Cette première poignée de mains publique entre présidents des deux pays depuis l'avènement de la Révolution à Cuba en 1959 a été accompagné de quelques mots, selon les images diffusées par la télévision sud-africaine. Cette première poignée de mains publique entre présidents des deux pays depuis l'avènement de la Révolution à Cuba en 1959 a été accompagné de quelques mots, selon les images diffusées par la télévision sud-africaine. Pour rappel, les deux pays ont rompu leurs relations diplomatiques officielles en 1961 et entretiennent depuis une longue histoire d'hostilité mutuelle. Washington impose depuis 1962 un sévère embargo commercial et financier qui a été renforcé au fil des ans. Cuba est inscrit sur la liste des pays soutenant le terrorisme établie chaque année par le département d'Etat américain, aux côtés du Soudan, de l'Iran et de la Syrie. Depuis quinze ans, Cuba dénonce la condamnation aux Etats-Unis à de très lourdes peines de prison pour espionnage de cinq de ses agents, considérés par La Havane comme des "héros de la lutte anti-terroriste". Et Washington réclame la libération "sans condition" d'un sous-traitant du département d'Etat condamné à Cuba en 2011 à quinze ans de prison pour avoir introduit du matériel illégal de transmission satellite. Pourtant, depuis son arrivée au pouvoir, Barack Obama s'est efforcé de procéder à un réchauffement des relations. "Nous devons réactualiser notre politique" Les voyages à Cuba des Américano-Cubains sont facilités, et surtout les envois d'argent à Cuba ont été libérés, faisant de ce poste d'entrée de devises le deuxième de Cuba, avec quelque 2,5 milliards de dollars par an. Et depuis quelques semaines, Washington a multiplié les déclarations tendant à réviser sa politique à l'égard de Cuba. S'exprimant devant des milieux anticastristes à Miami le 9 novembre, Barack Obama avait estimé que les Etats-Unis devaient revoir leur politique vis-à-vis de Cuba, tout en maintenant l'objectif d'aider à une libéralisation de l'île. "Il faut garder à l'esprit que lorsque (Fidel) Castro est arrivé au pouvoir, je venais juste de naître. Il est insensé de croire que les mesures mises en place en 1961 sont toujours aussi efficaces aujourd'hui, à l'ère d'internet et de Google", avait-il déclaré. "Nous devons réactualiser notre politique", avait-il ajouté, en prônant une politique "créative" et "réfléchie" pour Cuba. Son secrétaire d'Etat John Kerry avait salué une semaine plus tard "certains changements" à Cuba, tout en soulignant que le régime communiste restait "une exception" dans le paysage démocratique d'Amérique latine. Depuis trois ans, Raul Castro, qui a succédé à son frère Fidel en 2006, s'est efforcé de réformer le système économique en introduisant des doses d'économie de marché et a, notamment, libéralisé les voyages à l'étranger, qui ne sont plus désormais soumis à une autorisation préalable. Pour rappel, les deux pays ont rompu leurs relations diplomatiques officielles en 1961 et entretiennent depuis une longue histoire d'hostilité mutuelle. Washington impose depuis 1962 un sévère embargo commercial et financier qui a été renforcé au fil des ans. Cuba est inscrit sur la liste des pays soutenant le terrorisme établie chaque année par le département d'Etat américain, aux côtés du Soudan, de l'Iran et de la Syrie. Depuis quinze ans, Cuba dénonce la condamnation aux Etats-Unis à de très lourdes peines de prison pour espionnage de cinq de ses agents, considérés par La Havane comme des "héros de la lutte anti-terroriste". Et Washington réclame la libération "sans condition" d'un sous-traitant du département d'Etat condamné à Cuba en 2011 à quinze ans de prison pour avoir introduit du matériel illégal de transmission satellite. Pourtant, depuis son arrivée au pouvoir, Barack Obama s'est efforcé de procéder à un réchauffement des relations. "Nous devons réactualiser notre politique" Les voyages à Cuba des Américano-Cubains sont facilités, et surtout les envois d'argent à Cuba ont été libérés, faisant de ce poste d'entrée de devises le deuxième de Cuba, avec quelque 2,5 milliards de dollars par an. Et depuis quelques semaines, Washington a multiplié les déclarations tendant à réviser sa politique à l'égard de Cuba. S'exprimant devant des milieux anticastristes à Miami le 9 novembre, Barack Obama avait estimé que les Etats-Unis devaient revoir leur politique vis-à-vis de Cuba, tout en maintenant l'objectif d'aider à une libéralisation de l'île. "Il faut garder à l'esprit que lorsque (Fidel) Castro est arrivé au pouvoir, je venais juste de naître. Il est insensé de croire que les mesures mises en place en 1961 sont toujours aussi efficaces aujourd'hui, à l'ère d'internet et de Google", avait-il déclaré. "Nous devons réactualiser notre politique", avait-il ajouté, en prônant une politique "créative" et "réfléchie" pour Cuba. Son secrétaire d'Etat John Kerry avait salué une semaine plus tard "certains changements" à Cuba, tout en soulignant que le régime communiste restait "une exception" dans le paysage démocratique d'Amérique latine. Depuis trois ans, Raul Castro, qui a succédé à son frère Fidel en 2006, s'est efforcé de réformer le système économique en introduisant des doses d'économie de marché et a, notamment, libéralisé les voyages à l'étranger, qui ne sont plus désormais soumis à une autorisation préalable.