La menace de grève brandie par de nombreux syndicats du secteur de l'éducation est sur la voie de se concrétiser. Une grève est ainsi prévue le 7 octobre prochain. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (Cnapest) est l'initiateur de l'appel. La menace de grève brandie par de nombreux syndicats du secteur de l'éducation est sur la voie de se concrétiser. Une grève est ainsi prévue le 7 octobre prochain. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (Cnapest) est l'initiateur de l'appel. Selon le Cnapest, cette grève sera reconduite automatiquement chaque jour et ce, jusqu'à la satisfaction de l'ensemble des revendications avancées par le syndicat. Autant dire qu'il s'agit bel et bien d'une grève illimitée qui ne dit pas son nom. "A travers ce procédé nous voulons mettre la pression sur le ministère de l'Education" nous dira hier Messaoud Boudiba, le chargé de communication au niveau du syndicat. De plus, le syndicat a aussi appelé à un rassemblement national devant le ministre de l'Education le 9 octobre. Tous les paliers de l'éducation nationale, et donc pas uniquement le secondaire, seront concernés par cet appel à la grève qui sera ainsi la première du genre de cette année scolaire qui vient à peine d'être entamée. Ce syndicat a, pour rappel, élargi sa représentation aux cycles primaire et moyen. Dans le communiqué rendu public hier à l'issue de la réunion de son conseil national, le Cnapest brosse un tableau noir de la situation que traverse le secteur de l'éducation. Le ministère de l'Education est ainsi pointé du doigt car il est accusé d'être à l'origine de tous les maux. Le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed est en effet accusé de faire dans la fuite en avant, de tergiverser par rapport aux revendications des travailleurs au point où le Cnapest ne manque pas de considérer que "le dialogue protocolaire n'a aucun intérêt" avec la tutelle. "L'administration actuelle ne prend pas au sérieux les revendications des enseignants et ne respecte pas les engagements et les accords conclus avec le syndicat", note le communiqué du Cnapeste. Et au syndicat de rappeler ses principales revendications pour lesquelles il est en négociation avec le ministère depuis de longs mois. Il s'agit ainsi de la révision et de l'application du statut particulier, du logement, de la médecine du travail et du dossier des œuvres sociales. Le syndicat exige le règlement de la question pendante des professeurs de l'enseignement technique, des professeurs de l'enseignement moyen et des instituteurs du primaire et ce, en les intégrant dans des grades stables comme le stipule le statut particulier. Il est aussi exigé l'octroi de la prime de zone en fonction du nouveau salaire de base et ce avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Pour le logement, le syndicat remet sur la table la nécessité de dégager un quota pour les enseignants et d'accorder des logements sociaux aux enseignants du Sud du pays. Pour la médecine du travail, le syndicat demande la mise en application de toutes les dispositions réglementaires, alors que pour les œuvres sociales il est demandé la réactivation de la commission gouvernementale en charge de répertorier les biens et les fonds. Ces revendications sont récurrentes et tous les syndicats du secteur les mettent régulièrement sur la table. Le Snapest et l'Unpef sont revenus à la charge il n' y a pas si longtemps et ont menacé, eux aussi, d'initier des mouvements de grève au cas où la tutelle persiste dans son attitude négative. C'est dire que le ministre, Abdelatif Baba Ahmed, risque fort bien de passer un automne assez chaud. Selon le Cnapest, cette grève sera reconduite automatiquement chaque jour et ce, jusqu'à la satisfaction de l'ensemble des revendications avancées par le syndicat. Autant dire qu'il s'agit bel et bien d'une grève illimitée qui ne dit pas son nom. "A travers ce procédé nous voulons mettre la pression sur le ministère de l'Education" nous dira hier Messaoud Boudiba, le chargé de communication au niveau du syndicat. De plus, le syndicat a aussi appelé à un rassemblement national devant le ministre de l'Education le 9 octobre. Tous les paliers de l'éducation nationale, et donc pas uniquement le secondaire, seront concernés par cet appel à la grève qui sera ainsi la première du genre de cette année scolaire qui vient à peine d'être entamée. Ce syndicat a, pour rappel, élargi sa représentation aux cycles primaire et moyen. Dans le communiqué rendu public hier à l'issue de la réunion de son conseil national, le Cnapest brosse un tableau noir de la situation que traverse le secteur de l'éducation. Le ministère de l'Education est ainsi pointé du doigt car il est accusé d'être à l'origine de tous les maux. Le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed est en effet accusé de faire dans la fuite en avant, de tergiverser par rapport aux revendications des travailleurs au point où le Cnapest ne manque pas de considérer que "le dialogue protocolaire n'a aucun intérêt" avec la tutelle. "L'administration actuelle ne prend pas au sérieux les revendications des enseignants et ne respecte pas les engagements et les accords conclus avec le syndicat", note le communiqué du Cnapeste. Et au syndicat de rappeler ses principales revendications pour lesquelles il est en négociation avec le ministère depuis de longs mois. Il s'agit ainsi de la révision et de l'application du statut particulier, du logement, de la médecine du travail et du dossier des œuvres sociales. Le syndicat exige le règlement de la question pendante des professeurs de l'enseignement technique, des professeurs de l'enseignement moyen et des instituteurs du primaire et ce, en les intégrant dans des grades stables comme le stipule le statut particulier. Il est aussi exigé l'octroi de la prime de zone en fonction du nouveau salaire de base et ce avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Pour le logement, le syndicat remet sur la table la nécessité de dégager un quota pour les enseignants et d'accorder des logements sociaux aux enseignants du Sud du pays. Pour la médecine du travail, le syndicat demande la mise en application de toutes les dispositions réglementaires, alors que pour les œuvres sociales il est demandé la réactivation de la commission gouvernementale en charge de répertorier les biens et les fonds. Ces revendications sont récurrentes et tous les syndicats du secteur les mettent régulièrement sur la table. Le Snapest et l'Unpef sont revenus à la charge il n' y a pas si longtemps et ont menacé, eux aussi, d'initier des mouvements de grève au cas où la tutelle persiste dans son attitude négative. C'est dire que le ministre, Abdelatif Baba Ahmed, risque fort bien de passer un automne assez chaud.