l'argent liquide en circulation et les réserves des banques, afin d'inciter ces dernières à prêter pour pousser les entreprises à investir et les consommateurs à dépenser. La bataille, menée par la Banque centrale et le gouvernement du Japon conduit par Shinzo Abe, a pour objectif d'en finir avec une quinzaine d'années de déflation handicapante. Le but ultime est de faire entrer l'économie nippone dans un cercle vertueux de hausse de l'activité, des investissements, des salaires et de la consommation, le tout sur fond de stabilité des prix définie comme correspondant à un taux d'inflation d'environ 2%. La BoJ considère que cette politique large surnommée "Abenomics" a déjà produit des effets et que le pays a amorcé une phase de "reprise modérée", tandis qu'une amélioration est perceptible à l'étranger. Les récents indicateurs montrent en effet que la croissance japonaise se redresse, tout comme le moral des entrepreneurs, et que la déflation est moins forte. La BoJ estime que l'inflation devrait se situer à court terme dans une fourchette de 0,5 à 1%, avec une progression graduelle espérée. Le comité de politique monétaire de la banque centrale a tenu jeudi et vendredi sa première réunion depuis l'annonce mardi par le Premier ministre d'une hausse prochaine de la taxe sur la consommation, un fait sur lequel sont attendus les commentaires du gouverneur. Il doit s'exprimer devant la presse un peu plus tard dans la journée. Avant qu'elle ne soit officiellement décidée, M. Kuroda avait jugé qu'une augmentation de cet équivalent de la TVA française ne pénaliserait pas fortement l'économie nippone. Il s'est en outre toujours dit ''disposé à avancer des pions plus loin si d'aventure la situation l'exigeait''. M. Kuroda devrait aussi être interrogé sur les conséquences possibles sur l'économie nippone et le marché des changes du blocage budgétaire américain. L'institut d'émission prévoit toujours d'élever la base monétaire d'un montant de l'ordre de 60 à 70.000 milliards de yens (455 à 530 milliards d'euros) par an et estime que le Japon est en phase de reprise modérée. En pratique, la BoJ indique qu'elle va continuer "d'acheter des obligations d'Etat de sorte que son stock s'accroisse d'environ 50.000 milliards de yens (380 milliards d'euros) par an", ainsi que d'autres titres plus risqués tels que des fonds côtés en Bourse (ETF) ou des fonds communs immobiliers japonais (J-REIT). Cette politique vise à doubler en l'espace de deux ans la base monétaire, c'est-à-dire grosso modo l'argent liquide en circulation et les réserves des banques, afin d'inciter ces dernières à prêter pour pousser les entreprises à investir et les consommateurs à dépenser. La bataille, menée par la Banque centrale et le gouvernement du Japon conduit par Shinzo Abe, a pour objectif d'en finir avec une quinzaine d'années de déflation handicapante. Le but ultime est de faire entrer l'économie nippone dans un cercle vertueux de hausse de l'activité, des investissements, des salaires et de la consommation, le tout sur fond de stabilité des prix définie comme correspondant à un taux d'inflation d'environ 2%. La BoJ considère que cette politique large surnommée "Abenomics" a déjà produit des effets et que le pays a amorcé une phase de "reprise modérée", tandis qu'une amélioration est perceptible à l'étranger. Les récents indicateurs montrent en effet que la croissance japonaise se redresse, tout comme le moral des entrepreneurs, et que la déflation est moins forte. La BoJ estime que l'inflation devrait se situer à court terme dans une fourchette de 0,5 à 1%, avec une progression graduelle espérée. Le comité de politique monétaire de la banque centrale a tenu jeudi et vendredi sa première réunion depuis l'annonce mardi par le Premier ministre d'une hausse prochaine de la taxe sur la consommation, un fait sur lequel sont attendus les commentaires du gouverneur. Il doit s'exprimer devant la presse un peu plus tard dans la journée. Avant qu'elle ne soit officiellement décidée, M. Kuroda avait jugé qu'une augmentation de cet équivalent de la TVA française ne pénaliserait pas fortement l'économie nippone. Il s'est en outre toujours dit ''disposé à avancer des pions plus loin si d'aventure la situation l'exigeait''. M. Kuroda devrait aussi être interrogé sur les conséquences possibles sur l'économie nippone et le marché des changes du blocage budgétaire américain.