Le ministère yéménite de la Défense a assuré, vendredi, avoir repris le contrôle de l'ensemble de ses installations militaires à Sanaa, au lendemain d'un attentat revendiqué par des islamistes proches d'Al Qaïda qui a fait 52 morts et 167 blessés. Le ministère yéménite de la Défense a assuré, vendredi, avoir repris le contrôle de l'ensemble de ses installations militaires à Sanaa, au lendemain d'un attentat revendiqué par des islamistes proches d'Al Qaïda qui a fait 52 morts et 167 blessés. Les forces yéménites ont tué 11 assaillants qui ont ouvert le feu dans l'enceinte du complexe après un attentat suicide, dit-il. Parmi les tués figurent des médecins et des infirmières de nationalités allemande, vietnamienne, indienne et philippine. L'attaque, dont le bilan est sans précédent depuis un an et demi dans la capitale yéménite, a été revendiqué par Ansar al Charia (les Partisans de la charia), une émanation d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), la branche locale de la nébuleuse islamiste qui est aussi l'un des plus actives. "Conformément à notre politique consistant à prendre pour cible ceux qui planifient les attaques de drones, les 'moudjahiddine' ont durement frappé un de ces centres au siège du ministère de la Défense", dit le mouvement sur Twitter. "Ces sites militaires communs, qui participent à la guerre des Américains contre cette nation musulmane sont des cibles légitimes pour nos opérations", ajoute-t-il dans un autre tweet. L'état d'alerte des forces américaines présentes dans la région a été revu à la hausse. Selon Murad Batal al Shishani, expert de l'extrémisme islamiste établi à Londres, Ansar al Charia s'est vraisemblablement inspiré des attentats de Bombay, qui ont fait près de 200 morts en 2008, ainsi que de l'attaque du site gazier de Tiguentourine, en janvier dans l'Est algérien, et de celle du centre commercial de Westgate, à Nairobi, en septembre. "Ils ont recours à ce genre de tactique parce que c'est mieux couvert par les médias et que ça ébranle la confiance des gens envers les services de sécurité. Ils disent : Vous voyez, c'est facile d'attaquer et nous l'avons fait", explique-t-il. Les extrémistes islamistes ont profité de la désorganisation qui a suivi le renversement du président Ali Abdallah Saleh, en février 2012, pour s'emparer de plusieurs localités du Sud. Avec l'appui de drones américains, les forces gouvernementales les ont ensuite délogés. Les actes de guérilla d'Aqpa ont depuis coûté la vie à des centaines de militaires et de membres des forces de l'ordre. En juillet 2012, un attentat suicide a fait plus de 90 morts lors des répétitions d'un défilé militaire à Sanaa. Les forces yéménites ont tué 11 assaillants qui ont ouvert le feu dans l'enceinte du complexe après un attentat suicide, dit-il. Parmi les tués figurent des médecins et des infirmières de nationalités allemande, vietnamienne, indienne et philippine. L'attaque, dont le bilan est sans précédent depuis un an et demi dans la capitale yéménite, a été revendiqué par Ansar al Charia (les Partisans de la charia), une émanation d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), la branche locale de la nébuleuse islamiste qui est aussi l'un des plus actives. "Conformément à notre politique consistant à prendre pour cible ceux qui planifient les attaques de drones, les 'moudjahiddine' ont durement frappé un de ces centres au siège du ministère de la Défense", dit le mouvement sur Twitter. "Ces sites militaires communs, qui participent à la guerre des Américains contre cette nation musulmane sont des cibles légitimes pour nos opérations", ajoute-t-il dans un autre tweet. L'état d'alerte des forces américaines présentes dans la région a été revu à la hausse. Selon Murad Batal al Shishani, expert de l'extrémisme islamiste établi à Londres, Ansar al Charia s'est vraisemblablement inspiré des attentats de Bombay, qui ont fait près de 200 morts en 2008, ainsi que de l'attaque du site gazier de Tiguentourine, en janvier dans l'Est algérien, et de celle du centre commercial de Westgate, à Nairobi, en septembre. "Ils ont recours à ce genre de tactique parce que c'est mieux couvert par les médias et que ça ébranle la confiance des gens envers les services de sécurité. Ils disent : Vous voyez, c'est facile d'attaquer et nous l'avons fait", explique-t-il. Les extrémistes islamistes ont profité de la désorganisation qui a suivi le renversement du président Ali Abdallah Saleh, en février 2012, pour s'emparer de plusieurs localités du Sud. Avec l'appui de drones américains, les forces gouvernementales les ont ensuite délogés. Les actes de guérilla d'Aqpa ont depuis coûté la vie à des centaines de militaires et de membres des forces de l'ordre. En juillet 2012, un attentat suicide a fait plus de 90 morts lors des répétitions d'un défilé militaire à Sanaa.