Le Royaume du Maroc, responsabilisé dans le récent rapport de Charles Tannok et la résolution sur la politique européenne de voisinage sur les violations récurrentes des droits de l'Homme au Sahara occidental, est sommé par l'Union européenne de rendre des comptes sur ces actes perpétrés dans un territoire occupé illégalement depuis 1975. Le Royaume du Maroc, responsabilisé dans le récent rapport de Charles Tannok et la résolution sur la politique européenne de voisinage sur les violations récurrentes des droits de l'Homme au Sahara occidental, est sommé par l'Union européenne de rendre des comptes sur ces actes perpétrés dans un territoire occupé illégalement depuis 1975. Le rapport Tannok et la résolution de la PEV soulignent les inquiétudes de la communauté européenne sur l'état des droits de l'Homme au Sahara occidental et mettent en avant l"'importance" accordée par l'UE aux droits d'un peuple colonisé. La résolution de la PEV note, en particulier, à l'adresse de l'occupant marocain, que le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental, en plus des droits politiques et économiques, est une urgence qui concerne aussi "les droits des prisonniers politiques qui n'ont pas eu de procès équitables et qui devraient être libérés". Adoptée par une large majorité d'eurodéputés de différents groupes politiques, la résolution de la PEV, de par son contenu pertinent, s'inscrit en droite ligne avec la légalité internationale, déboutant, dans le même sillage, le lobby pro-marocain au sein de l'UE. Cette résolution "encourage les parties impliquées (Front Polisario et Maroc) à úuvrer en vue de parvenir à une solution politique pacifique durable, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies, notamment celles qui prévoient l'autodétermination" rapporte l'APS. L'adoption du rapport Charles Tannok et la résolution de politique européenne de voisinage, qui est intervenue à quelques jours de la commémoration du troisième anniversaire des évènements tragiques du camp de Gdeim Izik (novembre 2010), annonce l'intransigeance de l'UE sur la question du respect des droits politique et économique des Sahraouis. Dans la résolution du Parlement européen (PE), de décembre 2012, relative au rapport annuel de 2011 sur les droits de l'Homme et la démocratie dans le monde, les eurodéputés ont exprimé leurs "inquiétudes devant la détérioration des droits de l'Homme au Sahara occidental". Les eurodéputés ont appelé, dans ce cadre, les autorités marocaines à "respecter" les droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental. Le même document exige que les territoires sahraouis sous occupation marocaine "soient ouverts aux observateurs indépendants, aux ONG et aux médias". Un appel à la levée du blocus politico-médiatique imposé par le colonisateur marocain sur les territoires sahraouis occupés, qui est à l'origine de refoulements périodiques par le Maroc de nombreuses délégations, d'institutions internationales, de députés étrangers, de journalistes et militants d'ONG de droits de l'Homme, a été également lancé dans cette résolution. Cette instance de l'UE qui, en 2012, venait de recevoir le prix Nobel de la Paix n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur les violations marocaines des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, exigeant dans ce cadre que "soient libérés tous les prisonniers politiques sahraouis" détenus dans les geôles de l'occupant marocain. La majorité des membres du PE œuvre pour bloquer tout accord avec le Royaume du Maroc, en cas de non respect par celui-ci des droits de l'Homme au Sahara occidental comme le stipulent les conditions fixées par l'Union européenne dans tout accord avec un Etat tiers. La séance plénière du PE, prévue du 18 au 21 novembre, ainsi que la séance parlementaire pour l'adoption du protocole de pêche (Maroc-UE), prévue pour le début du mois de décembre, connaîtront sûrement encore des débats tendus sur la question. Le rapport Tannok et la résolution de la PEV soulignent les inquiétudes de la communauté européenne sur l'état des droits de l'Homme au Sahara occidental et mettent en avant l"'importance" accordée par l'UE aux droits d'un peuple colonisé. La résolution de la PEV note, en particulier, à l'adresse de l'occupant marocain, que le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental, en plus des droits politiques et économiques, est une urgence qui concerne aussi "les droits des prisonniers politiques qui n'ont pas eu de procès équitables et qui devraient être libérés". Adoptée par une large majorité d'eurodéputés de différents groupes politiques, la résolution de la PEV, de par son contenu pertinent, s'inscrit en droite ligne avec la légalité internationale, déboutant, dans le même sillage, le lobby pro-marocain au sein de l'UE. Cette résolution "encourage les parties impliquées (Front Polisario et Maroc) à úuvrer en vue de parvenir à une solution politique pacifique durable, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies, notamment celles qui prévoient l'autodétermination" rapporte l'APS. L'adoption du rapport Charles Tannok et la résolution de politique européenne de voisinage, qui est intervenue à quelques jours de la commémoration du troisième anniversaire des évènements tragiques du camp de Gdeim Izik (novembre 2010), annonce l'intransigeance de l'UE sur la question du respect des droits politique et économique des Sahraouis. Dans la résolution du Parlement européen (PE), de décembre 2012, relative au rapport annuel de 2011 sur les droits de l'Homme et la démocratie dans le monde, les eurodéputés ont exprimé leurs "inquiétudes devant la détérioration des droits de l'Homme au Sahara occidental". Les eurodéputés ont appelé, dans ce cadre, les autorités marocaines à "respecter" les droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental. Le même document exige que les territoires sahraouis sous occupation marocaine "soient ouverts aux observateurs indépendants, aux ONG et aux médias". Un appel à la levée du blocus politico-médiatique imposé par le colonisateur marocain sur les territoires sahraouis occupés, qui est à l'origine de refoulements périodiques par le Maroc de nombreuses délégations, d'institutions internationales, de députés étrangers, de journalistes et militants d'ONG de droits de l'Homme, a été également lancé dans cette résolution. Cette instance de l'UE qui, en 2012, venait de recevoir le prix Nobel de la Paix n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur les violations marocaines des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, exigeant dans ce cadre que "soient libérés tous les prisonniers politiques sahraouis" détenus dans les geôles de l'occupant marocain. La majorité des membres du PE œuvre pour bloquer tout accord avec le Royaume du Maroc, en cas de non respect par celui-ci des droits de l'Homme au Sahara occidental comme le stipulent les conditions fixées par l'Union européenne dans tout accord avec un Etat tiers. La séance plénière du PE, prévue du 18 au 21 novembre, ainsi que la séance parlementaire pour l'adoption du protocole de pêche (Maroc-UE), prévue pour le début du mois de décembre, connaîtront sûrement encore des débats tendus sur la question.