Le long métrage de fiction Titi, première œuvre du cinéaste Khaled Barkat, qui relate les péripéties d'un enfant égaré qui grandit dans la rue, a été projeté à la presse lundi à Alger Le long métrage de fiction Titi, première œuvre du cinéaste Khaled Barkat, qui relate les péripéties d'un enfant égaré qui grandit dans la rue, a été projeté à la presse lundi à Alger . Le scénario entièrement en arabe dialectal, signé Khaled Barkat, relate huit ans de la vie du petit Toufik surnommé "Titi", joué par Adem Messili, qui échappe à la surveillance de ses parents, incarnés par Malika Belbey, qui a bien servi son personnage, et Mustapha Laribi, un peu moins imprégné et plus effacé. En suivant un chiot, Titi atterrit dans une famille cupide, dont le père — un rôle campé par Aziz Degga qui revient au grand écran après une longue absence — le réduit pratiquement à l'esclavage. Pour échapper à son sort, le jeune garçon prend la fuite et se retrouve à la rue où il rejoint une bande d'enfants errants et minés par la drogue, alors que, de son côté, sa mère, Zakia, sombre peu à peu dans une dépression aggravée par un décès survenu dans la famille. A ce stade du film, le réalisateur introduit un second niveau de narration pour s'attaquer au personnage du père de Titi qui, poussé par une cupidité démesurée, drogue son épouse et tente de la faire interner pour accaparer ses biens. Interviennent alors, de nouveaux personnages : deux médecins, incarnés par Aziz Boukrouni et Abdelkader Djeriou qui flairent l'arnaque du mari, un ancien policier (Ahmed Benaïssa) chargé de piéger ce dernier et le gérant d'un hammam, joué par Mohamed Arselan Lourari, un vieux monsieur qui prend Titi sous son aile et lui apprend à lire et à écrire. Si le jeu des enfants ayant incarné Titi et ses amis était "expressif, sincère et spontané", le dialogue attribué au jeune héros du film et quelque peu inapproprié, vu l'âge de Titi. Du point de vue technique, le travail de Allal Yahiaoui, qui a assuré la direction de la photo, et de Khaled Barkat, également auteur de la bande originale du film, est de meilleure facture. Avec Titi, Khaled Barkat fait son entrée dans le monde du cinéma en tant que scénariste et réalisateur, après une première expérience en tant qu'acteur dans La citadelle (1988) de Mohamed Chouikh et une carrière de chanteur et musicien dans les années 1980. D'une durée de 100 mn, cette fiction a été coproduite par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et Studio Dirah, avec le soutien du Centre national de cinématographie et de l'audiovisuel (Cnca) et celui du ministère de la Culture. . Le scénario entièrement en arabe dialectal, signé Khaled Barkat, relate huit ans de la vie du petit Toufik surnommé "Titi", joué par Adem Messili, qui échappe à la surveillance de ses parents, incarnés par Malika Belbey, qui a bien servi son personnage, et Mustapha Laribi, un peu moins imprégné et plus effacé. En suivant un chiot, Titi atterrit dans une famille cupide, dont le père — un rôle campé par Aziz Degga qui revient au grand écran après une longue absence — le réduit pratiquement à l'esclavage. Pour échapper à son sort, le jeune garçon prend la fuite et se retrouve à la rue où il rejoint une bande d'enfants errants et minés par la drogue, alors que, de son côté, sa mère, Zakia, sombre peu à peu dans une dépression aggravée par un décès survenu dans la famille. A ce stade du film, le réalisateur introduit un second niveau de narration pour s'attaquer au personnage du père de Titi qui, poussé par une cupidité démesurée, drogue son épouse et tente de la faire interner pour accaparer ses biens. Interviennent alors, de nouveaux personnages : deux médecins, incarnés par Aziz Boukrouni et Abdelkader Djeriou qui flairent l'arnaque du mari, un ancien policier (Ahmed Benaïssa) chargé de piéger ce dernier et le gérant d'un hammam, joué par Mohamed Arselan Lourari, un vieux monsieur qui prend Titi sous son aile et lui apprend à lire et à écrire. Si le jeu des enfants ayant incarné Titi et ses amis était "expressif, sincère et spontané", le dialogue attribué au jeune héros du film et quelque peu inapproprié, vu l'âge de Titi. Du point de vue technique, le travail de Allal Yahiaoui, qui a assuré la direction de la photo, et de Khaled Barkat, également auteur de la bande originale du film, est de meilleure facture. Avec Titi, Khaled Barkat fait son entrée dans le monde du cinéma en tant que scénariste et réalisateur, après une première expérience en tant qu'acteur dans La citadelle (1988) de Mohamed Chouikh et une carrière de chanteur et musicien dans les années 1980. D'une durée de 100 mn, cette fiction a été coproduite par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et Studio Dirah, avec le soutien du Centre national de cinématographie et de l'audiovisuel (Cnca) et celui du ministère de la Culture.