Seconde étape après la Mauritanie, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a fait escale au Mali dans le cadre d'une tournée dans les pays du voisinage avant de clore son périple au Niger. Au Mali, la situation sécuritaire s'est sensiblement détériorée au Nord, région frontalière de l'Algérie. Seconde étape après la Mauritanie, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a fait escale au Mali dans le cadre d'une tournée dans les pays du voisinage avant de clore son périple au Niger. Au Mali, la situation sécuritaire s'est sensiblement détériorée au Nord, région frontalière de l'Algérie. Une situation qui préoccupe grandement Alger qui a lancé une grande offensive diplomatique dans les pays du champ pour se réapproprier certaines marges de « manœuvres » qu'elle avait laissées à d'autres puissances internationales. En marge de la tournée qu'il a entamée à partir de la Mauritanie, le chef de la diplomatie algérienne dans une déclaration à la presse, a estimé que «des développements positifs ont été enregistrés après la libération du Nord malien qui était dominé par les groupes terroristes, mais le danger subsiste dans la région». «Nous sommes à pied d'œuvre pour l'élaboration d'une approche stratégique adaptée à la conjoncture à venir et nous menons, à cet effet, des consultations avec les dirigeants de ces pays», a-t-il ajouté, précisant que l'Algérie partage ses idées avec la Mauritanie, le Mali et le Niger. L'arrivée de Ramtane Lamamra au Mali coïncide avec le lancement de l'armée française de l'opération « Hydre » au Mali. Sur le plan militaire et auquel l'Algérie refuse de participer, cette opération a pour but "de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence", a annoncé, jeudi, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées françaises. Les forces maliennes et la Minusma y participent également."Nous avons engagé, avec l'armée malienne et la Minusma (Force de l'ONU au Mali), une opération de grande ampleur au nord et au sud de la boucle du Niger", a déclaré, jeudi 24 octobre, le porte-parole de l'état-major des armées françaises. "Plusieurs centaines" de soldats français sont engagés, de l'ordre d'un "bataillon", a déclaré le colonel Jaron, sans préciser le nombre total de militaires impliqués. Sur le plan politique, l'Algérie fait feu de tout bois pour promouvoir la stabilité, la paix et le développement de la région par la concertation et le dialogue dans la région. Une mission difficile, complexe de par ses ramifications mais pas impossible. La région est fragilisée par des conflits souvent sanglants qui mettent la stabilité des pays en danger permanent. C'est le sens de sa visite au Mali où il a eu des entretiens, vendredi soir, avec les différents responsables politiques maliens, notamment son homologue Oumar Tatamly. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'entretien qu'il a eu avec Oumar Tatamly, Ramtane Lamamra a indiqué avoir passé en revue avec le Premier ministre malien « les défis et les échéances qui se présentent aux deux pays, ainsi que les axes d'effort sur lesquels nous déployons nos actions ». Il souligne que les deux parties ont également « envisagé les créneaux dans lesquels la contribution de l'Algérie peut se faire pour la consolidation de la paix, le développement des régions du nord et la promotion de la réconciliation nationale en vue d'une sortie de crise effective pouvant ouvrir des perspectives prometteuses au Mali». "Cet effort et cette consultation fraternelle, a-t-il ajouté, vont se poursuivre et doivent pouvoir aller en s'amplifiant pour davantage de paix, de réconciliation et de développement au Mali et dans la région". Peu après, le chef de la diplomatie algérienne qui a eu une séance de travail avec le Premier ministre, Oumar Tatamly, et des membres du gouvernement malien, s'est entretenu avec le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, chef de la Mission internationale intégrée pour la stabilité au Mali (Minusma), Bert Koenders. Il devait être reçu hier par le président malien, Ibrahim Boubacar Keita et aura des entretiens respectivement avec le ministre de la Défense, Soumeylou Maiga, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Sidi Ould Mohamed, ainsi qu'avec le haut représentant de l'Union africaine pour le Mali, Pierre Buyoya. Une situation qui préoccupe grandement Alger qui a lancé une grande offensive diplomatique dans les pays du champ pour se réapproprier certaines marges de « manœuvres » qu'elle avait laissées à d'autres puissances internationales. En marge de la tournée qu'il a entamée à partir de la Mauritanie, le chef de la diplomatie algérienne dans une déclaration à la presse, a estimé que «des développements positifs ont été enregistrés après la libération du Nord malien qui était dominé par les groupes terroristes, mais le danger subsiste dans la région». «Nous sommes à pied d'œuvre pour l'élaboration d'une approche stratégique adaptée à la conjoncture à venir et nous menons, à cet effet, des consultations avec les dirigeants de ces pays», a-t-il ajouté, précisant que l'Algérie partage ses idées avec la Mauritanie, le Mali et le Niger. L'arrivée de Ramtane Lamamra au Mali coïncide avec le lancement de l'armée française de l'opération « Hydre » au Mali. Sur le plan militaire et auquel l'Algérie refuse de participer, cette opération a pour but "de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence", a annoncé, jeudi, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées françaises. Les forces maliennes et la Minusma y participent également."Nous avons engagé, avec l'armée malienne et la Minusma (Force de l'ONU au Mali), une opération de grande ampleur au nord et au sud de la boucle du Niger", a déclaré, jeudi 24 octobre, le porte-parole de l'état-major des armées françaises. "Plusieurs centaines" de soldats français sont engagés, de l'ordre d'un "bataillon", a déclaré le colonel Jaron, sans préciser le nombre total de militaires impliqués. Sur le plan politique, l'Algérie fait feu de tout bois pour promouvoir la stabilité, la paix et le développement de la région par la concertation et le dialogue dans la région. Une mission difficile, complexe de par ses ramifications mais pas impossible. La région est fragilisée par des conflits souvent sanglants qui mettent la stabilité des pays en danger permanent. C'est le sens de sa visite au Mali où il a eu des entretiens, vendredi soir, avec les différents responsables politiques maliens, notamment son homologue Oumar Tatamly. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'entretien qu'il a eu avec Oumar Tatamly, Ramtane Lamamra a indiqué avoir passé en revue avec le Premier ministre malien « les défis et les échéances qui se présentent aux deux pays, ainsi que les axes d'effort sur lesquels nous déployons nos actions ». Il souligne que les deux parties ont également « envisagé les créneaux dans lesquels la contribution de l'Algérie peut se faire pour la consolidation de la paix, le développement des régions du nord et la promotion de la réconciliation nationale en vue d'une sortie de crise effective pouvant ouvrir des perspectives prometteuses au Mali». "Cet effort et cette consultation fraternelle, a-t-il ajouté, vont se poursuivre et doivent pouvoir aller en s'amplifiant pour davantage de paix, de réconciliation et de développement au Mali et dans la région". Peu après, le chef de la diplomatie algérienne qui a eu une séance de travail avec le Premier ministre, Oumar Tatamly, et des membres du gouvernement malien, s'est entretenu avec le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, chef de la Mission internationale intégrée pour la stabilité au Mali (Minusma), Bert Koenders. Il devait être reçu hier par le président malien, Ibrahim Boubacar Keita et aura des entretiens respectivement avec le ministre de la Défense, Soumeylou Maiga, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Sidi Ould Mohamed, ainsi qu'avec le haut représentant de l'Union africaine pour le Mali, Pierre Buyoya.