Le cercle des opposants au secrétaire général du parti du FLN, Amar Saïdani, est allé s'élargissant et la crise qui secoue le vieux parti depuis des mois s'est, par voie de conséquence, compliqué davantage. Le cercle des opposants au secrétaire général du parti du FLN, Amar Saïdani, est allé s'élargissant et la crise qui secoue le vieux parti depuis des mois s'est, par voie de conséquence, compliqué davantage. La composante du nouveau bureau politique (BP), entérinée par le comité central lors de sa session ordinaire du 16 novembre dernier, ne fait pas l'unanimité au sein même du camp de ceux qui ont soutenu l'élection de Amar Saïdani au poste de secrétaire général, le 29 août. Des voix se sont, en effet, élevées pour contester le choix du successeur d'Abdelaziz Belkhadem. Saïdani avait proposé au comité central les noms de Kada Benouda, Mustapha Boualègue, Mustapha Bachtiri, Ali Merabet, Mohamed Alioui, Ahmed Boumehdi, Sadek Bouguetaya, Mustapha Maâzouzi, Moussa Benhamadi, Hadjoudj Abdelkader, Saïd Bouhadja, Alioui Mohamed, Yamina Meftali Abdelkader Zahali, Rachid Assas et Saïd Bedaïda. Le comité central, à l'exception de 7 membres qui ont dit non, a entériné cette liste à une écrasante majorité donc. Mais dès la fin des travaux, les opposants à cette liste sont montés au creneau pour la critiquer en reprochant à Amar Saïdani de n'avoir pas tenu compte de beaucoup de paramètres et de critères. Ainsi le chef du groupe parlementaire à l'APN, Tahar Khaoua, figure parmi les opposants à cette composante du BP. Khaoua, qui ambitionnait de faire partie du BP, a estimé, selon certaines sources, avoir été « poignardé » par Saïdani. Le chef du groupe parlementaire à l'APN a été parmi les plus ardents partisans de Amar Saïdani, alors que la candidature de ce dernier au poste du secrétaire général était combattue avec force par le groupe de Abderahane Belayat. Contre ce dernier Tahar Khaoua a aussi mené une grande bataille concernant la question du renouvellement des instances de l'APN. « Je ne vous défendrais plus » aurait dit Khaoua à Amar Saïdani, le soir même de l'annonce de la composante du bureau politique. Ce soir aussi les opposants ont, selon certaines sources, tenu une réunion de coordination afin d'examiner la situation. Il est aussi reproché à Amar Saïdani d'avoir choisi des éléments qui étaient avec Ali Benflis lors de l'élection présidentielle 2004 et d'avoir, par voie de conséquences, sacrifié ceux qui étaient aux cotés de Abdelaziz Bouteflika lors de ce scrutin présidentiel qu'il a d'ailleurs remporté largement face à son rival. Un choix qui pourrait être fatal à Saïdani puisqu'à en croire certaines informations les proches de Benflis au BP pourraient démissionner de leurs postes pour rejoindre le camp de Ali Benflis lorsque ce dernier annoncera officiellement sa candidature pour les élections présidentielles d'avril 2014. Mais il n' y a pas que cet aspect qui a suscité le courroux d'une partie du comité central. En effet, il est aussi reproché à Amar Saïdani de n'avoir pas tenu compte de l'équilibre régional dans le choix de cette composante. Une bonne partie des membres du BP est, en effet, originaire de l'est du pays. Deux membres, Sadek Bouguetaya et Mustapha Boualègue, sont originaires de la même wilaya, Souk Ahras en l'occurrence. Par ailleurs Rachid Assas, d'Oum El-Bouaghi, et Saïd Bedaida, de Batna, appartiennent à la même région, celle des Aurès alors que Saïd Bouhadja, originaire de la wilaya de Skikda, est considéré comme le représentant du Nord constantinois. Cela sans oublier la présence de Mustapha Maâzouzi de Biskra alors que Amar Saïdani lui-même est originaire d'El Oued. Les mécontents font donc pression sur Amar Saïdani pour qu'il change cette composante du BP. A cette fracture au sein de son propre camp Saïdani fait face aussi à l'opposition de Abderahmane Belayat, qui se considèrent toujours comme le coordinateur du bureau politique et des redresseurs dirigés par Abdelkriml Abada. Ils ne lui reconnaissent aucune légitimité à la tête du FLN car ils le considèrent comme un « usurpateur ». Aussi ce troisième groupe d'opposants s'active pour réunir une session du comité central afin d'élire un secrétaire général « légitime » du FLN. Décidément, a quelques mois seulement des presidentielels de 2014, le vieux parti est dans tous ses états. La composante du nouveau bureau politique (BP), entérinée par le comité central lors de sa session ordinaire du 16 novembre dernier, ne fait pas l'unanimité au sein même du camp de ceux qui ont soutenu l'élection de Amar Saïdani au poste de secrétaire général, le 29 août. Des voix se sont, en effet, élevées pour contester le choix du successeur d'Abdelaziz Belkhadem. Saïdani avait proposé au comité central les noms de Kada Benouda, Mustapha Boualègue, Mustapha Bachtiri, Ali Merabet, Mohamed Alioui, Ahmed Boumehdi, Sadek Bouguetaya, Mustapha Maâzouzi, Moussa Benhamadi, Hadjoudj Abdelkader, Saïd Bouhadja, Alioui Mohamed, Yamina Meftali Abdelkader Zahali, Rachid Assas et Saïd Bedaïda. Le comité central, à l'exception de 7 membres qui ont dit non, a entériné cette liste à une écrasante majorité donc. Mais dès la fin des travaux, les opposants à cette liste sont montés au creneau pour la critiquer en reprochant à Amar Saïdani de n'avoir pas tenu compte de beaucoup de paramètres et de critères. Ainsi le chef du groupe parlementaire à l'APN, Tahar Khaoua, figure parmi les opposants à cette composante du BP. Khaoua, qui ambitionnait de faire partie du BP, a estimé, selon certaines sources, avoir été « poignardé » par Saïdani. Le chef du groupe parlementaire à l'APN a été parmi les plus ardents partisans de Amar Saïdani, alors que la candidature de ce dernier au poste du secrétaire général était combattue avec force par le groupe de Abderahane Belayat. Contre ce dernier Tahar Khaoua a aussi mené une grande bataille concernant la question du renouvellement des instances de l'APN. « Je ne vous défendrais plus » aurait dit Khaoua à Amar Saïdani, le soir même de l'annonce de la composante du bureau politique. Ce soir aussi les opposants ont, selon certaines sources, tenu une réunion de coordination afin d'examiner la situation. Il est aussi reproché à Amar Saïdani d'avoir choisi des éléments qui étaient avec Ali Benflis lors de l'élection présidentielle 2004 et d'avoir, par voie de conséquences, sacrifié ceux qui étaient aux cotés de Abdelaziz Bouteflika lors de ce scrutin présidentiel qu'il a d'ailleurs remporté largement face à son rival. Un choix qui pourrait être fatal à Saïdani puisqu'à en croire certaines informations les proches de Benflis au BP pourraient démissionner de leurs postes pour rejoindre le camp de Ali Benflis lorsque ce dernier annoncera officiellement sa candidature pour les élections présidentielles d'avril 2014. Mais il n' y a pas que cet aspect qui a suscité le courroux d'une partie du comité central. En effet, il est aussi reproché à Amar Saïdani de n'avoir pas tenu compte de l'équilibre régional dans le choix de cette composante. Une bonne partie des membres du BP est, en effet, originaire de l'est du pays. Deux membres, Sadek Bouguetaya et Mustapha Boualègue, sont originaires de la même wilaya, Souk Ahras en l'occurrence. Par ailleurs Rachid Assas, d'Oum El-Bouaghi, et Saïd Bedaida, de Batna, appartiennent à la même région, celle des Aurès alors que Saïd Bouhadja, originaire de la wilaya de Skikda, est considéré comme le représentant du Nord constantinois. Cela sans oublier la présence de Mustapha Maâzouzi de Biskra alors que Amar Saïdani lui-même est originaire d'El Oued. Les mécontents font donc pression sur Amar Saïdani pour qu'il change cette composante du BP. A cette fracture au sein de son propre camp Saïdani fait face aussi à l'opposition de Abderahmane Belayat, qui se considèrent toujours comme le coordinateur du bureau politique et des redresseurs dirigés par Abdelkriml Abada. Ils ne lui reconnaissent aucune légitimité à la tête du FLN car ils le considèrent comme un « usurpateur ». Aussi ce troisième groupe d'opposants s'active pour réunir une session du comité central afin d'élire un secrétaire général « légitime » du FLN. Décidément, a quelques mois seulement des presidentielels de 2014, le vieux parti est dans tous ses états.