Une partie des écoles sera certainement paralysée demain. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (Cnapeste) a en effet maintenu son mot d'ordre de grève, lancé la semaine dernière. Tous les paliers de l'éducation nationale, et donc pas uniquement le secondaire, seront concernés par cet appel. Une partie des écoles sera certainement paralysée demain. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (Cnapeste) a en effet maintenu son mot d'ordre de grève, lancé la semaine dernière. Tous les paliers de l'éducation nationale, et donc pas uniquement le secondaire, seront concernés par cet appel. Ce syndicat, qui est fortement implanté dans les lycées, a élargi sa représentation aux cycles primaire et moyen. « Malheureusement le ministère s'est cantonné dans le silence et n'a pas voulu ouvrir le dialogue avec nous puisqu'il n'y a eu aucun contact jusqu'à maintenant » dira, hier, le coordinateur national du Cnapeste, Nouar Larbi, lors d'une conférence de presse, ajoutant que « ceux qui ne s'intéressent pas aux droits des élèves ce sont finalement les bureaucrates du ministère ». Et de préciser « qu'à travers cette grève ouverte nous voulions mettre les clés de la solution entre les mains du ministère qui peut ainsi mettre fin au débrayage juste en faisant montre de sa volonté de satisfaire les revendications de notre syndicat ». Le Cnapeste a, pour rappel, appelé à une grève d'une journée reconductible automatiquement dès lors que les revendications ne sont pas satisfaites. En termes plus clairs c'est une grève illimitée à travers laquelle le syndicat veut mettre la pression sur le ministère de l'Education nationale. De plus le syndicat a aussi appelé à un rassemblement national devant le ministre de l'Education le 9 octobre. Nouar Larbi a fait état de la désillusion de son syndicat du moment que le ministère de Abdelatif Baba Ahmed est resté sourd aux incessants appels afin de trouver les solutions aux problèmes posés. « Maintenant on porte atteinte aux libertés syndicales. Deux de nos délégués, l'un à Bouira et l'autre à Mostaganem, ont été tout simplement radiés, alors que des poursuites judiciaires sont engagées contre de nombreux délégués du Cnapeste, comme c'est le cas à Constantine et Chlef par exemple » a indiqué le conférencier tout en précisant que « les harcèlements de l'administration se sont accentuées et ce contrairement aux conventions internationales signées par l'Algérie ainsi que les dispositions de la loi 90-14 ». Nouar Larbi est ensuite revenu longuement sur les revendications défendues par le syndicat. Il est ainsi question de la révision et de l'application du statut particulier, du logement, de la médecine du travail et du dossier des œuvres sociales. Le syndicat exige le règlement de la question pendante des professeurs de l'enseignement technique, des professeurs de l'enseignement moyen et des instituteurs du primaire et ce, en les intégrant dans des grades stables comme le stipule le statut particulier. Il est aussi exigé l'octroi de la prime de zone en fonction du nouveau salaire de base et ce avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. S'agissant de l'épineuse question du logement le syndicat plaide pour la nécessité de dégager un quota pour les enseignants et d'accorder des logements sociaux aux enseignants du sud du pays. Ce syndicat, qui est fortement implanté dans les lycées, a élargi sa représentation aux cycles primaire et moyen. « Malheureusement le ministère s'est cantonné dans le silence et n'a pas voulu ouvrir le dialogue avec nous puisqu'il n'y a eu aucun contact jusqu'à maintenant » dira, hier, le coordinateur national du Cnapeste, Nouar Larbi, lors d'une conférence de presse, ajoutant que « ceux qui ne s'intéressent pas aux droits des élèves ce sont finalement les bureaucrates du ministère ». Et de préciser « qu'à travers cette grève ouverte nous voulions mettre les clés de la solution entre les mains du ministère qui peut ainsi mettre fin au débrayage juste en faisant montre de sa volonté de satisfaire les revendications de notre syndicat ». Le Cnapeste a, pour rappel, appelé à une grève d'une journée reconductible automatiquement dès lors que les revendications ne sont pas satisfaites. En termes plus clairs c'est une grève illimitée à travers laquelle le syndicat veut mettre la pression sur le ministère de l'Education nationale. De plus le syndicat a aussi appelé à un rassemblement national devant le ministre de l'Education le 9 octobre. Nouar Larbi a fait état de la désillusion de son syndicat du moment que le ministère de Abdelatif Baba Ahmed est resté sourd aux incessants appels afin de trouver les solutions aux problèmes posés. « Maintenant on porte atteinte aux libertés syndicales. Deux de nos délégués, l'un à Bouira et l'autre à Mostaganem, ont été tout simplement radiés, alors que des poursuites judiciaires sont engagées contre de nombreux délégués du Cnapeste, comme c'est le cas à Constantine et Chlef par exemple » a indiqué le conférencier tout en précisant que « les harcèlements de l'administration se sont accentuées et ce contrairement aux conventions internationales signées par l'Algérie ainsi que les dispositions de la loi 90-14 ». Nouar Larbi est ensuite revenu longuement sur les revendications défendues par le syndicat. Il est ainsi question de la révision et de l'application du statut particulier, du logement, de la médecine du travail et du dossier des œuvres sociales. Le syndicat exige le règlement de la question pendante des professeurs de l'enseignement technique, des professeurs de l'enseignement moyen et des instituteurs du primaire et ce, en les intégrant dans des grades stables comme le stipule le statut particulier. Il est aussi exigé l'octroi de la prime de zone en fonction du nouveau salaire de base et ce avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. S'agissant de l'épineuse question du logement le syndicat plaide pour la nécessité de dégager un quota pour les enseignants et d'accorder des logements sociaux aux enseignants du sud du pays.