Nelson Mandela "s'est éteint", a déclaré M. Zuma, avant de rendre un long hommage à l'ancien président sud-africain. "Notre cher Madiba aura des funérailles d'Etat", a-t-il ajouté, annonçant que les drapeaux seront en berne depuis hier et jusqu'aux obsèques. Nelson Mandela "s'est éteint", a déclaré M. Zuma, avant de rendre un long hommage à l'ancien président sud-africain. "Notre cher Madiba aura des funérailles d'Etat", a-t-il ajouté, annonçant que les drapeaux seront en berne depuis hier et jusqu'aux obsèques. Né le 18 juillet 1918, Rolihlahla Mandela, appelé affectueusement Madiba, a voué toute sa vie au combat pour une Afrique du Sud multiraciale, dessinée aux couleurs de l'arc- en-ciel, comme rêvée par une majorité de Sud-Africains. Nelson Mandela "s'est éteint", a déclaré le président sud-africain Jacob Zum, avant de rendre un long hommage à l'ancien président sud-africain. "Notre cher Madiba aura des funérailles d'Etat", a-t-il ajouté, annonçant que les drapeaux seraient en berne à partir de vendredi et jusqu'aux obsèques. Les proches de « Madiba » ont utilisé son compte twitter officiel pour envoyer, en plusieurs langues, un message de paix. La mort est inévitable. Quand un homme a fait ce qu'il considérait être son devoir envers son peuple et son pays, il peut reposer en paix. Nelson Rolihlahla Mandela, dont le nom du clan tribal est « Madiba », est né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d'Afrique du Sud). Mandela a été l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l'histoire du pays. Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l'apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires. Le 12 juillet 1963, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et bénéficie d'un soutien international croissant. Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique. Mandela a passé plus de vingt-sept ans en prison, de 1963 à 1990, devenant peu à peu le symbole de l'oppression des Noirs sud-africains, tandis que le monde entier manifestait et organisait des concerts pour sa libération. Mais, avant même d'être libéré, il avait appris à comprendre ses adversaires - allant jusqu'à apprendre leur langue, l'afrikaans, et leur poésie -, à pardonner, et à travailler avec eux. Une fois libéré, il les a séduits par sa gentillesse, son élégance et son charisme. Après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs. Il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives. Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, élevé au rang de patrimoine commun de l'humanité, il demeure une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l'homme et est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays reste confronté à de graves problèmes d'inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires. Après sa libération, Nelson Mandela fait un voyage à Cuba lors duquel il rencontre Fidel Castro. Celui-ci dira de lui : « Nelson Mandela est connu et de plus admiré et chéri par des millions innombrables de personnes dans le monde entier ». Comme Fidel Castro lui rend hommage durant la célébration du 26 juillet 1991, en sa présence : « Si on veut avoir un exemple d'un homme absolument intègre, cet homme, cet exemple est Mandela. Si on veut avoir un exemple d'un homme inébranlablement ferme, vaillant, héroïque, serein, intelligent, capable, cet exemple et cet homme est Mandela. Et je ne le pense pas – a ajouté le Commandant en Chef – après l'avoir connu, après avoir eu le privilège de converser avec lui, après avoir eu le grand honneur de le recevoir dans notre pays, je le pense depuis beaucoup d'années, et je le reconnais comme l'un de symboles les plus extraordinaires de cette ère ». En novembre 2009, l'Assemblée générale des Nations unies déclarait le 18 juillet « Journée internationale Nelson Mandela » en l'honneur de la contribution apportée par l'ex-président sud-africain à la culture de la paix et de la liberté. La résolution A/RES/64/13 de l'Assemblée générale reconnaît les valeurs défendues par Nelson Mandela et son dévouement au service de l'humanité, qu'il a manifesté par son action humanitaire dans les domaines du règlement des conflits, des relations entre les races, de la promotion et de la protection des droits de l'homme, de la réconciliation, de l'égalité entre les sexes, des droits des enfants et autres groupes vulnérables, et du progrès des communautés démunies et sous-développées. Elle reconnaît la contribution qu'il a apportée à la lutte pour la démocratie à l'échelle internationale et à la promotion d'une culture de paix dans le monde entier. Mandela et l'Algérie L'Algérie représentait beaucoup pour Mandela. Déjà en 1961, il prenait connaissance de la résistance du peuple algérien qui allait constituer pour lui un modèle de combat. L'African national congress (ANC) avait, en effet, chargé Nelson Mandela de quitter clandestinement l'Afrique du Sud et de prendre contact avec des pays africains susceptibles d'aider le peuple sud-africain à s'affranchir du joug de l'apartheid. Le premier contact de Nelson Mandela avec la révolution algérienne s'était établi, en 1961, au Maroc avec le représentant du GPRA, le docteur Chawki Mostefai qui lui permit de relever les similitudes entre la lutte du peuple algérien et le combat de la majorité sud-africaine contre Le soutien de l'Armée de libération nationale (ALN) s'était, entre autres, traduit par l'intégration de nombreux combattants de l'ANC dans les camps d'entraînement aux cotés des moudjahidine de l'ALN en Algérie où Mandela s'était rendu en 1962. A partir de 1965, plusieurs militants de l'ANC venaient secrètement en Algérie pour recevoir un entraînement militaire et rentraient en Afrique du Sud pour y mener des opérations militaires. Et pour donner plus d'écho au combat contre l'apartheid à partir de l'Algérie, l'ANC ouvrit un bureau d'informations qui a vu le passage, à sa tête, de grandes personnalités du mouvement. Tous les dirigeants de l'ANC fréquentaient Alger, qualifiée, à cette époque, par le père de l'indépendance de la Guinée Bissau, Amilcar Cabral de "Mecque des révolutionnaires". Le soutien de l'Algérie s'était également exprimé, au moment de sa présidence de l'assemblée générale de l'ONU en 1974, par le geste historique qui a consisté à expulser de la salle le représentant du régime de l'apartheid. A sa libération, le 11 février 1990, après 27 années d'incarcération, Nelson Mandela avait tenu à se rendre à Alger en reconnaissance au soutien apporté par l'Algérie à la lutte du peuple sud-africain contre l'apartheid. C'est en hommage au peuple algérien et à sa révolution que Nelson Mandela était revenu, trente-huit années après, au pays où il avait appris les premiers rudiments sur le maniement des armes de guerre et dont il s'est inspiré pour mener son combat contre l'oppresseur. Né le 18 juillet 1918, Rolihlahla Mandela, appelé affectueusement Madiba, a voué toute sa vie au combat pour une Afrique du Sud multiraciale, dessinée aux couleurs de l'arc- en-ciel, comme rêvée par une majorité de Sud-Africains. Nelson Mandela "s'est éteint", a déclaré le président sud-africain Jacob Zum, avant de rendre un long hommage à l'ancien président sud-africain. "Notre cher Madiba aura des funérailles d'Etat", a-t-il ajouté, annonçant que les drapeaux seraient en berne à partir de vendredi et jusqu'aux obsèques. Les proches de « Madiba » ont utilisé son compte twitter officiel pour envoyer, en plusieurs langues, un message de paix. La mort est inévitable. Quand un homme a fait ce qu'il considérait être son devoir envers son peuple et son pays, il peut reposer en paix. Nelson Rolihlahla Mandela, dont le nom du clan tribal est « Madiba », est né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d'Afrique du Sud). Mandela a été l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l'histoire du pays. Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l'apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires. Le 12 juillet 1963, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et bénéficie d'un soutien international croissant. Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique. Mandela a passé plus de vingt-sept ans en prison, de 1963 à 1990, devenant peu à peu le symbole de l'oppression des Noirs sud-africains, tandis que le monde entier manifestait et organisait des concerts pour sa libération. Mais, avant même d'être libéré, il avait appris à comprendre ses adversaires - allant jusqu'à apprendre leur langue, l'afrikaans, et leur poésie -, à pardonner, et à travailler avec eux. Une fois libéré, il les a séduits par sa gentillesse, son élégance et son charisme. Après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs. Il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives. Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, élevé au rang de patrimoine commun de l'humanité, il demeure une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l'homme et est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays reste confronté à de graves problèmes d'inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires. Après sa libération, Nelson Mandela fait un voyage à Cuba lors duquel il rencontre Fidel Castro. Celui-ci dira de lui : « Nelson Mandela est connu et de plus admiré et chéri par des millions innombrables de personnes dans le monde entier ». Comme Fidel Castro lui rend hommage durant la célébration du 26 juillet 1991, en sa présence : « Si on veut avoir un exemple d'un homme absolument intègre, cet homme, cet exemple est Mandela. Si on veut avoir un exemple d'un homme inébranlablement ferme, vaillant, héroïque, serein, intelligent, capable, cet exemple et cet homme est Mandela. Et je ne le pense pas – a ajouté le Commandant en Chef – après l'avoir connu, après avoir eu le privilège de converser avec lui, après avoir eu le grand honneur de le recevoir dans notre pays, je le pense depuis beaucoup d'années, et je le reconnais comme l'un de symboles les plus extraordinaires de cette ère ». En novembre 2009, l'Assemblée générale des Nations unies déclarait le 18 juillet « Journée internationale Nelson Mandela » en l'honneur de la contribution apportée par l'ex-président sud-africain à la culture de la paix et de la liberté. La résolution A/RES/64/13 de l'Assemblée générale reconnaît les valeurs défendues par Nelson Mandela et son dévouement au service de l'humanité, qu'il a manifesté par son action humanitaire dans les domaines du règlement des conflits, des relations entre les races, de la promotion et de la protection des droits de l'homme, de la réconciliation, de l'égalité entre les sexes, des droits des enfants et autres groupes vulnérables, et du progrès des communautés démunies et sous-développées. Elle reconnaît la contribution qu'il a apportée à la lutte pour la démocratie à l'échelle internationale et à la promotion d'une culture de paix dans le monde entier. Mandela et l'Algérie L'Algérie représentait beaucoup pour Mandela. Déjà en 1961, il prenait connaissance de la résistance du peuple algérien qui allait constituer pour lui un modèle de combat. L'African national congress (ANC) avait, en effet, chargé Nelson Mandela de quitter clandestinement l'Afrique du Sud et de prendre contact avec des pays africains susceptibles d'aider le peuple sud-africain à s'affranchir du joug de l'apartheid. Le premier contact de Nelson Mandela avec la révolution algérienne s'était établi, en 1961, au Maroc avec le représentant du GPRA, le docteur Chawki Mostefai qui lui permit de relever les similitudes entre la lutte du peuple algérien et le combat de la majorité sud-africaine contre Le soutien de l'Armée de libération nationale (ALN) s'était, entre autres, traduit par l'intégration de nombreux combattants de l'ANC dans les camps d'entraînement aux cotés des moudjahidine de l'ALN en Algérie où Mandela s'était rendu en 1962. A partir de 1965, plusieurs militants de l'ANC venaient secrètement en Algérie pour recevoir un entraînement militaire et rentraient en Afrique du Sud pour y mener des opérations militaires. Et pour donner plus d'écho au combat contre l'apartheid à partir de l'Algérie, l'ANC ouvrit un bureau d'informations qui a vu le passage, à sa tête, de grandes personnalités du mouvement. Tous les dirigeants de l'ANC fréquentaient Alger, qualifiée, à cette époque, par le père de l'indépendance de la Guinée Bissau, Amilcar Cabral de "Mecque des révolutionnaires". Le soutien de l'Algérie s'était également exprimé, au moment de sa présidence de l'assemblée générale de l'ONU en 1974, par le geste historique qui a consisté à expulser de la salle le représentant du régime de l'apartheid. A sa libération, le 11 février 1990, après 27 années d'incarcération, Nelson Mandela avait tenu à se rendre à Alger en reconnaissance au soutien apporté par l'Algérie à la lutte du peuple sud-africain contre l'apartheid. C'est en hommage au peuple algérien et à sa révolution que Nelson Mandela était revenu, trente-huit années après, au pays où il avait appris les premiers rudiments sur le maniement des armes de guerre et dont il s'est inspiré pour mener son combat contre l'oppresseur.