L'Afghanistan devrait finalement signer "dans un délai raisonnable", l'accord bilatéral de sécurité (BSA) encadrant le maintien de soldats américains en Afghanistan après 2014. C'est en tout cas ce qu'a assuré le ministre de la Défense afghan, Bismullah Mohammadi, au chef du Pentagone, Chuck Hagel, samedi 7 décembre. L'Afghanistan devrait finalement signer "dans un délai raisonnable", l'accord bilatéral de sécurité (BSA) encadrant le maintien de soldats américains en Afghanistan après 2014. C'est en tout cas ce qu'a assuré le ministre de la Défense afghan, Bismullah Mohammadi, au chef du Pentagone, Chuck Hagel, samedi 7 décembre. Pomme de discorde entre Washington et Kaboul, le BSA doit définir les conditions de la présence de soldats américains après 2014, date prévue du retrait des forces de l'Otan, qui comptent actuellement 73.000 soldats (46.000 Américains et 27.000 de pays alliés) pour épauler le gouvernement de Kaboul confronté depuis plus d'une décennie à la rébellion des talibans. Le président afghan Hamid Karzaï, qui ne cache plus son manque de confiance envers Washington, refuse de signer cet accord de suite, estimant que cette tâche incombe à celui qui lui succèdera après la présidentielle d'avril à laquelle il ne peut participer, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat. Les Américains estiment, de leur côté, qu'un tel délai ne leur laissera pas assez de temps pour préparer la mission militaire de l'après-2014, centrée sur la formation des forces afghanes et la neutralisation des menaces rebelles et de leurs alliés d'Al-Qaïda. Un retrait américain total risquerait de laisser le gouvernement afghan à la merci des talibans et autres groupes rebelles, qui ont gagné du terrain ces dernières années et d'effacer les fragiles progrès engrangés dans un pays sous perfusion de l'aide internationale. Pomme de discorde entre Washington et Kaboul, le BSA doit définir les conditions de la présence de soldats américains après 2014, date prévue du retrait des forces de l'Otan, qui comptent actuellement 73.000 soldats (46.000 Américains et 27.000 de pays alliés) pour épauler le gouvernement de Kaboul confronté depuis plus d'une décennie à la rébellion des talibans. Le président afghan Hamid Karzaï, qui ne cache plus son manque de confiance envers Washington, refuse de signer cet accord de suite, estimant que cette tâche incombe à celui qui lui succèdera après la présidentielle d'avril à laquelle il ne peut participer, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat. Les Américains estiment, de leur côté, qu'un tel délai ne leur laissera pas assez de temps pour préparer la mission militaire de l'après-2014, centrée sur la formation des forces afghanes et la neutralisation des menaces rebelles et de leurs alliés d'Al-Qaïda. Un retrait américain total risquerait de laisser le gouvernement afghan à la merci des talibans et autres groupes rebelles, qui ont gagné du terrain ces dernières années et d'effacer les fragiles progrès engrangés dans un pays sous perfusion de l'aide internationale.