Quand il s'agit d'infecter un hôte, le staphylocoque doré n'est pas à court de ressources. En utilisant une technologie de microscopie innovante, des chercheurs australiens ont pu observer en direct ce qui se passe lors de l'entrée de cette bactérie sous la peau. Quand il s'agit d'infecter un hôte, le staphylocoque doré n'est pas à court de ressources. En utilisant une technologie de microscopie innovante, des chercheurs australiens ont pu observer en direct ce qui se passe lors de l'entrée de cette bactérie sous la peau. Le staphylocoque doré, ou Staphylococcus aureus, est une bactérie aux multiples facettes. Il est présent à l'état naturel chez environ 20 % des individus, principalement au niveau du nez, et ne cause souvent aucun dégât. Cependant, lorsque les défenses de l'hôte sont amoindries et qu'il aperçoit une ouverture vers l'intérieur de l'organisme, il peut devenir un adversaire redoutable. Ce pathogène possède un arsenal impressionnant de facteurs de virulence comprenant des toxines, des protéases, des nucléases mais aussi diverses protéines lui permettant de s'accrocher aux tissus et d'échapper à la réponse immunitaire. Il est également passé maître dans l'art de s'adapter à son environnement. S'il possède à boire et à manger, il peut rester paisiblement niché dans les narines. En revanche, lorsqu'il sent que ses réserves s'épuisent et qu'il est en position de force, il fabrique ses armes et part à l'attaque de son hôte. Les neutrophiles polynucléaires, capables de phagocytose, semblent présenter plusieurs noyaux, comme le démontre cette image qui correspond à une coupe. En réalité, ils n'en possèdent qu'un seul, composé de différents lobes. Les symptômes associés à une infection par le staphylocoque doré sont très variables. Ils peuvent être légers, comme c'est le cas pour les furoncles, ou beaucoup plus sérieux et peuvent conduire à une pneumonie ou à une méningite. Pour faire face à ce germe, les stratégies sont limitées et le corps médical se retrouve souvent face à une impasse. Le Sarm, ou Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, est devenu rapidement la terreur des hôpitaux et est responsable de 20.000 décès chaque année aux Etats-Unis, soit plus que le Sida et la tuberculose réunis. Les chercheurs ne perdent cependant pas espoir. Ils travaillent sans relâche pour mieux comprendre les tactiques d'attaque de cette bactérie menaçante et pour réussir à mieux la maîtriser. Le staphylocoque doré, ou Staphylococcus aureus, est une bactérie aux multiples facettes. Il est présent à l'état naturel chez environ 20 % des individus, principalement au niveau du nez, et ne cause souvent aucun dégât. Cependant, lorsque les défenses de l'hôte sont amoindries et qu'il aperçoit une ouverture vers l'intérieur de l'organisme, il peut devenir un adversaire redoutable. Ce pathogène possède un arsenal impressionnant de facteurs de virulence comprenant des toxines, des protéases, des nucléases mais aussi diverses protéines lui permettant de s'accrocher aux tissus et d'échapper à la réponse immunitaire. Il est également passé maître dans l'art de s'adapter à son environnement. S'il possède à boire et à manger, il peut rester paisiblement niché dans les narines. En revanche, lorsqu'il sent que ses réserves s'épuisent et qu'il est en position de force, il fabrique ses armes et part à l'attaque de son hôte. Les neutrophiles polynucléaires, capables de phagocytose, semblent présenter plusieurs noyaux, comme le démontre cette image qui correspond à une coupe. En réalité, ils n'en possèdent qu'un seul, composé de différents lobes. Les symptômes associés à une infection par le staphylocoque doré sont très variables. Ils peuvent être légers, comme c'est le cas pour les furoncles, ou beaucoup plus sérieux et peuvent conduire à une pneumonie ou à une méningite. Pour faire face à ce germe, les stratégies sont limitées et le corps médical se retrouve souvent face à une impasse. Le Sarm, ou Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, est devenu rapidement la terreur des hôpitaux et est responsable de 20.000 décès chaque année aux Etats-Unis, soit plus que le Sida et la tuberculose réunis. Les chercheurs ne perdent cependant pas espoir. Ils travaillent sans relâche pour mieux comprendre les tactiques d'attaque de cette bactérie menaçante et pour réussir à mieux la maîtriser.