Le Prix Femina 2013 a été décerné mercredi à la Camerounaise, Léonora Miano, pour son roman La saison de l'ombre. Ce livre, qui traite de la traite négrière, a pour thème la naissance d'un peuple, sa disparition et sa renaissance. La Camerounaise, Léonora Miano, a reçu mercredi le Prix Femina pour son septième roman La saison de l'ombre paru chez Grasset. Le Prix Femina 2013 a été décerné mercredi à la Camerounaise, Léonora Miano, pour son roman La saison de l'ombre. Ce livre, qui traite de la traite négrière, a pour thème la naissance d'un peuple, sa disparition et sa renaissance. La Camerounaise, Léonora Miano, a reçu mercredi le Prix Femina pour son septième roman La saison de l'ombre paru chez Grasset. Dans ce livre, l'auteure, née à Douala, s'est intéressée à la communauté Mulongo, embarquée malgré elle dans la sombre aventure de la traite négrière. La saison de l'ombre décrit l'effondrement des repères et fait entendre la voix de ceux qui sont restés en Afrique. Alors que les fils aînés ont disparu, leurs mères sont regroupées à l'écart. Au cours d'une quête périlleuse, les émissaires du clan et trois mères courageuses vont comprendre que leurs voisins, les BWele, les ont capturés et vendus aux étrangers venus du Nord par les eaux. "C'est un grand roman avec un souffle romanesque captivant. Nous avons affaire à un grand écrivain. Elle a l'avenir pour elle", a commenté Diane de Margerie, la présidente du jury. Le Femina du meilleur roman étranger a également été décerné au romancier américain Richard Ford pour "Canada" (L'Olivier), un livre sur la fin de l'innocence et la jeunesse perdue. Le Prix Femina de l'Essai a pour sa part été attribué à Jean-Paul et Raphaël Enthoven pour Dictionnaire amoureux de Proust (Plon/Grasset). Dans ce livre, l'auteure, née à Douala, s'est intéressée à la communauté Mulongo, embarquée malgré elle dans la sombre aventure de la traite négrière. La saison de l'ombre décrit l'effondrement des repères et fait entendre la voix de ceux qui sont restés en Afrique. Alors que les fils aînés ont disparu, leurs mères sont regroupées à l'écart. Au cours d'une quête périlleuse, les émissaires du clan et trois mères courageuses vont comprendre que leurs voisins, les BWele, les ont capturés et vendus aux étrangers venus du Nord par les eaux. "C'est un grand roman avec un souffle romanesque captivant. Nous avons affaire à un grand écrivain. Elle a l'avenir pour elle", a commenté Diane de Margerie, la présidente du jury. Le Femina du meilleur roman étranger a également été décerné au romancier américain Richard Ford pour "Canada" (L'Olivier), un livre sur la fin de l'innocence et la jeunesse perdue. Le Prix Femina de l'Essai a pour sa part été attribué à Jean-Paul et Raphaël Enthoven pour Dictionnaire amoureux de Proust (Plon/Grasset).