Avec l'arrivée de l'hiver, les journées se sont écourtées. On devine la suite aisément. Quand on n'est pas sans ignorer que les journées de travail se terminent généralement entre 16h 30 et 17 h , on imagine un peu le sort qui attend quotidiennement les employés et les fonctionnaires non véhiculés et qui sont contraints de rentrer chez eux chaque soir. Depuis la délocalisation des stations de transport de voyageurs, il y a un peu plus d'une année, des centaines, voire des milliers de voyageurs endurent chaque jour un véritable calvaire pour rentrer chez eux mais également le matin pour rejoindre leurs lieux de travail. La situation n'épargne pratiquement aucune destination. Qu'il s'agisse des voyageurs qui doivent se rendre à la station intermédiaire de Timizart Loghbar, à celle de Beni Douala et de Oued Aïssi, le même parcours de combattant attend pratiquement tout le monde. Chaque soir, des dizaines de personnes se trouvent livrées à elles-mêmes au niveau des stations intermédiaires par manque de transport. «Quand nous prenons le bus pour nous rendre à la station de Oued Aïssi où nous faisons escale pour rentrer à Freha, il nous est impossible de deviner qu'une fois sur place, on ne trouvera aucun fourgon. C'est souvent ce qui nous arrive », déplore un employé d'une entreprise privés sise à Tizi-Ouzou et qui réside à Fréha. Sur place, à la station de Oued Aïssi, un serveur au fast-food nous a confirmé cette situation : «Régulièrement, des hommes et des femmes arrivent ici et trouvent la station déserte. Quand il s'agit de femme, on est obligés de rester avec elles jusqu'à ce qu'un proche parent ou quelqu'un vienne les récupérer car il n'y a plus personne ici en dehors des agents de sécurité à partir d'une certaine heure». La situation est identique aussi bien à la station de Timizart Loghbar qu'à celle de Beni Douala. «Avant, je prenais directement le fourgon à partir de la ville et je me rendais à Beni Douala. Maintenant, chaque soir est une aventure pour moi»,souligne Hocine qui gère un cybercafé dans la ville de Tizi-Ouzou et qui doit se rendre chaque soir à Beni Douala. Notre interlocuteur ajoute que c'est le soir où il y a le plus de clients dans son cyber. Il est obligé d'attendre jusqu'à 18h ou 19 h. Une fois le rideau de son cybercafé baissé, c'est le branle-bas de combat. Il doit aller à pied jusqu'à la Nouvelle-Ville, faire de l'auto-stop jusqu'à la station intermédiaire de Beni Douala puis patienter encore en pleine nuit et parfois sous une pluie battante. Les choses sont loin d'être reluisantes pour les voyageurs qui transitent par la station intermédiaire de Timizart Loghbart, notamment ceux qui habitent dans les communes de Ouaguenoun, Boudjima et Aït Aïssa Mimoun. Tous sont contraints de faire face à une véritable galère chaque jour que Dieu fait. Heureusement que des problèmes d'insécurité ne se posent pas pour le moment même à la tombée de la nuit. Avec l'arrivée de l'hiver, les journées se sont écourtées. On devine la suite aisément. Quand on n'est pas sans ignorer que les journées de travail se terminent généralement entre 16h 30 et 17 h , on imagine un peu le sort qui attend quotidiennement les employés et les fonctionnaires non véhiculés et qui sont contraints de rentrer chez eux chaque soir. Depuis la délocalisation des stations de transport de voyageurs, il y a un peu plus d'une année, des centaines, voire des milliers de voyageurs endurent chaque jour un véritable calvaire pour rentrer chez eux mais également le matin pour rejoindre leurs lieux de travail. La situation n'épargne pratiquement aucune destination. Qu'il s'agisse des voyageurs qui doivent se rendre à la station intermédiaire de Timizart Loghbar, à celle de Beni Douala et de Oued Aïssi, le même parcours de combattant attend pratiquement tout le monde. Chaque soir, des dizaines de personnes se trouvent livrées à elles-mêmes au niveau des stations intermédiaires par manque de transport. «Quand nous prenons le bus pour nous rendre à la station de Oued Aïssi où nous faisons escale pour rentrer à Freha, il nous est impossible de deviner qu'une fois sur place, on ne trouvera aucun fourgon. C'est souvent ce qui nous arrive », déplore un employé d'une entreprise privés sise à Tizi-Ouzou et qui réside à Fréha. Sur place, à la station de Oued Aïssi, un serveur au fast-food nous a confirmé cette situation : «Régulièrement, des hommes et des femmes arrivent ici et trouvent la station déserte. Quand il s'agit de femme, on est obligés de rester avec elles jusqu'à ce qu'un proche parent ou quelqu'un vienne les récupérer car il n'y a plus personne ici en dehors des agents de sécurité à partir d'une certaine heure». La situation est identique aussi bien à la station de Timizart Loghbar qu'à celle de Beni Douala. «Avant, je prenais directement le fourgon à partir de la ville et je me rendais à Beni Douala. Maintenant, chaque soir est une aventure pour moi»,souligne Hocine qui gère un cybercafé dans la ville de Tizi-Ouzou et qui doit se rendre chaque soir à Beni Douala. Notre interlocuteur ajoute que c'est le soir où il y a le plus de clients dans son cyber. Il est obligé d'attendre jusqu'à 18h ou 19 h. Une fois le rideau de son cybercafé baissé, c'est le branle-bas de combat. Il doit aller à pied jusqu'à la Nouvelle-Ville, faire de l'auto-stop jusqu'à la station intermédiaire de Beni Douala puis patienter encore en pleine nuit et parfois sous une pluie battante. Les choses sont loin d'être reluisantes pour les voyageurs qui transitent par la station intermédiaire de Timizart Loghbart, notamment ceux qui habitent dans les communes de Ouaguenoun, Boudjima et Aït Aïssa Mimoun. Tous sont contraints de faire face à une véritable galère chaque jour que Dieu fait. Heureusement que des problèmes d'insécurité ne se posent pas pour le moment même à la tombée de la nuit.