Depuis que les journées sont devenues courtes, le calvaire des travailleurs, exerçant au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou et habitant dans les communes, est quotidien. Depuis que les journées sont devenues courtes, le calvaire des travailleurs, exerçant au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou et habitant dans les communes, est quotidien. Le nouveau plan de circulation mis en place par les services de la direction des transports de la wilaya montre ses limites encore une fois. Avec l'arrivée de l'hiver, les journées deviennent très courtes, ce qui fait que la nuit tombe très tôt. A peine, 17 h 30 et déjà il fait noir dans une ville connue pour devenir déserte dès que la lumière quitte le ciel et la terre. C'est alors que le calvaire de milliers de voyageurs commence. Et le scénario est quotidien. « Je travaille au chef-lieu de wilaya. Je sors à 16 h 30. A peine, j'arrive à la station où je dois prendre le bus pour me rendre à l'autre station de Timizart Loghbar qu'il fait déjà nuit. Vous imaginez une jeune fille qui se retrouve toute seule, le nuit et avec le climat qu'il fait ! », déplore Samira, une jeune fille de 30 ans. Cette dernière a réalisé son rêve de trouver un travail permanent après avoir obtenu sa licence en bibliothéconomie mais elle a fait vite de déchanter car elle fait face, actuellement, à d'autres difficultés et non des moindres. Samira n'est pas la seule à faire face à ce calvaire tous les jours que Dieu fait. C'est depuis la mise en service des stations de transport intermédiaires que l'acte de se déplacer à Tizi-Ouzou est devenu une véritable corvée. L'avis fait l'unanimité dans la région. « Avant, il suffisait de se rendre à la station de fourgons de Mdouha, une fois sorti du travail, pour prendre son bus et se retrouver chez soi quarante minutes plus tard », rappelle ce père famille qui travaille au siège de la wilaya depuis vingt ans et qui à habite dans la région de Makouda. Notre interlocuteur nous confie que depuis qu'il y a eu ces changements, travailler à Tizi-Ouzou est devenu une véritable mission impossible. Ce genre de difficultés est vécu par l'ensemble des citoyens résidant dans les localités et qui sont obligés de se déplacer tous les jours au chef-lieu où ils y travaillent. C'est le cas des habitants des régions d'Ath Douala, Azazga, Maâtkas, Tigzirt et même ceux de Drâa Ben-Khedda. Ces derniers sont contraints de faire une escale à Boukhalfa, en dépit du fait qu'entre la ville de Drâa Ben-Khedda et Tizi-Ouzou, il n' y a que onze kilomètres. Un trajet de onze kilomètres qui s'effectue avec une escale, c'est du jamais vu, nous confie-t-on. Mais ce sont les voyageurs qui habitent dans les localités et qui doivent se rendre à Alger qui subissent le plus le diktat de ce nouveau plan de transport. Un exemple. Celui qui provient de Ouaguenoun doit d'abord prendre un fourgon vers la station de Timizart Loghbar, puis un bus pour aller en ville. Ensuite, un autre bus pour se rendre à la gare intermodale de Bouhinoun pour enfin pouvoir s'installer confortablement dans le car qui le déposera à la gare de Kharouba où une autre galère l'attend... La situation ne cesse d'être déplorée quotidiennement aussi bien par les voyageurs que par les transporteurs mais aucun écho n'est pour l'instant détecté. Les travailleurs-voyageurs sont ainsi obligés de prendre leur mal en patience en attendant des jours meilleurs ou carrément en attendant... Godot. Le nouveau plan de circulation mis en place par les services de la direction des transports de la wilaya montre ses limites encore une fois. Avec l'arrivée de l'hiver, les journées deviennent très courtes, ce qui fait que la nuit tombe très tôt. A peine, 17 h 30 et déjà il fait noir dans une ville connue pour devenir déserte dès que la lumière quitte le ciel et la terre. C'est alors que le calvaire de milliers de voyageurs commence. Et le scénario est quotidien. « Je travaille au chef-lieu de wilaya. Je sors à 16 h 30. A peine, j'arrive à la station où je dois prendre le bus pour me rendre à l'autre station de Timizart Loghbar qu'il fait déjà nuit. Vous imaginez une jeune fille qui se retrouve toute seule, le nuit et avec le climat qu'il fait ! », déplore Samira, une jeune fille de 30 ans. Cette dernière a réalisé son rêve de trouver un travail permanent après avoir obtenu sa licence en bibliothéconomie mais elle a fait vite de déchanter car elle fait face, actuellement, à d'autres difficultés et non des moindres. Samira n'est pas la seule à faire face à ce calvaire tous les jours que Dieu fait. C'est depuis la mise en service des stations de transport intermédiaires que l'acte de se déplacer à Tizi-Ouzou est devenu une véritable corvée. L'avis fait l'unanimité dans la région. « Avant, il suffisait de se rendre à la station de fourgons de Mdouha, une fois sorti du travail, pour prendre son bus et se retrouver chez soi quarante minutes plus tard », rappelle ce père famille qui travaille au siège de la wilaya depuis vingt ans et qui à habite dans la région de Makouda. Notre interlocuteur nous confie que depuis qu'il y a eu ces changements, travailler à Tizi-Ouzou est devenu une véritable mission impossible. Ce genre de difficultés est vécu par l'ensemble des citoyens résidant dans les localités et qui sont obligés de se déplacer tous les jours au chef-lieu où ils y travaillent. C'est le cas des habitants des régions d'Ath Douala, Azazga, Maâtkas, Tigzirt et même ceux de Drâa Ben-Khedda. Ces derniers sont contraints de faire une escale à Boukhalfa, en dépit du fait qu'entre la ville de Drâa Ben-Khedda et Tizi-Ouzou, il n' y a que onze kilomètres. Un trajet de onze kilomètres qui s'effectue avec une escale, c'est du jamais vu, nous confie-t-on. Mais ce sont les voyageurs qui habitent dans les localités et qui doivent se rendre à Alger qui subissent le plus le diktat de ce nouveau plan de transport. Un exemple. Celui qui provient de Ouaguenoun doit d'abord prendre un fourgon vers la station de Timizart Loghbar, puis un bus pour aller en ville. Ensuite, un autre bus pour se rendre à la gare intermodale de Bouhinoun pour enfin pouvoir s'installer confortablement dans le car qui le déposera à la gare de Kharouba où une autre galère l'attend... La situation ne cesse d'être déplorée quotidiennement aussi bien par les voyageurs que par les transporteurs mais aucun écho n'est pour l'instant détecté. Les travailleurs-voyageurs sont ainsi obligés de prendre leur mal en patience en attendant des jours meilleurs ou carrément en attendant... Godot.