La dépréciation du dinar va avoir un impact sur la consommation des ménages. Des experts relèvent pour la plupart que la récente décision de la Banque d'Algérie va se traduire par une augmentation des prix de quelques produits agro-alimentaires. Mais les produits de base ne seront pas touchés. La dépréciation du dinar va avoir un impact sur la consommation des ménages. Des experts relèvent pour la plupart que la récente décision de la Banque d'Algérie va se traduire par une augmentation des prix de quelques produits agro-alimentaires. Mais les produits de base ne seront pas touchés. Pour contrer les importations qui sont devenues coûteuses pour l'économie nationale, la Banque d'Algérie motive la dévaluation du dinar de 10% comme une sorte de frein à l'importation et mettre ainsi le niveau de change par rapport aux exportations libellées en dollars alors que les importations se font en euro. Aussi, est-il indiqué dans un récent rapport de la Banque centrale que «la dévaluation du dinar a pour but d'exercer une pression sur l'inflation» et de la réguler. Mohamed Laksaci qui a eu à s'exprimer sur le sujet rejoint le ministre des Finances sur «la décision de la dévaluation qui résulte pour un différentiel entre le taux d'inflation en Algérie et celui en vigueur dans le reste du monde». Une explication technique qui cache mal les incidences d'une telle dépréciation Il s'avère que cette nouvelle dévaluation va se traduire par un renchérissement de certains produits comme le beurre, le lait UHT, les produits détergents et va épargner les produits de base. Ces derniers comme la semoule, la farine et le lait en sachet vont maintenir leurs prix habituels en raison du maintien de leurs subventions. Pour Abdelhak Lamiri, expert international en management, «l'Etat continuera à dépenser plus pour les subventions comme conséquence de la dévaluation du dinar». Donc pour apaiser le front social déjà en ébullition, le gouvernement va selon cet expert «mettre une cagnotte pour les dépenses des ménages». Même constat chez l'expert Mebtoul qui relève la relation entre subvention des prix et maîtrise de l'inflation. Même si le taux sera entre 4 et 5% selon les projections du ministère des Finances, il y a lieu de s'interroger sur la hausse actuelle de certains produits dont les produits agricoles frais, les viandes rouges et blanches sont le plus frappées. C'est ce qui inquiète d'ailleurs les ménages au point que le fossé est creusé pour la parité pouvoir d'achat et salaires. Toutefois, pour minimiser l'impact de la dépréciation sur les prix de produits de large consommation, le premier argentier du pays a laissé entendre que "dès que le taux d'inflation prévu à 4% et que le différentiel entre ce taux et celui du reste du monde est résorbé, le dinar pourra s'apprécier à nouveau". Selon les prévisions, cette situation va durer des mois pour un retour à la normale. De plus, la Banque d'Algérie tient également à rassurer l'opinion publique sur le maintien d'un équilibre du dinar malgré la volatilité des cours externes qui sont étroitement corrélés avec la monnaie nationale. Pour contrer les importations qui sont devenues coûteuses pour l'économie nationale, la Banque d'Algérie motive la dévaluation du dinar de 10% comme une sorte de frein à l'importation et mettre ainsi le niveau de change par rapport aux exportations libellées en dollars alors que les importations se font en euro. Aussi, est-il indiqué dans un récent rapport de la Banque centrale que «la dévaluation du dinar a pour but d'exercer une pression sur l'inflation» et de la réguler. Mohamed Laksaci qui a eu à s'exprimer sur le sujet rejoint le ministre des Finances sur «la décision de la dévaluation qui résulte pour un différentiel entre le taux d'inflation en Algérie et celui en vigueur dans le reste du monde». Une explication technique qui cache mal les incidences d'une telle dépréciation Il s'avère que cette nouvelle dévaluation va se traduire par un renchérissement de certains produits comme le beurre, le lait UHT, les produits détergents et va épargner les produits de base. Ces derniers comme la semoule, la farine et le lait en sachet vont maintenir leurs prix habituels en raison du maintien de leurs subventions. Pour Abdelhak Lamiri, expert international en management, «l'Etat continuera à dépenser plus pour les subventions comme conséquence de la dévaluation du dinar». Donc pour apaiser le front social déjà en ébullition, le gouvernement va selon cet expert «mettre une cagnotte pour les dépenses des ménages». Même constat chez l'expert Mebtoul qui relève la relation entre subvention des prix et maîtrise de l'inflation. Même si le taux sera entre 4 et 5% selon les projections du ministère des Finances, il y a lieu de s'interroger sur la hausse actuelle de certains produits dont les produits agricoles frais, les viandes rouges et blanches sont le plus frappées. C'est ce qui inquiète d'ailleurs les ménages au point que le fossé est creusé pour la parité pouvoir d'achat et salaires. Toutefois, pour minimiser l'impact de la dépréciation sur les prix de produits de large consommation, le premier argentier du pays a laissé entendre que "dès que le taux d'inflation prévu à 4% et que le différentiel entre ce taux et celui du reste du monde est résorbé, le dinar pourra s'apprécier à nouveau". Selon les prévisions, cette situation va durer des mois pour un retour à la normale. De plus, la Banque d'Algérie tient également à rassurer l'opinion publique sur le maintien d'un équilibre du dinar malgré la volatilité des cours externes qui sont étroitement corrélés avec la monnaie nationale.