Le comité économique mixte France- Algérie démarre sous le signe de la clarté du partenariat. Les deux ministres algériens Amara Benyounes et Mustapha Benbada ont rencontré leurs homologues français pour établir une liste de priorités pour les projets industriels et commerciaux. Le comité économique mixte France- Algérie démarre sous le signe de la clarté du partenariat. Les deux ministres algériens Amara Benyounes et Mustapha Benbada ont rencontré leurs homologues français pour établir une liste de priorités pour les projets industriels et commerciaux. Le ministre algérien de l'industrie a considéré lors de cette première réunion à Paris dans une déclaration «la satisfaction des projets engagés entre l'Algérie et la France». «Ce sont de très gros projets qui sont en train d'être réalisés entre les deux pays» en soulignant que «les relations économiques entre les deux pays sont bonnes, contrairement à ce qui se dit». Amara Benyounes qui était l'invité de Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et Nicole Le Brick, ministre chargée du Commerce, estime que pour «l'exemplarité de ces relations, c'est à nous de le prouver et le concrétiser». Avec un ciel dégagé, place maintenant aux affaires. Le ministre de l'Industrie a d'ailleurs rencontré les représentants de Renault pour s'enquérir de l'évolution du projet d'usine de Oued Tlelat qui a démarré le mois de septembre dernier. De son côté, Mustapha Benbada ministre du Commerce a estimé que cette 1ère réunion du COMEFA, permettra notamment de passer de «l'étape des vœux à celle de la concrétisation de ce nous avons convenu au niveau du document-cadre de partenariat économique». En termes concrets, le ministre algérien a plaidé à cet effet pour améliorer les échanges dans le domaine industriel. La France a selon lui «maintenu sa position sur une certaine catégorie de produits, notamment les produits agricoles». «Or c'est justement dans ces domaines où nous avons une capacité de contrôle. Par contre, la France a régressé sur le plan des échanges, dans les produits industriels, tels que la sidérurgie, et les produits électroniques et c'est là où nous n'avons pas cette capacité de contrôle», a-t-il dit. Le ministre Benbada a signifié les attentes de son département autour «de la coopération entre l'Algérie et la France dans le domaine du contrôle économique, à travers l'appui à la mise place du Laboratoire national d'essai (LNE) et l'Ecole de formation et de perfectionnement des agents de contrôle et de la répression des fraudes». Avec ces projets qui sont appelés à connaître une cadence soutenue, le patronat français (MEDEF) se dit «plus que jamais impliqué dans le relation économique avec l'Algérie». Jean-Marie Dauger qui est le président du Medef à l'international a dissipé tous les malentendus jeudi dernier, en estimant que «le patronat français est rassuré par la volonté de l'Algérie de donner à l'industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue». Le responsable du mouvement patronal s'est réjoui que «dans ces domaines, toutes les entreprises représentées à la rencontre avec le ministre lui ont fait part de leur volonté de s'inscrire dans ce mouvement et de s'adapter aux règles qui, pour ce faire, seront mises en place par l'Algérie». Pour sa part, le DG adjoint de GDF Suez a affirmé que les «perspectives en Algérie sont bonnes en estimant que le pays a un potentiel qui existe». «La croissance et les besoins y sont considérables et nous voulons y participer. Pour les entreprises, l'essentiel est de disposer d'un bon climat des affaires, qui soit favorable aux investissements à long terme». Le ministre algérien de l'industrie a considéré lors de cette première réunion à Paris dans une déclaration «la satisfaction des projets engagés entre l'Algérie et la France». «Ce sont de très gros projets qui sont en train d'être réalisés entre les deux pays» en soulignant que «les relations économiques entre les deux pays sont bonnes, contrairement à ce qui se dit». Amara Benyounes qui était l'invité de Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et Nicole Le Brick, ministre chargée du Commerce, estime que pour «l'exemplarité de ces relations, c'est à nous de le prouver et le concrétiser». Avec un ciel dégagé, place maintenant aux affaires. Le ministre de l'Industrie a d'ailleurs rencontré les représentants de Renault pour s'enquérir de l'évolution du projet d'usine de Oued Tlelat qui a démarré le mois de septembre dernier. De son côté, Mustapha Benbada ministre du Commerce a estimé que cette 1ère réunion du COMEFA, permettra notamment de passer de «l'étape des vœux à celle de la concrétisation de ce nous avons convenu au niveau du document-cadre de partenariat économique». En termes concrets, le ministre algérien a plaidé à cet effet pour améliorer les échanges dans le domaine industriel. La France a selon lui «maintenu sa position sur une certaine catégorie de produits, notamment les produits agricoles». «Or c'est justement dans ces domaines où nous avons une capacité de contrôle. Par contre, la France a régressé sur le plan des échanges, dans les produits industriels, tels que la sidérurgie, et les produits électroniques et c'est là où nous n'avons pas cette capacité de contrôle», a-t-il dit. Le ministre Benbada a signifié les attentes de son département autour «de la coopération entre l'Algérie et la France dans le domaine du contrôle économique, à travers l'appui à la mise place du Laboratoire national d'essai (LNE) et l'Ecole de formation et de perfectionnement des agents de contrôle et de la répression des fraudes». Avec ces projets qui sont appelés à connaître une cadence soutenue, le patronat français (MEDEF) se dit «plus que jamais impliqué dans le relation économique avec l'Algérie». Jean-Marie Dauger qui est le président du Medef à l'international a dissipé tous les malentendus jeudi dernier, en estimant que «le patronat français est rassuré par la volonté de l'Algérie de donner à l'industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue». Le responsable du mouvement patronal s'est réjoui que «dans ces domaines, toutes les entreprises représentées à la rencontre avec le ministre lui ont fait part de leur volonté de s'inscrire dans ce mouvement et de s'adapter aux règles qui, pour ce faire, seront mises en place par l'Algérie». Pour sa part, le DG adjoint de GDF Suez a affirmé que les «perspectives en Algérie sont bonnes en estimant que le pays a un potentiel qui existe». «La croissance et les besoins y sont considérables et nous voulons y participer. Pour les entreprises, l'essentiel est de disposer d'un bon climat des affaires, qui soit favorable aux investissements à long terme».