Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, sera lundi 16 décembre à Alger pour une visite de deux jours. Une visite historique d'un Premier ministre français dont l'essentiel de l'agenda sera porté sur la coopération économique. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, sera lundi 16 décembre à Alger pour une visite de deux jours. Une visite historique d'un Premier ministre français dont l'essentiel de l'agenda sera porté sur la coopération économique. Les services de presse de Matignon ont confirmé cette visite dont le but est « d'approfondir le dialogue bilatéral » suite à la visite du président François Hollande il y a un an. Le Premier ministre français aura à se déplacer à Oran pour voir de près les partenariats algéro-français notamment ceux du tramway, l'usine Renault et celle de Lafarge. Des réalisations qui se sont consolidées en attendant d'autres projets dans des secteurs comme la pharmacie, construction et les industries de services. En tous cas, le Premier ministre français qui aura des entretiens avec son homologue algérien aura l'occasion de s'exprimer devant les entreprises françaises et algériennes soulignent les services de Matignon. Mais au-delà des aspects protocolaires, le déplacement de M.Ayrault était attendu depuis longtemps pour resserrer les liens « politiques » et de tracer une nouvelle feuille de route qui permettra une convergence de vue sur des dossiers politiques et les préoccupations d'ordre régional. En premier lieu, rappellent les milieux diplomatiques, la lutte antiterroriste au Sahel figure comme le dossier auquel les deux pays attachent une priorité d'autant que la question des kidnappings et la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes demeure inquiétante pour l'Algérie. La France qui s'est illustrée dernièrement dans un paiement de rançon à un groupe terroriste au Niger suite à une prise d'otages de citoyens français, veut rassurer Alger sur ce geste qualifié de « maladroit » du moment qu'Alger ne veut pas céder sur cette question en refusant tout dialogue avec les groupes terroristes dans la région. Sur le front politique, la visite de Jean-Marc Ayrault sera également une opportunité pour renforcer le comité intergouvernemental de haut niveau dont la première session sera tenue à Alger. Un axe politico-économique qui inscrit tous les projets de coopération à un niveau officiel. C'est dans ce contexte que le Premier ministre français sera accompagné de 8 ministres dont ceux de l'intérieur, la Défense, les Affaires étrangères, la Francophonie, le Commerce extérieur et la Ville. Le ministère des Transports et celui de l'Education n'excluent pas la probabilité de figurer dans la délégation. Une source concordante indique qu'un accord sera signé lundi entre les deux ministères de l'Enseignement supérieur alors que probablement d'autres ministres espèrent obtenir des contrats dans le BTP et la construction. Sur un autre front, d'autres dossiers seront discutés notamment celui de l'immigration dont le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, présentera les grandes lignes dans le cadre de la nouvelle politique de l'équipe socialiste de François Hollande. Les services de presse de Matignon ont confirmé cette visite dont le but est « d'approfondir le dialogue bilatéral » suite à la visite du président François Hollande il y a un an. Le Premier ministre français aura à se déplacer à Oran pour voir de près les partenariats algéro-français notamment ceux du tramway, l'usine Renault et celle de Lafarge. Des réalisations qui se sont consolidées en attendant d'autres projets dans des secteurs comme la pharmacie, construction et les industries de services. En tous cas, le Premier ministre français qui aura des entretiens avec son homologue algérien aura l'occasion de s'exprimer devant les entreprises françaises et algériennes soulignent les services de Matignon. Mais au-delà des aspects protocolaires, le déplacement de M.Ayrault était attendu depuis longtemps pour resserrer les liens « politiques » et de tracer une nouvelle feuille de route qui permettra une convergence de vue sur des dossiers politiques et les préoccupations d'ordre régional. En premier lieu, rappellent les milieux diplomatiques, la lutte antiterroriste au Sahel figure comme le dossier auquel les deux pays attachent une priorité d'autant que la question des kidnappings et la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes demeure inquiétante pour l'Algérie. La France qui s'est illustrée dernièrement dans un paiement de rançon à un groupe terroriste au Niger suite à une prise d'otages de citoyens français, veut rassurer Alger sur ce geste qualifié de « maladroit » du moment qu'Alger ne veut pas céder sur cette question en refusant tout dialogue avec les groupes terroristes dans la région. Sur le front politique, la visite de Jean-Marc Ayrault sera également une opportunité pour renforcer le comité intergouvernemental de haut niveau dont la première session sera tenue à Alger. Un axe politico-économique qui inscrit tous les projets de coopération à un niveau officiel. C'est dans ce contexte que le Premier ministre français sera accompagné de 8 ministres dont ceux de l'intérieur, la Défense, les Affaires étrangères, la Francophonie, le Commerce extérieur et la Ville. Le ministère des Transports et celui de l'Education n'excluent pas la probabilité de figurer dans la délégation. Une source concordante indique qu'un accord sera signé lundi entre les deux ministères de l'Enseignement supérieur alors que probablement d'autres ministres espèrent obtenir des contrats dans le BTP et la construction. Sur un autre front, d'autres dossiers seront discutés notamment celui de l'immigration dont le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, présentera les grandes lignes dans le cadre de la nouvelle politique de l'équipe socialiste de François Hollande.