Certains membres du comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BOJ) ont cherché fin octobre à atténuer la portée de l'objectif d'inflation que s'est fixé la Banque centrale, invoquant des risques sur l'investissement et les salaires, montre le compte rendu de la dernière réunion, publié mardi. Certains membres du comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BOJ) ont cherché fin octobre à atténuer la portée de l'objectif d'inflation que s'est fixé la Banque centrale, invoquant des risques sur l'investissement et les salaires, montre le compte rendu de la dernière réunion, publié mardi. La BOJ avait alors détaillé un rapport semestriel dans lequel elle estimait que les risques économiques étaient globalement équilibrés et que le Japon faisait des progrès en direction de son objectif d'inflation, qui est de 2%. Le compte rendu montre des lignes de fracture entre les neuf membres de la BOJ, précisément sur la question de l'objectif d'inflation, les plus pessimistes d'entre eux émettant même des doutes sur les chances de voir les entreprises augmenter leurs investissements et relever les salaires. C'est la première fois qu'un tel fossé apparaît depuis avril, lorsque le gouverneur Haruhiko Kuroda a lancé une ambitieuse politique d'assouplissement destinée à atteindre cet objectif d'inflation. "Un membre a dit qu'on ne pouvait pour l'instant estimer que l'économie japonaise était en bonne voie d'atteindre, comme attendu, cet objectif de 2%", indique le compte rendu. Takehiro Sato et Takahide Kiuchi sont restés fidèles à la ligne qu'ils avaient tracée en avril lorsqu'ils s'étaient opposés à un calendrier de deux ans au terme duquel le Japon, embourbé dans la déflation depuis près de deux décennies, devait avoir renoué avec une inflation à 2%. Le premier a proposé de modifier l'engagement en matière d'inflation, estimant qu'un tel niveau de prix devait être "envisagé". Le second a dit vouloir revoir l'objectif et réexaminer les effets de la politique accommodante de la BOJ au bout de deux ans. Ces deux propositions ont été rejetées. La croissance japonaise a ralenti en juillet-septembre alors qu'elle progressait à un rythme plus soutenu que les autres économies du G7 au premier semestre. Un certain nombre d'analystes anticipent, toutefois, un rebond pour le trimestre en cours, les consommateurs souhaitant sans doute anticiper un relèvement de la TVA prévu pour avril. Le scénario retenu par la BOJ reste celui d'une économie capable de surmonter les obstacles : exportations sans relief et plongeon à venir des dépenses de consommation dans la foulée de la hausse de la TVA avant une accélération de la croissance capable d'accélérer le niveau des prix. La BOJ avait alors détaillé un rapport semestriel dans lequel elle estimait que les risques économiques étaient globalement équilibrés et que le Japon faisait des progrès en direction de son objectif d'inflation, qui est de 2%. Le compte rendu montre des lignes de fracture entre les neuf membres de la BOJ, précisément sur la question de l'objectif d'inflation, les plus pessimistes d'entre eux émettant même des doutes sur les chances de voir les entreprises augmenter leurs investissements et relever les salaires. C'est la première fois qu'un tel fossé apparaît depuis avril, lorsque le gouverneur Haruhiko Kuroda a lancé une ambitieuse politique d'assouplissement destinée à atteindre cet objectif d'inflation. "Un membre a dit qu'on ne pouvait pour l'instant estimer que l'économie japonaise était en bonne voie d'atteindre, comme attendu, cet objectif de 2%", indique le compte rendu. Takehiro Sato et Takahide Kiuchi sont restés fidèles à la ligne qu'ils avaient tracée en avril lorsqu'ils s'étaient opposés à un calendrier de deux ans au terme duquel le Japon, embourbé dans la déflation depuis près de deux décennies, devait avoir renoué avec une inflation à 2%. Le premier a proposé de modifier l'engagement en matière d'inflation, estimant qu'un tel niveau de prix devait être "envisagé". Le second a dit vouloir revoir l'objectif et réexaminer les effets de la politique accommodante de la BOJ au bout de deux ans. Ces deux propositions ont été rejetées. La croissance japonaise a ralenti en juillet-septembre alors qu'elle progressait à un rythme plus soutenu que les autres économies du G7 au premier semestre. Un certain nombre d'analystes anticipent, toutefois, un rebond pour le trimestre en cours, les consommateurs souhaitant sans doute anticiper un relèvement de la TVA prévu pour avril. Le scénario retenu par la BOJ reste celui d'une économie capable de surmonter les obstacles : exportations sans relief et plongeon à venir des dépenses de consommation dans la foulée de la hausse de la TVA avant une accélération de la croissance capable d'accélérer le niveau des prix.