La tension est palpable au sein de la société depuis l'apparition de plusieurs cas de paludisme. Depuis l'annonce dans la presse nationale de l'apparition du paludisme appelé également malaria de plusieurs cas au retour du Burkina-Faso des supporters de l'équipe nationale de football, on assiste à une véritable psychose au sein de la population. La tension est palpable au sein de la société depuis l'apparition de plusieurs cas de paludisme. Depuis l'annonce dans la presse nationale de l'apparition du paludisme appelé également malaria de plusieurs cas au retour du Burkina-Faso des supporters de l'équipe nationale de football, on assiste à une véritable psychose au sein de la population. Et pour cause, depuis le retour d'un millier de supporters du Burkina Faso, un autre décès a également été enregistré à Batna, ce qui n'apaisera certainement pas les inquiétudes du citoyen algérien. D'autant plus que plusieurs supporters ont affirmé ne pas avoir été informés est qu'"aucune personne ne leur avait exigé le carnet de vaccin à l'aéroport". Par ailleurs, le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière avait indiqué jeudi dans un communiqué que l'évolution de l'état de la majorité des cas de malades atteints de paludisme était "favorable", grâce à leur prise en charge "immédiate et adéquate" par le personnel de santé. Dès la notification des premiers cas, deux équipes d'appui technique aux services de santé locaux, constituées de membres du comité national des experts chargés de la lutte contre le paludisme et de l'Institut national de santé publique (INSP), ont été dépêchées par le ministère pour évaluer la situation et appuyer les mesures préventives et opérationnelles idoines pour chaque wilaya, telles que le dépistage de l'entourage des malades, la prospection, ainsi que la lutte antivectorielle, ajoute la même source. A cet effet, le ministère de la Santé a mobilisé les services compétents de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui détient les stocks de sécurité des médicaments et notamment des antipaludéens à l'effet de satisfaire à tout besoin supplémentaire. Quant aux deux personnes atteintes de paludisme à Oran, le service de prévention à la direction de la santé et la population de la wilaya d'Oran informe que leur état "n'est pas inquiétant" grâce à un dépistage et examen précoces. Une réunion d'experts nationaux en paludisme sera organisée, lundi prochain à Alger, pour examiner les cas de paludisme récemment apparus à Ghardaïa, a indiqué samedi le responsable de la cellule de communication du ministère de la Santé. Cette réunion sera l'occasion d'étudier les données recueillies sur le terrain portant sur le type et le genre de plasmodium inoculé aux impaludés de la région de Ghardaïa et étudier les moyens de mobiliser les efforts de divers acteurs pour renforcer la surveillance de cette pathologie et mettre en œuvre des interventions destinées à l'éradiquer, a déclaré Slim Belkessam à l'APS. L'autre objectif de cette rencontre est "de sensibiliser à la nécessité impérieuse de renforcer les capacités de surveillance et de mettre en place, sur des bases factuelles, une stratégie d'éradication du paludisme", a-t-il ajouté. Trois foyers d'anophèles à l'origine de l'apparition de cas de paludisme à Ghardaïa ont été circonscris dans la zone d'El-Atteuf par une équipe chargée de l'enquête épidémiologique et entomologique. Au total neuf cas de paludisme ont été confirmés depuis l'apparition de cette pathologie infectieuse et parasitaire au début du mois en cours, dont un cas est décédé suite à une consultation tardive accompagnée de complications, a fait avoir le responsable de la prévention à la direction de la santé de Ghardaïa. Les responsables de la Santé appellent à une surveillance soutenue pour éradiquer cette pathologie en Algérie dont le nombre est passé de plus de 1.000 cas par an en 1962 à 300 cas an en 2010, dont 90% de cas importés. Et pour cause, depuis le retour d'un millier de supporters du Burkina Faso, un autre décès a également été enregistré à Batna, ce qui n'apaisera certainement pas les inquiétudes du citoyen algérien. D'autant plus que plusieurs supporters ont affirmé ne pas avoir été informés est qu'"aucune personne ne leur avait exigé le carnet de vaccin à l'aéroport". Par ailleurs, le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière avait indiqué jeudi dans un communiqué que l'évolution de l'état de la majorité des cas de malades atteints de paludisme était "favorable", grâce à leur prise en charge "immédiate et adéquate" par le personnel de santé. Dès la notification des premiers cas, deux équipes d'appui technique aux services de santé locaux, constituées de membres du comité national des experts chargés de la lutte contre le paludisme et de l'Institut national de santé publique (INSP), ont été dépêchées par le ministère pour évaluer la situation et appuyer les mesures préventives et opérationnelles idoines pour chaque wilaya, telles que le dépistage de l'entourage des malades, la prospection, ainsi que la lutte antivectorielle, ajoute la même source. A cet effet, le ministère de la Santé a mobilisé les services compétents de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui détient les stocks de sécurité des médicaments et notamment des antipaludéens à l'effet de satisfaire à tout besoin supplémentaire. Quant aux deux personnes atteintes de paludisme à Oran, le service de prévention à la direction de la santé et la population de la wilaya d'Oran informe que leur état "n'est pas inquiétant" grâce à un dépistage et examen précoces. Une réunion d'experts nationaux en paludisme sera organisée, lundi prochain à Alger, pour examiner les cas de paludisme récemment apparus à Ghardaïa, a indiqué samedi le responsable de la cellule de communication du ministère de la Santé. Cette réunion sera l'occasion d'étudier les données recueillies sur le terrain portant sur le type et le genre de plasmodium inoculé aux impaludés de la région de Ghardaïa et étudier les moyens de mobiliser les efforts de divers acteurs pour renforcer la surveillance de cette pathologie et mettre en œuvre des interventions destinées à l'éradiquer, a déclaré Slim Belkessam à l'APS. L'autre objectif de cette rencontre est "de sensibiliser à la nécessité impérieuse de renforcer les capacités de surveillance et de mettre en place, sur des bases factuelles, une stratégie d'éradication du paludisme", a-t-il ajouté. Trois foyers d'anophèles à l'origine de l'apparition de cas de paludisme à Ghardaïa ont été circonscris dans la zone d'El-Atteuf par une équipe chargée de l'enquête épidémiologique et entomologique. Au total neuf cas de paludisme ont été confirmés depuis l'apparition de cette pathologie infectieuse et parasitaire au début du mois en cours, dont un cas est décédé suite à une consultation tardive accompagnée de complications, a fait avoir le responsable de la prévention à la direction de la santé de Ghardaïa. Les responsables de la Santé appellent à une surveillance soutenue pour éradiquer cette pathologie en Algérie dont le nombre est passé de plus de 1.000 cas par an en 1962 à 300 cas an en 2010, dont 90% de cas importés.