Au moins deux soldats africains, de la force de la Minusma, ont été tués et plusieurs Casques bleus et soldats maliens ont été blessés dans un attentat à la voiture piégée perpétré hier par un kamikaze contre une banque de Kidal. Au moins deux soldats africains, de la force de la Minusma, ont été tués et plusieurs Casques bleus et soldats maliens ont été blessés dans un attentat à la voiture piégée perpétré hier par un kamikaze contre une banque de Kidal. Cet attentat, attribué par les experts et observateurs de la question sécuritaire à Aqmi, serait en réaction à la mort de 19 de ses éléments lors d'une opération militaire menée par les troupes françaises contre les éléments d'Aqmi à Tombouctou et Gao. Le bilan provisoire de cet attentat suicide est, selon le commandant de la Minusma, de 2 soldats morts et d'une dizaine d'autres blessés. Toutefois, le bilan pourrait bien s'alourdir dans les prochaines heures. Parmi les soldats blessés figurent des militaires maliens, sénégalais et tchadiens dont certains ont été sérieusement touchés par la forte déflagration du véhicule piégé. L'attentat suicide, perpétré tôt hier matin, au moment où les soldats africains de la Minusma étaient en mission de surveillance devant une Banque à Kidal. Ces derniers ont été surpris par le véhicule piégé qui s'est jeté sur la Banque malienne de solidarité, tuant le kamikaze, a déclaré un responsable du gouvernorat de Kidal en précisant qu'il y avait des victimes parmi les soldats africains qui gardaient la banque. La même source a affirmé avoir vu un corps brûler, sans pouvoir dire s'il s'agissait de celui du kamikaze ou d'un soldat. Selon une source militaire de la Minusma, le kamikaze est venu par l'est de la ville et a foncé sur la Banque provoquant une forte explosion. Les portes de certaines maisons, situées à plus de 500 mètres de la banque, ont été emportés par l'explosion, a ajouté cette source qui a assuré qu'il y a eu des victimes du côté des forces de l'Onu. Ce nouveau rebondissement de la situation sécuritaire au Nord-Mali intervient au moment où la Minusma conduite par l'armée française cible les poches d'Aqmi situées au Nord-Mali. L'attentat kamikaze intervient, également, à la veille du second tour des élections législatives qui doit sceller le retour à l'ordre constitutionnel au Mali, interrompu par un coup d'Etat qui, en mars 2012, avait précipité la chute du Nord-Mali aux mains de groupes terroristes. Il se produit aussi au moment où l'armée française, qui intervient au Mali depuis presque un an pour chasser ces groupes terroristes, mène depuis plusieurs jours une opération antiterroriste au nord de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali. La ville de Kidal, fief de la communauté touareg et de sa rébellion du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) dans le nord-est du Mali, est censée être contrôlée par les forces de l'Onu, les soldats français de l'opération Serval et les Maliens. Mais des éléments de nombreux groupes armés, notamment d'Aqmi, du Mujao et des Signataires par le sang, continuent d'y circuler en toute impunité, surtout ceux d'Al Qaïda au Maghreb islamique qui a revendiqué l'enlèvement et le meurtre, le 2 novembre, de deux journalistes français. Cet attentat, attribué par les experts et observateurs de la question sécuritaire à Aqmi, serait en réaction à la mort de 19 de ses éléments lors d'une opération militaire menée par les troupes françaises contre les éléments d'Aqmi à Tombouctou et Gao. Le bilan provisoire de cet attentat suicide est, selon le commandant de la Minusma, de 2 soldats morts et d'une dizaine d'autres blessés. Toutefois, le bilan pourrait bien s'alourdir dans les prochaines heures. Parmi les soldats blessés figurent des militaires maliens, sénégalais et tchadiens dont certains ont été sérieusement touchés par la forte déflagration du véhicule piégé. L'attentat suicide, perpétré tôt hier matin, au moment où les soldats africains de la Minusma étaient en mission de surveillance devant une Banque à Kidal. Ces derniers ont été surpris par le véhicule piégé qui s'est jeté sur la Banque malienne de solidarité, tuant le kamikaze, a déclaré un responsable du gouvernorat de Kidal en précisant qu'il y avait des victimes parmi les soldats africains qui gardaient la banque. La même source a affirmé avoir vu un corps brûler, sans pouvoir dire s'il s'agissait de celui du kamikaze ou d'un soldat. Selon une source militaire de la Minusma, le kamikaze est venu par l'est de la ville et a foncé sur la Banque provoquant une forte explosion. Les portes de certaines maisons, situées à plus de 500 mètres de la banque, ont été emportés par l'explosion, a ajouté cette source qui a assuré qu'il y a eu des victimes du côté des forces de l'Onu. Ce nouveau rebondissement de la situation sécuritaire au Nord-Mali intervient au moment où la Minusma conduite par l'armée française cible les poches d'Aqmi situées au Nord-Mali. L'attentat kamikaze intervient, également, à la veille du second tour des élections législatives qui doit sceller le retour à l'ordre constitutionnel au Mali, interrompu par un coup d'Etat qui, en mars 2012, avait précipité la chute du Nord-Mali aux mains de groupes terroristes. Il se produit aussi au moment où l'armée française, qui intervient au Mali depuis presque un an pour chasser ces groupes terroristes, mène depuis plusieurs jours une opération antiterroriste au nord de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali. La ville de Kidal, fief de la communauté touareg et de sa rébellion du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) dans le nord-est du Mali, est censée être contrôlée par les forces de l'Onu, les soldats français de l'opération Serval et les Maliens. Mais des éléments de nombreux groupes armés, notamment d'Aqmi, du Mujao et des Signataires par le sang, continuent d'y circuler en toute impunité, surtout ceux d'Al Qaïda au Maghreb islamique qui a revendiqué l'enlèvement et le meurtre, le 2 novembre, de deux journalistes français.