Avril 2014 : élection présidentielle en Algérie. Plus que quelques mois pour préparer cette importante échéance dans la vie politique du pays. La classe politique s'agite. Les partis politiques, du moins ceux qui se disent «forces politiques» avancent des pions «discrètement». Avril 2014 : élection présidentielle en Algérie. Plus que quelques mois pour préparer cette importante échéance dans la vie politique du pays. La classe politique s'agite. Les partis politiques, du moins ceux qui se disent «forces politiques» avancent des pions «discrètement». Et pour cause. Ils sont dans le cirage sur les intentions réelles du président de la République de se porter ou non candidat à sa propre succession. Si le chef de l'Etat se décide à briguer un nouveau mandat, la cause est entendue pour de nombreux potentiels postulants à la magistrature suprême. Ils s'abstiendront de mettre de «l'ombre» sur la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Hormis, Ahmed Benbitour, sans attache partisane, qui a annoncé depuis des mois sa candidature pour l'élection présidentielle prochaine, aucun autre nom n'est avancé par les partis politiques représentatifs sur la scène politique nationale. On prête bien l'intention à Ali Benflis de se porter candidat pour la présidentielle. Rien de bien sûr. L'ancien chef du gouvernement qui est resté bien discret durant de longs mois après sa déconvenue des présidentielles de 2004, revient au devant de la scène ces derniers temps à la faveur de certaines manifestations politiques organisées ici et là. Il se dit aussi qu'il reçoit beaucoup de monde dans son bureau à Alger. Prépare-t-il son «entrée» politique ? Un programme politique pour s'engager dans la course ? Des alliances à conclure pour peser de tout son poids en prévision de cette échéance capitale à ne pas rater si il ne veut pas enterrer une fois pour toute son avenir politique. Il se dit aussi que Benflis est en contact avec des forces politiques, et des personnalités nationales. Lesquelles ? Aucune indiscrétion ! Ali Benflis élabore une stratégie secrète dont il n'aura pas le temps d'expliquer aux citoyens électeurs qui seront pris de court s'il annonce sa candidature. Il est vrai que l'ancien chef de l'exécutif peut compter sur une partie de la base du FLN qui lui est restée fidèle. Est-ce suffisant pour porter la bonne parole de Ali Benflis aux fins fonds du pays profond, réservoir d'électeurs qui ne rechignent pas à accomplir leur devoir civique ? C'est toute la problématique de tout candidat qui se présente à cette présidentielle bien particulière. Des présidents de partis qui sont investis par leurs bases militantes de conquérir le pouvoir s'effacent et affichent ouvertement qu'ils soutiennent la candidature de Abdelaziz Bouteflika s'il se décide de se porter candidat à sa propre succession. C'est faire de la politique politicienne, faisant fi des luttes de leurs bases militantes et des idéaux pour lesquels ils se sont engagés. Sans ambages, ils expriment leurs soutiens « indéfectible » et « inconditionnel » au président Abdelaziz Bouteflika au cas où celui-ci viendrait à briguer un nouveau mandat. Il reste les autres partis qui sont désarçonnés par l'évolution politique du pays. Ils sont bien conscients qu'il y a bien une élection présidentielle en avril prochain. Comment l'appréhender ? Ils sont dans le cirage même si une partie de l'opposition tente de s'organiser dans la perspective de la présidentielle de 2014. Un groupe des 14 partis s'est formé pour préparer une «plate-forme politique qui cadrera notre travail». C'est ce qui se dit par Ahmed Hadibi, cadre d'Ennahda. « Nous voulons aller aux élections avec un seul candidat de l'opposition », ambitionne-t-il. Réunir 14 partis pour dégager une plate-forme est dans la corde de ces partis. Quant à dégager un candidat « consensuel » pour les prochaines présidentielles, c'est une autre histoire, tant ces partis sont de différentes chapelles idéologiques. Bien particulière, à bien des égard, que cette présidentielle de 2014 qui garde jalousement ses secrets. Et pour cause. Ils sont dans le cirage sur les intentions réelles du président de la République de se porter ou non candidat à sa propre succession. Si le chef de l'Etat se décide à briguer un nouveau mandat, la cause est entendue pour de nombreux potentiels postulants à la magistrature suprême. Ils s'abstiendront de mettre de «l'ombre» sur la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Hormis, Ahmed Benbitour, sans attache partisane, qui a annoncé depuis des mois sa candidature pour l'élection présidentielle prochaine, aucun autre nom n'est avancé par les partis politiques représentatifs sur la scène politique nationale. On prête bien l'intention à Ali Benflis de se porter candidat pour la présidentielle. Rien de bien sûr. L'ancien chef du gouvernement qui est resté bien discret durant de longs mois après sa déconvenue des présidentielles de 2004, revient au devant de la scène ces derniers temps à la faveur de certaines manifestations politiques organisées ici et là. Il se dit aussi qu'il reçoit beaucoup de monde dans son bureau à Alger. Prépare-t-il son «entrée» politique ? Un programme politique pour s'engager dans la course ? Des alliances à conclure pour peser de tout son poids en prévision de cette échéance capitale à ne pas rater si il ne veut pas enterrer une fois pour toute son avenir politique. Il se dit aussi que Benflis est en contact avec des forces politiques, et des personnalités nationales. Lesquelles ? Aucune indiscrétion ! Ali Benflis élabore une stratégie secrète dont il n'aura pas le temps d'expliquer aux citoyens électeurs qui seront pris de court s'il annonce sa candidature. Il est vrai que l'ancien chef de l'exécutif peut compter sur une partie de la base du FLN qui lui est restée fidèle. Est-ce suffisant pour porter la bonne parole de Ali Benflis aux fins fonds du pays profond, réservoir d'électeurs qui ne rechignent pas à accomplir leur devoir civique ? C'est toute la problématique de tout candidat qui se présente à cette présidentielle bien particulière. Des présidents de partis qui sont investis par leurs bases militantes de conquérir le pouvoir s'effacent et affichent ouvertement qu'ils soutiennent la candidature de Abdelaziz Bouteflika s'il se décide de se porter candidat à sa propre succession. C'est faire de la politique politicienne, faisant fi des luttes de leurs bases militantes et des idéaux pour lesquels ils se sont engagés. Sans ambages, ils expriment leurs soutiens « indéfectible » et « inconditionnel » au président Abdelaziz Bouteflika au cas où celui-ci viendrait à briguer un nouveau mandat. Il reste les autres partis qui sont désarçonnés par l'évolution politique du pays. Ils sont bien conscients qu'il y a bien une élection présidentielle en avril prochain. Comment l'appréhender ? Ils sont dans le cirage même si une partie de l'opposition tente de s'organiser dans la perspective de la présidentielle de 2014. Un groupe des 14 partis s'est formé pour préparer une «plate-forme politique qui cadrera notre travail». C'est ce qui se dit par Ahmed Hadibi, cadre d'Ennahda. « Nous voulons aller aux élections avec un seul candidat de l'opposition », ambitionne-t-il. Réunir 14 partis pour dégager une plate-forme est dans la corde de ces partis. Quant à dégager un candidat « consensuel » pour les prochaines présidentielles, c'est une autre histoire, tant ces partis sont de différentes chapelles idéologiques. Bien particulière, à bien des égard, que cette présidentielle de 2014 qui garde jalousement ses secrets.