La grève du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest –élargi) s'est poursuivie hier. Ce mouvement de protestation, entamé le 7 octobre dernier, est diversement apprécié par les uns et les autres. La grève du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest –élargi) s'est poursuivie hier. Ce mouvement de protestation, entamé le 7 octobre dernier, est diversement apprécié par les uns et les autres. En effet, si la solidarité des autres syndicats du secteur semble acquise même s'ils se sont montrés très prudents jusqu'à présent, il en est autrement du ministère de l'Education nationale et des associations des parents d'élèves. Pour ces deux dernières parties la grève du Cnapest-élargi, qui a fortement perturbé le déroulement des cours notamment dans les lycées, est loin d'être justifiée. Ils reprochent au syndicat d'avoir eu recours à la grève juste pour demander la réintégration de l'enseignant syndicaliste de Bouira qui a été radié au mois de mai dernier. «I l n' y a pas que l'affaire de ce syndicaliste membre du conseil national puisque d'autres syndicalistes sont aussi poursuivis en justice » nous dira le chargé de communication du Cnapest-élargi, Messaoud Boudiba précisant que « les lois algériennes et internationales protégent pourtant les syndicaliste . Donc nous ne faisons que défendre ces lois et le ministre lui-même devrait en faire autant ». Notre interlocuteur, contacté hier, devait ajouter que « ce dossier de la défense des libertés syndicales est très important et il nous a été imposé et ce sont les pratiques du ministère qui nous ont poussé à poser cette question dans la plateforme de revendications ». Le Cnapest-élargi considère en outre que les accusations du ministère cachent mal sa gène par rapport aux ratés de la rentrée scolaire 2013-2014 où tous ses engagements et ses promesses n'ont pas été réalisées et tenues. Messaoud Boudiba, qui accuse à son tour le ministère de vouloir pousser vers le pourrissement en refusant de satisfaire les revendications légitimes du syndicat, cite, entre autres, les questions de la surcharge des classes, la non livraison à temps des infrastructures scolaires ce qui n'a pas manqué de créer d'importants problèmes. En tout cas, selon notre interlocuteur, les enseignants sont mobilisés autour des revendications du syndicat comme l'atteste si bien le taux de suivi du mot d'ordre de grève. « Dans le cycle secondaire le taux de suivi oscille entre 80 et 85 % et il est nettement moindre dans les deux autres paliers, le moyen et le primaire, car notre syndicat vient à peine d'entamer son implantation » précise Messaoud Boudiba. Des propos qui ne laissent aucune équivoque quant à la détermination du Cnapest-élargi à aller jusqu'au bout dans cette grève illimitée et ce jusqu'à la satisfaction de l'ensemble de ses revendications qui portent aussi, sur la révision du statut particulier, sur le dossier de la médecine du travail, des œuvres sociales ainsi que sur la question du logement. le ministère de l'Education nationale, qui a déjà tenu une séance de travail avec le syndicat le 12 octobre denier, déclare que les portes du dialogue restent ouvertes. Cependant le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed considère qu'il ne peut rien faire pour le cas de l'enseignant syndicaliste de Bouira qui a été sanctionné conformément à la réglementation. Or, le Cnapest-élargi estime que le dossier du syndicaliste est entaché de nombreuses irrégularités. C'est dire que le bras de fer est appelé sans doute à durer et ce, au moment où une troisième patrie, fait entendre sa voix. Les associations des parents d'élèves font en effet montre de leurs profondes inquiétudes quant à l'avenir de leurs enfants. Ils appellent les deux parties à entamer le dialogue afin de trouver les solutions et ce pour préserver les intérêts des élèves qui sont les grands perdants dans cette bataille. En effet, si la solidarité des autres syndicats du secteur semble acquise même s'ils se sont montrés très prudents jusqu'à présent, il en est autrement du ministère de l'Education nationale et des associations des parents d'élèves. Pour ces deux dernières parties la grève du Cnapest-élargi, qui a fortement perturbé le déroulement des cours notamment dans les lycées, est loin d'être justifiée. Ils reprochent au syndicat d'avoir eu recours à la grève juste pour demander la réintégration de l'enseignant syndicaliste de Bouira qui a été radié au mois de mai dernier. «I l n' y a pas que l'affaire de ce syndicaliste membre du conseil national puisque d'autres syndicalistes sont aussi poursuivis en justice » nous dira le chargé de communication du Cnapest-élargi, Messaoud Boudiba précisant que « les lois algériennes et internationales protégent pourtant les syndicaliste . Donc nous ne faisons que défendre ces lois et le ministre lui-même devrait en faire autant ». Notre interlocuteur, contacté hier, devait ajouter que « ce dossier de la défense des libertés syndicales est très important et il nous a été imposé et ce sont les pratiques du ministère qui nous ont poussé à poser cette question dans la plateforme de revendications ». Le Cnapest-élargi considère en outre que les accusations du ministère cachent mal sa gène par rapport aux ratés de la rentrée scolaire 2013-2014 où tous ses engagements et ses promesses n'ont pas été réalisées et tenues. Messaoud Boudiba, qui accuse à son tour le ministère de vouloir pousser vers le pourrissement en refusant de satisfaire les revendications légitimes du syndicat, cite, entre autres, les questions de la surcharge des classes, la non livraison à temps des infrastructures scolaires ce qui n'a pas manqué de créer d'importants problèmes. En tout cas, selon notre interlocuteur, les enseignants sont mobilisés autour des revendications du syndicat comme l'atteste si bien le taux de suivi du mot d'ordre de grève. « Dans le cycle secondaire le taux de suivi oscille entre 80 et 85 % et il est nettement moindre dans les deux autres paliers, le moyen et le primaire, car notre syndicat vient à peine d'entamer son implantation » précise Messaoud Boudiba. Des propos qui ne laissent aucune équivoque quant à la détermination du Cnapest-élargi à aller jusqu'au bout dans cette grève illimitée et ce jusqu'à la satisfaction de l'ensemble de ses revendications qui portent aussi, sur la révision du statut particulier, sur le dossier de la médecine du travail, des œuvres sociales ainsi que sur la question du logement. le ministère de l'Education nationale, qui a déjà tenu une séance de travail avec le syndicat le 12 octobre denier, déclare que les portes du dialogue restent ouvertes. Cependant le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed considère qu'il ne peut rien faire pour le cas de l'enseignant syndicaliste de Bouira qui a été sanctionné conformément à la réglementation. Or, le Cnapest-élargi estime que le dossier du syndicaliste est entaché de nombreuses irrégularités. C'est dire que le bras de fer est appelé sans doute à durer et ce, au moment où une troisième patrie, fait entendre sa voix. Les associations des parents d'élèves font en effet montre de leurs profondes inquiétudes quant à l'avenir de leurs enfants. Ils appellent les deux parties à entamer le dialogue afin de trouver les solutions et ce pour préserver les intérêts des élèves qui sont les grands perdants dans cette bataille.