Le phénomène du dépérissement du cèdre de l'Atlas dont la progression avait été enrayée en 2005 réapparaît de nouveau au parc national de Belezma (Batna), selon le directeur de ce parc, Saïd Abderrahmani, contacté dimanche par l'APS à quelques jours de la journée nationale de l'arbre (25 octobre). Le phénomène du dépérissement du cèdre de l'Atlas dont la progression avait été enrayée en 2005 réapparaît de nouveau au parc national de Belezma (Batna), selon le directeur de ce parc, Saïd Abderrahmani, contacté dimanche par l'APS à quelques jours de la journée nationale de l'arbre (25 octobre). Les nouveaux cas de dépérissement ont été observés pour la première fois à la mi-juin dernier sur des sujets poussant le long des routes et des pistes qui traversent le parc, notamment sur les massifs de Boumerzoug et Bouredjem dont les cédraies avaient été affectées par le passé à des taux de 50 à 90%, a ajouté ce responsable, précisant que les arbres affectés présentent un feuillage "tacheté d'un rouge qui vire ensuite au jaune". Un procès-verbal de suivi a été établi au sujet de l'évolution de ce fléau qui se limite actuellement au changement de couleur du feuillage, a encore indiqué M. Abderahmani, faisant savoir que la Direction générale des forêts (DGF) a dépêché des spécialistes de l'Institut national de la recherche forestière (INRF) pour analyser la situation. Des contrôles réguliers sont effectués dans les zones où le fléau est réapparu, a également indiqué le directeur du parc de Belezma, avant de souligner que la "forme de dépérissement actuellement observée diffère quelque peu de celle constatée par le passé, qui commençait par frapper la cime de l'arbre avant de s'étendre aux autres parties en provoquant la chute des feuilles puis la mort pure et simple de l'arbre en un temps record". Les spécialistes du parc de Belezma ont cependant relevé que les causes de ce danger menaçant la cédraie de la région des Aurès sont désormais connues puisqu'il a été établi, lors des diverses rencontres organisées sur le sujet, entre 2000 et 2008, que les facteurs "pathologiques" sont principalement le déficit pluviométrique et l'augmentation des températures. Cette explication a été confirmée par une équipe de chercheurs de l'Arizona State University (Etats-Unis) qui avait visité la cédraie de Belezma en avril 2008. Les universitaires américains avaient attribué 62 % des cas de dépérissement aux périodes de sécheresse des années 1998 et 2002. La cédraie de la wilaya de Batna qui s'étend sur 7.000 hectares situés dans le parc national du Belezma a été touchée en 2003, à hauteur de 40 %, par le fléau du dépérissement. D'autres essences dont notamment le chêne vert ont commencé à repeupler les zones touchées par ce dépérissement, ont constaté les techniciens du parc de Belezma et de la conservation des forêts. En 2008, le parc de Belezma a lancé une opération d'assainissement et d'enlèvement des sujets morts sur les zones affectées sur 2.350 hectares (Talmet, Bouredjem et Boumerzoug). Plus de 30.000 m3 de bois ont été récupérés et revendus par la conservation des forêts. Les nouveaux cas de dépérissement ont été observés pour la première fois à la mi-juin dernier sur des sujets poussant le long des routes et des pistes qui traversent le parc, notamment sur les massifs de Boumerzoug et Bouredjem dont les cédraies avaient été affectées par le passé à des taux de 50 à 90%, a ajouté ce responsable, précisant que les arbres affectés présentent un feuillage "tacheté d'un rouge qui vire ensuite au jaune". Un procès-verbal de suivi a été établi au sujet de l'évolution de ce fléau qui se limite actuellement au changement de couleur du feuillage, a encore indiqué M. Abderahmani, faisant savoir que la Direction générale des forêts (DGF) a dépêché des spécialistes de l'Institut national de la recherche forestière (INRF) pour analyser la situation. Des contrôles réguliers sont effectués dans les zones où le fléau est réapparu, a également indiqué le directeur du parc de Belezma, avant de souligner que la "forme de dépérissement actuellement observée diffère quelque peu de celle constatée par le passé, qui commençait par frapper la cime de l'arbre avant de s'étendre aux autres parties en provoquant la chute des feuilles puis la mort pure et simple de l'arbre en un temps record". Les spécialistes du parc de Belezma ont cependant relevé que les causes de ce danger menaçant la cédraie de la région des Aurès sont désormais connues puisqu'il a été établi, lors des diverses rencontres organisées sur le sujet, entre 2000 et 2008, que les facteurs "pathologiques" sont principalement le déficit pluviométrique et l'augmentation des températures. Cette explication a été confirmée par une équipe de chercheurs de l'Arizona State University (Etats-Unis) qui avait visité la cédraie de Belezma en avril 2008. Les universitaires américains avaient attribué 62 % des cas de dépérissement aux périodes de sécheresse des années 1998 et 2002. La cédraie de la wilaya de Batna qui s'étend sur 7.000 hectares situés dans le parc national du Belezma a été touchée en 2003, à hauteur de 40 %, par le fléau du dépérissement. D'autres essences dont notamment le chêne vert ont commencé à repeupler les zones touchées par ce dépérissement, ont constaté les techniciens du parc de Belezma et de la conservation des forêts. En 2008, le parc de Belezma a lancé une opération d'assainissement et d'enlèvement des sujets morts sur les zones affectées sur 2.350 hectares (Talmet, Bouredjem et Boumerzoug). Plus de 30.000 m3 de bois ont été récupérés et revendus par la conservation des forêts.