Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, a défendu la politique du gouvernement en matière d'emploi. Une politique que critiquent beaucoup d'analystes notamment lorsqu'il s'agit des différents dispositifs d'emploi mis en œuvre afin de résorber le chômage. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, a défendu la politique du gouvernement en matière d'emploi. Une politique que critiquent beaucoup d'analystes notamment lorsqu'il s'agit des différents dispositifs d'emploi mis en œuvre afin de résorber le chômage. Il est surtout reproché au gouvernement de faire dans le social au détriment de l'aspect économique et ce, en instruisant les entreprises publiques afin de recruter les jeunes. "Faux" rétorque Benmeradi ajoutant "qu'il n'a jamais été question d'encourager les entreprises à faire des recrutements de ce genre". Pour le ministre du Travail, qui s'exprimait hier sur les ondes de la radio Chaîne III de la Radio nationale dans le cadre de l'émission L'invité de la rédaction, "ce n'est pas pour préserver la paix sociale, ce d'autant que cela se fait dans tous les pays du monde quand il y a crise" qui, en guise d'illustration, donna l'exemple du New deal aux Etats-Unis dans les années 30 du siècle dernier. Et au ministre de donner quelques chiffres sur la création d'emplois dans le cadre justement de ces dispositifs. Ainsi, selon l'invité de la radio il y a eu 4 millions d'emplois cré2s depuis 2008 et pas moins de 270.000 entreprises dans le cadre de l'Ansej et du Cnac. Dans le cadre du Dispositif d'aide à l'insertion professionnalités (DAIP) 3 millions d'emplois ont été créés en 5 années et 1,5 million d'emplois sont toujours préservés. "C'est des créations d'emplois nettes et c'est des chiffres incontestables", assène le ministre en précisant que "le taux de mortalité des nouvelles entreprises oscille entre 5% et 10%". Benmeradi conteste aussi les thèses selon lesquelles le gouvernement avance de faux chiffres s'agissant du chômage. Des chiffres qui se basent sur les données de l'Office national des statistiques (ONS), lui-même repris par le FMI. Mohamed Benmeradi reconnaît toutefois que lors du lancement de certains dispositifs (2008, 2009, 2010 et 2011), le DAIP notamment, il y a eu beaucoup de recrutements dans les administration publiques. Mais cette tendance s'est inversée depuis deux années grâce au contrat de travail aidé et les entreprises économiques sont de plus en plus concernés. A une question sur la montée au créneau justement des jeunes du pré-emploi qui aspirent à être permanisés, le ministre a indiqué que "tous les pays du monde tendent à réviser leur législation afin de rendre le marché du travail plus flexible et souple". En clair Benmeradi ne fait pas mystère de la volonté du gouvernement d'assouplir la procédure de recrutement afin de permettre aux entreprises de recourir davantage aux contrats à durée déterminée (CDD) et non aux contrats à durée indéterminée (CDI) comme c'est le cas actuellement. Et c'est apparemment cette question de la flexibilité de l'emploi qui constitue la pomme de discorde entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Ce manque de contenus, comme l'a reconnu le ministre, a déteint sur les négociations pour la révision du code du travail. Un chantier ouvert depuis de nombreuses années, rappelons-le. Ce sujet risque fort bien d'être au menu de la prochaine tripartite. Il en sera de même de l'article 87 bis. "Il n'y a pas eu de demande d'abrogation de cet article, mais une demande de sa réécriture" souligne Benmeradi qui, toutefois, reconnaît que certaines dispositions de cet article imposé dans les années 90 sont pénalisantes sur les salaires. Le gouvernement est donc prêt à lâcher du lest à ce propos. Benmeradi a, par ailleurs, laissé entendre que le gouvernement pourrait réviser le statut de l'agence nationale de l'emploi (Anem), ce qui permettra aux entreprises de recruter sans passer par son canal. C'est une revendication du patronat. Il est surtout reproché au gouvernement de faire dans le social au détriment de l'aspect économique et ce, en instruisant les entreprises publiques afin de recruter les jeunes. "Faux" rétorque Benmeradi ajoutant "qu'il n'a jamais été question d'encourager les entreprises à faire des recrutements de ce genre". Pour le ministre du Travail, qui s'exprimait hier sur les ondes de la radio Chaîne III de la Radio nationale dans le cadre de l'émission L'invité de la rédaction, "ce n'est pas pour préserver la paix sociale, ce d'autant que cela se fait dans tous les pays du monde quand il y a crise" qui, en guise d'illustration, donna l'exemple du New deal aux Etats-Unis dans les années 30 du siècle dernier. Et au ministre de donner quelques chiffres sur la création d'emplois dans le cadre justement de ces dispositifs. Ainsi, selon l'invité de la radio il y a eu 4 millions d'emplois cré2s depuis 2008 et pas moins de 270.000 entreprises dans le cadre de l'Ansej et du Cnac. Dans le cadre du Dispositif d'aide à l'insertion professionnalités (DAIP) 3 millions d'emplois ont été créés en 5 années et 1,5 million d'emplois sont toujours préservés. "C'est des créations d'emplois nettes et c'est des chiffres incontestables", assène le ministre en précisant que "le taux de mortalité des nouvelles entreprises oscille entre 5% et 10%". Benmeradi conteste aussi les thèses selon lesquelles le gouvernement avance de faux chiffres s'agissant du chômage. Des chiffres qui se basent sur les données de l'Office national des statistiques (ONS), lui-même repris par le FMI. Mohamed Benmeradi reconnaît toutefois que lors du lancement de certains dispositifs (2008, 2009, 2010 et 2011), le DAIP notamment, il y a eu beaucoup de recrutements dans les administration publiques. Mais cette tendance s'est inversée depuis deux années grâce au contrat de travail aidé et les entreprises économiques sont de plus en plus concernés. A une question sur la montée au créneau justement des jeunes du pré-emploi qui aspirent à être permanisés, le ministre a indiqué que "tous les pays du monde tendent à réviser leur législation afin de rendre le marché du travail plus flexible et souple". En clair Benmeradi ne fait pas mystère de la volonté du gouvernement d'assouplir la procédure de recrutement afin de permettre aux entreprises de recourir davantage aux contrats à durée déterminée (CDD) et non aux contrats à durée indéterminée (CDI) comme c'est le cas actuellement. Et c'est apparemment cette question de la flexibilité de l'emploi qui constitue la pomme de discorde entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Ce manque de contenus, comme l'a reconnu le ministre, a déteint sur les négociations pour la révision du code du travail. Un chantier ouvert depuis de nombreuses années, rappelons-le. Ce sujet risque fort bien d'être au menu de la prochaine tripartite. Il en sera de même de l'article 87 bis. "Il n'y a pas eu de demande d'abrogation de cet article, mais une demande de sa réécriture" souligne Benmeradi qui, toutefois, reconnaît que certaines dispositions de cet article imposé dans les années 90 sont pénalisantes sur les salaires. Le gouvernement est donc prêt à lâcher du lest à ce propos. Benmeradi a, par ailleurs, laissé entendre que le gouvernement pourrait réviser le statut de l'agence nationale de l'emploi (Anem), ce qui permettra aux entreprises de recruter sans passer par son canal. C'est une revendication du patronat.