La cause sahraouie se dévoile au grand jour. Les travaux de la 38e Conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (Eucoco) ont débuté, hier à Rome, et étaient présidés par le chef d'Etat sahraoui, Mohamed Abdelaziz. La cause sahraouie se dévoile au grand jour. Les travaux de la 38e Conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (Eucoco) ont débuté, hier à Rome, et étaient présidés par le chef d'Etat sahraoui, Mohamed Abdelaziz. Le Maroc et sa machine répressive sont cloués au pilori chaque jour par la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l‘Homme. La 38e Eucoco, qui a débuté, hier à Rome, se tient dans une conjoncture internationale marquée par une dénonciation quasi-générale des violations récurrentes des droits de l‘Homme dans les territoires sahraouis occupés. Eucoco-2013 intervient alors que des parlementaires de différents pays et courants politiques ont établi, sur la base de missions de terrain, des rapports dans lesquels ils mettent à nu les violations multiples de l‘occupant marocain en matière de droits de l‘Homme. Le « Rapport Tannock », adopté récemment par le Parlement européen, en est le parfait exemple. Une solution pour contraindre les autorités chérifiennes à être plus près du respect des droits de l‘Homme au Sahara occidental : la mise en place d‘un mécanisme de surveillance des droits de l‘Homme au sein de la Minurso (Mission des Nations unies pour l‘organisation d‘un référendum au Sahara occidental) pour mettre fin aux violations des droits de l‘homme au Sahara occidental, comme cela est revendiqué par plusieurs associations, organisations humanitaires, parlementaires et personnalités politiques dans le monde. Dans ce cadre, des membres du Congrès américain ont appelé le président, Barack Obama, à intervenir pour contraindre le Maroc à respecter les droits de l‘Homme dans les territoires sahraouis occupés. Territoires dans lesquels des charniers d‘ossements de sahraouis assassinés par l‘occupant marocain, viennent d‘être découverts. L‘Eucoco 2013 se tiendra, a-t-on indiqué, « grâce à la générosité de plusieurs associations italiennes qui ont garanti les conditions minimales » pour le bon déroulement de cet événement visant à « mettre à nu la violation des droits de l‘Homme dans les territoires sahraouis occupés ». La 37e édition d‘Eucoco a été organisée du 3 au 5 février 2012 à Séville (Espagne) en présence de plus de 500 participants venus de 22 pays. Les « nombreux messages portés par d‘éminentes personnalités issues du monde politique, associatif, syndical et culturel ont témoigné de l‘attachement très large dont bénéficie le peuple sahraoui dans sa lutte », lit-on dans la résolution finale d‘Eucoco 2012. La conférence, qui s‘étalera cette année sur deux jours au lieu de trois comme d‘accoutumée. Cinq ateliers seront mis en place au cours des travaux de l‘Eucoco 2013 pour débattre des possibilités d‘améliorer les conditions politique, économique, sociale et culturelle du peuple sahraoui. Les ateliers auront pour thèmes : « La politique, l‘information, les ressources naturelles », les « Droits de l‘Homme », l‘« Aide humanitaire », la « Jeunesse, sports et culture », et enfin le « Travail et les Syndicats ». Par ailleurs, plusieurs pays d‘Amérique latine se mobilisent pour défendre la cause sahraouie et dénoncer les violations des droits de l‘Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, ont affirmé, hier, à Rome des représentants de la société civile latino-américaine. « Ayant souffert nous-mêmes des affres de la colonisation, nous ne pouvons que nous mobiliser pour la cause sahraouie et le combat du peuple sahraoui pour l‘autodétermination comme le stipulent les résolutions des Nations unies », a indiqué à l‘APS la secrétaire générale de l‘association mexicaine de solidarité avec la République arabe sahraouie démocratique, Elisabeth Haro, venue participer aux travaux de la de la 38e conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (Eucoco). Au sujet de la position américaine par rapport à la cause sahraouie, elle a estimé que les Etats-Unis maintiennent une position « ambiguë » pour « ne pas nuire à leurs intérêts économiques avec le Maroc, l‘Espagne et la France ». Le Maroc est « acculé » par la protestation interne née du mouvement du 20 février 2011, ainsi que par les rapports d‘ONG et d‘institutions internationales, l‘accablant sur le chapitre des atteintes aux droits humains tant dans le Royaume qu‘au Sahara occidental, a affirmé pour sa part l‘avocate au Barreau de Paris, France Weyl, qui a fustigé la position officielle de son pays qui, selon elle, a met en avant « ses intérêts économiques et parfois bassement personnels de certains dirigeants avec le Maroc, et fermé l‘œil sur les atteintes du Royaume aux droits humains au Sahara occidental ». Tout en estimant que «¶les choses peuvent venir aussi de l‘intérieur du Maroc », Me Weyl a reconnu toutefois que le poids des institutions internationales « est extrêmement important », mais ces institutions, selon elle, « on les fait aussi bouger par la mobilisation dans les pays qui en sont membres ». « La mobilisation populaire doit aller crescendo, car nous sommes, en plus d‘être un cas de décolonisation, dans une situation d‘occupation. Le Maroc est une puissance occupante qui n‘a aucune légitimité sur le Sahara occidental et à qui on ne doit reconnaître aucune légitimité », a-t-elle conclu. Le Maroc et sa machine répressive sont cloués au pilori chaque jour par la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l‘Homme. La 38e Eucoco, qui a débuté, hier à Rome, se tient dans une conjoncture internationale marquée par une dénonciation quasi-générale des violations récurrentes des droits de l‘Homme dans les territoires sahraouis occupés. Eucoco-2013 intervient alors que des parlementaires de différents pays et courants politiques ont établi, sur la base de missions de terrain, des rapports dans lesquels ils mettent à nu les violations multiples de l‘occupant marocain en matière de droits de l‘Homme. Le « Rapport Tannock », adopté récemment par le Parlement européen, en est le parfait exemple. Une solution pour contraindre les autorités chérifiennes à être plus près du respect des droits de l‘Homme au Sahara occidental : la mise en place d‘un mécanisme de surveillance des droits de l‘Homme au sein de la Minurso (Mission des Nations unies pour l‘organisation d‘un référendum au Sahara occidental) pour mettre fin aux violations des droits de l‘homme au Sahara occidental, comme cela est revendiqué par plusieurs associations, organisations humanitaires, parlementaires et personnalités politiques dans le monde. Dans ce cadre, des membres du Congrès américain ont appelé le président, Barack Obama, à intervenir pour contraindre le Maroc à respecter les droits de l‘Homme dans les territoires sahraouis occupés. Territoires dans lesquels des charniers d‘ossements de sahraouis assassinés par l‘occupant marocain, viennent d‘être découverts. L‘Eucoco 2013 se tiendra, a-t-on indiqué, « grâce à la générosité de plusieurs associations italiennes qui ont garanti les conditions minimales » pour le bon déroulement de cet événement visant à « mettre à nu la violation des droits de l‘Homme dans les territoires sahraouis occupés ». La 37e édition d‘Eucoco a été organisée du 3 au 5 février 2012 à Séville (Espagne) en présence de plus de 500 participants venus de 22 pays. Les « nombreux messages portés par d‘éminentes personnalités issues du monde politique, associatif, syndical et culturel ont témoigné de l‘attachement très large dont bénéficie le peuple sahraoui dans sa lutte », lit-on dans la résolution finale d‘Eucoco 2012. La conférence, qui s‘étalera cette année sur deux jours au lieu de trois comme d‘accoutumée. Cinq ateliers seront mis en place au cours des travaux de l‘Eucoco 2013 pour débattre des possibilités d‘améliorer les conditions politique, économique, sociale et culturelle du peuple sahraoui. Les ateliers auront pour thèmes : « La politique, l‘information, les ressources naturelles », les « Droits de l‘Homme », l‘« Aide humanitaire », la « Jeunesse, sports et culture », et enfin le « Travail et les Syndicats ». Par ailleurs, plusieurs pays d‘Amérique latine se mobilisent pour défendre la cause sahraouie et dénoncer les violations des droits de l‘Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, ont affirmé, hier, à Rome des représentants de la société civile latino-américaine. « Ayant souffert nous-mêmes des affres de la colonisation, nous ne pouvons que nous mobiliser pour la cause sahraouie et le combat du peuple sahraoui pour l‘autodétermination comme le stipulent les résolutions des Nations unies », a indiqué à l‘APS la secrétaire générale de l‘association mexicaine de solidarité avec la République arabe sahraouie démocratique, Elisabeth Haro, venue participer aux travaux de la de la 38e conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (Eucoco). Au sujet de la position américaine par rapport à la cause sahraouie, elle a estimé que les Etats-Unis maintiennent une position « ambiguë » pour « ne pas nuire à leurs intérêts économiques avec le Maroc, l‘Espagne et la France ». Le Maroc est « acculé » par la protestation interne née du mouvement du 20 février 2011, ainsi que par les rapports d‘ONG et d‘institutions internationales, l‘accablant sur le chapitre des atteintes aux droits humains tant dans le Royaume qu‘au Sahara occidental, a affirmé pour sa part l‘avocate au Barreau de Paris, France Weyl, qui a fustigé la position officielle de son pays qui, selon elle, a met en avant « ses intérêts économiques et parfois bassement personnels de certains dirigeants avec le Maroc, et fermé l‘œil sur les atteintes du Royaume aux droits humains au Sahara occidental ». Tout en estimant que «¶les choses peuvent venir aussi de l‘intérieur du Maroc », Me Weyl a reconnu toutefois que le poids des institutions internationales « est extrêmement important », mais ces institutions, selon elle, « on les fait aussi bouger par la mobilisation dans les pays qui en sont membres ». « La mobilisation populaire doit aller crescendo, car nous sommes, en plus d‘être un cas de décolonisation, dans une situation d‘occupation. Le Maroc est une puissance occupante qui n‘a aucune légitimité sur le Sahara occidental et à qui on ne doit reconnaître aucune légitimité », a-t-elle conclu.