Le secteur de l'education nationale a, de justesse, évité de nouvelles perturbations. La grève illimitée que devait initier l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) n'a pas, finalement, eu lieu. Le secteur de l'education nationale a, de justesse, évité de nouvelles perturbations. La grève illimitée que devait initier l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) n'a pas, finalement, eu lieu. Le syndicat a, à la veille du déclenchement du mouvement de débrayage décidé autrement. L‘UNPEF a gelé son mouvement qui était prévu à partir du lundi 25 novembre. Ce qui est d‘ores et déjà considéré comme une grande victoire pour le ministre de l‘Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed qui a su, en prenant langue avec ce syndicat le convaincre de surseoir à son mouvement. Par cette sage décision, prise avant-hier lors d‘une session extraordinaire de son conseil national, l‘UNPEF a voulu donner davantage de temps au ministère afin de trouver des solutions aux revendications du syndicat. Un délai d‘un mois a, en effet, été accordé au ministère, afin d‘apporter des solutions. L‘UNPEF voulait mettre la pression sur le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed en mettant sur la table les innombrables problèmes auxquels font face, notamment, certaines catégories de la famille de l‘éducation lésées par le statut particulier. Il s‘agit ainsi des enseignants, des directeurs, des censeurs, des conseillers d‘éducation, des adjoints d‘éducation, des économes, des corps communs, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité et de prévention. La liste est longue et tous ces corps n‘ont eu de cesse de réclamer la révision de certaines dispositions du statut particulier régissant les personnels de l‘éducation nationale. «Un statut particulier injuste qu‘il est impératif de réviser», clamaient les syndicalistes. L‘UNPEF exigeait du ministère qu‘il prenne en charge ces préoccupations car la patience de ces catégories a atteint sa limite. L‘UNPEF reprochait à la tutelle de tergiverser et de vouloir gagner du temps en se contentant, à chaque fois, de faire des promesses. Des promesses qui ne se sont jamais concrétisées. Le syndicat demandait, entre autres, «l‘intégration de certaines catégories d‘enseignants du cycle primaire et moyen dans des postes correspondants à leur profil, en application des lois». Dans sa plateforme de revendications le syndicat exigeait aussi l‘abrogation de l‘article 87 bis. Lors de la réunion tenue jeudi dernier entre les deux parties, Baba Ahmed a su donc convaincre le syndicat de surseoir à son mouvement de protestation. Le ministre a donc réussi, en engageant le dialogue, à éviter cette grève qui risquait de causer moult dégâts. Elle aurait, surtout que ça allait être un mouvement illimité, sérieusement compromis l‘année scolaire. Une année scolaire déjà perturbée par la dernière grève du Conseil national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Cnapest-élargi). Une grève qui a duré presque trois semaines et qui ne s‘est achevée que lorsque le ministère a répondu favorablement à toutes les doléances de Cnapest-élargi. C‘est dire qu‘une autre grève dans le secteur aurait été un coup de grâce pour Baba Ahmed. Le syndicat a, à la veille du déclenchement du mouvement de débrayage décidé autrement. L‘UNPEF a gelé son mouvement qui était prévu à partir du lundi 25 novembre. Ce qui est d‘ores et déjà considéré comme une grande victoire pour le ministre de l‘Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed qui a su, en prenant langue avec ce syndicat le convaincre de surseoir à son mouvement. Par cette sage décision, prise avant-hier lors d‘une session extraordinaire de son conseil national, l‘UNPEF a voulu donner davantage de temps au ministère afin de trouver des solutions aux revendications du syndicat. Un délai d‘un mois a, en effet, été accordé au ministère, afin d‘apporter des solutions. L‘UNPEF voulait mettre la pression sur le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed en mettant sur la table les innombrables problèmes auxquels font face, notamment, certaines catégories de la famille de l‘éducation lésées par le statut particulier. Il s‘agit ainsi des enseignants, des directeurs, des censeurs, des conseillers d‘éducation, des adjoints d‘éducation, des économes, des corps communs, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité et de prévention. La liste est longue et tous ces corps n‘ont eu de cesse de réclamer la révision de certaines dispositions du statut particulier régissant les personnels de l‘éducation nationale. «Un statut particulier injuste qu‘il est impératif de réviser», clamaient les syndicalistes. L‘UNPEF exigeait du ministère qu‘il prenne en charge ces préoccupations car la patience de ces catégories a atteint sa limite. L‘UNPEF reprochait à la tutelle de tergiverser et de vouloir gagner du temps en se contentant, à chaque fois, de faire des promesses. Des promesses qui ne se sont jamais concrétisées. Le syndicat demandait, entre autres, «l‘intégration de certaines catégories d‘enseignants du cycle primaire et moyen dans des postes correspondants à leur profil, en application des lois». Dans sa plateforme de revendications le syndicat exigeait aussi l‘abrogation de l‘article 87 bis. Lors de la réunion tenue jeudi dernier entre les deux parties, Baba Ahmed a su donc convaincre le syndicat de surseoir à son mouvement de protestation. Le ministre a donc réussi, en engageant le dialogue, à éviter cette grève qui risquait de causer moult dégâts. Elle aurait, surtout que ça allait être un mouvement illimité, sérieusement compromis l‘année scolaire. Une année scolaire déjà perturbée par la dernière grève du Conseil national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Cnapest-élargi). Une grève qui a duré presque trois semaines et qui ne s‘est achevée que lorsque le ministère a répondu favorablement à toutes les doléances de Cnapest-élargi. C‘est dire qu‘une autre grève dans le secteur aurait été un coup de grâce pour Baba Ahmed.