La première réunion du Comité mixte économique France-Algérie (Comefa), tenue jeudi à Paris, s'inscrit dans le sillage de la déclaration d'Alger, signée par les présidents Bouteflika et Hollande, lors de la visite de celui-ci en Algérie, pour renforcer la coopération bilatérale, a déclaré la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq. La première réunion du Comité mixte économique France-Algérie (Comefa), tenue jeudi à Paris, s'inscrit dans le sillage de la déclaration d'Alger, signée par les présidents Bouteflika et Hollande, lors de la visite de celui-ci en Algérie, pour renforcer la coopération bilatérale, a déclaré la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq. Lors de cette réunion formelle, nous avons fait le point sur les projets coopération qui ont été engagés, en terme de partenariat industriel car nous considérons, du côté français, que l'Algérie est un partenaire industriel et en même temps cela nous permet de suivre les volumes des échanges commerciaux entre les pays", a-t-elle précisé. Les conclusions de ce comité, a-t-elle dit, permettront de préparer le volet économique du Comité Intergouvernemental de Haut niveau, qui se réunira les 16 et 17 décembre à Alger sous l'égide des Premiers ministres français et algérien. Amara Benyounes, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement qui a co-présidé cette 1re réunion du Comefa, aux côtés de Mustapha Benbada, ministre du Commerce du côté algérien, et de Mme Nicole Bricq et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif du côté français, a déclaré avoir constaté avec "satisfaction, une bonne évolution" des projets engagés entre l'Algérie et la France, lors de cette rencontre. "Ce sont de très gros projets qui sont en train d'être réalisés entre les deux pays", a-t-il affirmé, qualifiant de "bonnes" les relations économiques entre les deux pays, "contrairement à ce qui se dit". "Et comme nous sommes exigeants, tant du côté algérien que français, nous voulons que ces relations soient exemplaires, car j'ai constaté que la volonté politique existe des deux côtés pour atteindre cette exemplarité et c'est à nous de le prouver et le concrétiser", a-t-il ajouté. Mustapha Benbada a, quant à lui, estimé que cette 1re réunion du Comefa permettra, notamment, de passer de "l'étape des voeux à celle de la concrétisation de ce que nous avons convenu au niveau du document-cadre de partenariat économique". Il a cependant relevé qu'à propos du mémorandum de coopération commerciale, et notamment s'agissant des échanges commerciaux entre les deux pays, la France a "maintenu sa position sur une certaine catégorie de produits, notamment les produits agricoles". "Or c'est justement dans ces domaines où nous avons une capacité de contrôle. Par contre, la France a régressé sur le plan des échanges, dans les produits industriels, tels que la sidérurgie, et les produits électroniques et c'est là où nous n'avons pas cette capacité de contrôle", a-t-il dit. "D'où l'importance de la coopération entre l'Algérie et la France dans le domaine du contrôle économique, à travers l'appui à la mise en place du Laboratoire national d'essai (LNE) et l'Ecole de formation et de perfectionnement des agents de contrôle et de la répression des fraudes", a-t-il ajouté. Benyounès et Benbada ont eu dans la matinée une rencontre avec un panel d'entreprises françaises au siège de Medef international. Arrivés la veille à Paris, ils ont rencontré des responsables du constructeur automobile français Renault pour passer en revue le projet de construction de l'usine Renault à Oued Tlélat, près d'Oran. Le patronat français est "rassuré" par la volonté de l'Algérie de donner à l'industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue, a affirmé, à Paris, le président du Conseil des chefs d'entreprise France-Algérie de Medef international, Jean-Marie Dauger. Tout en soulignant que le Medef est "plus que jamais impliqué" dans la relation économique avec l'Algérie, Dauger a indiqué que, derrière les paroles de Amara Benyounès, il y a une "volonté absolument farouche du gouvernement algérien de donner à l'industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue". "Dans ces domaines, toutes les entreprises représentées à la rencontre avec le ministre lui ont fait part de leur volonté de s'inscrire dans ce mouvement et de s'adapter aux règles qui, pour ce faire, seront mises en place par l'Algérie", a-t-il déclaré à l'APS à l'issue d'une rencontre entre le ministre algérien et un panel d'entreprises françaises activant dans divers secteurs. Tout en assurant que les entreprises françaises ont "toujours été présentes en Algérie et ne l'ont jamais quittée, même dans les pires moments", le directeur général adjoint de Gdf Suez a affirmé que les "perspectives en Algérie sont bonnes" et le pays a un "potentiel qui existe et qui existera". Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement est depuis mercredi à Paris où il doit prendre part, jeudi, avec le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, à la première réunion du Comité mixte économique France-Algérie (Comefa). Lors de cette réunion formelle, nous avons fait le point sur les projets coopération qui ont été engagés, en terme de partenariat industriel car nous considérons, du côté français, que l'Algérie est un partenaire industriel et en même temps cela nous permet de suivre les volumes des échanges commerciaux entre les pays", a-t-elle précisé. Les conclusions de ce comité, a-t-elle dit, permettront de préparer le volet économique du Comité Intergouvernemental de Haut niveau, qui se réunira les 16 et 17 décembre à Alger sous l'égide des Premiers ministres français et algérien. Amara Benyounes, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement qui a co-présidé cette 1re réunion du Comefa, aux côtés de Mustapha Benbada, ministre du Commerce du côté algérien, et de Mme Nicole Bricq et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif du côté français, a déclaré avoir constaté avec "satisfaction, une bonne évolution" des projets engagés entre l'Algérie et la France, lors de cette rencontre. "Ce sont de très gros projets qui sont en train d'être réalisés entre les deux pays", a-t-il affirmé, qualifiant de "bonnes" les relations économiques entre les deux pays, "contrairement à ce qui se dit". "Et comme nous sommes exigeants, tant du côté algérien que français, nous voulons que ces relations soient exemplaires, car j'ai constaté que la volonté politique existe des deux côtés pour atteindre cette exemplarité et c'est à nous de le prouver et le concrétiser", a-t-il ajouté. Mustapha Benbada a, quant à lui, estimé que cette 1re réunion du Comefa permettra, notamment, de passer de "l'étape des voeux à celle de la concrétisation de ce que nous avons convenu au niveau du document-cadre de partenariat économique". Il a cependant relevé qu'à propos du mémorandum de coopération commerciale, et notamment s'agissant des échanges commerciaux entre les deux pays, la France a "maintenu sa position sur une certaine catégorie de produits, notamment les produits agricoles". "Or c'est justement dans ces domaines où nous avons une capacité de contrôle. Par contre, la France a régressé sur le plan des échanges, dans les produits industriels, tels que la sidérurgie, et les produits électroniques et c'est là où nous n'avons pas cette capacité de contrôle", a-t-il dit. "D'où l'importance de la coopération entre l'Algérie et la France dans le domaine du contrôle économique, à travers l'appui à la mise en place du Laboratoire national d'essai (LNE) et l'Ecole de formation et de perfectionnement des agents de contrôle et de la répression des fraudes", a-t-il ajouté. Benyounès et Benbada ont eu dans la matinée une rencontre avec un panel d'entreprises françaises au siège de Medef international. Arrivés la veille à Paris, ils ont rencontré des responsables du constructeur automobile français Renault pour passer en revue le projet de construction de l'usine Renault à Oued Tlélat, près d'Oran. Le patronat français est "rassuré" par la volonté de l'Algérie de donner à l'industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue, a affirmé, à Paris, le président du Conseil des chefs d'entreprise France-Algérie de Medef international, Jean-Marie Dauger. Tout en soulignant que le Medef est "plus que jamais impliqué" dans la relation économique avec l'Algérie, Dauger a indiqué que, derrière les paroles de Amara Benyounès, il y a une "volonté absolument farouche du gouvernement algérien de donner à l'industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue". "Dans ces domaines, toutes les entreprises représentées à la rencontre avec le ministre lui ont fait part de leur volonté de s'inscrire dans ce mouvement et de s'adapter aux règles qui, pour ce faire, seront mises en place par l'Algérie", a-t-il déclaré à l'APS à l'issue d'une rencontre entre le ministre algérien et un panel d'entreprises françaises activant dans divers secteurs. Tout en assurant que les entreprises françaises ont "toujours été présentes en Algérie et ne l'ont jamais quittée, même dans les pires moments", le directeur général adjoint de Gdf Suez a affirmé que les "perspectives en Algérie sont bonnes" et le pays a un "potentiel qui existe et qui existera". Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement est depuis mercredi à Paris où il doit prendre part, jeudi, avec le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, à la première réunion du Comité mixte économique France-Algérie (Comefa).