L'Association de défense des droits de l'Homme au Maroc (Asdhom) a exhorté une mission onusienne séjournant dans le royaume à aller à la rencontre des victimes de "la détention arbitraire" ou de leurs familles, et à s'enquérir des conditions carcérales dans le pays. L'Association de défense des droits de l'Homme au Maroc (Asdhom) a exhorté une mission onusienne séjournant dans le royaume à aller à la rencontre des victimes de "la détention arbitraire" ou de leurs familles, et à s'enquérir des conditions carcérales dans le pays. "Nous souhaitons vivement que cette délégation puisse rencontrer les victimes de la détention arbitraire ou leurs familles et qu'elle puisse aussi se rendre dans des prisons marocaines pour écouter les souffrances des prisonniers politiques et d'opinion", a indiqué l'Association dans un communiqué parvenu lundi à l'APS. Elle a également émis le vœu que le groupe de travail onusien sur la détention arbitraire "se rendre compte de lui-même des conditions de détention" au Maroc, proposant aux victimes, à leurs familles ou aux associations des droits de l'Homme ne pouvant pas rencontrer cette délégation, d'adresser leurs "témoignages" au secrétaire du groupe de travail, Miguel De la Lama, dont l'Asdhom a communiqué les coordonnées. Très active notamment en Ile-de-France, l'Asdhom mène depuis novembre 2012 une campagne de parrainage des détenus politiques et syndicaux au Maroc, chapeautée par le journaliste-écrivain français Gilles Perrault. Considérant que la détention politique au Maroc caractérise un "système qui ne cède pas à la justice", elle affirme avoir recensé, dans un bilan d'une année de campagne de parrainage, 255 détenus politiques dont 194 purgent une peine d'emprisonnement et 61 attendent d'être jugés, soit en prison, soit en liberté provisoire. L'Association a dit mettre à profit le séjour de la délégation onusienne au Maroc pour l'informer de sa campagne de parrainage et surtout pour l'exhorter d'aller s'enquérir de la situation de détention de "tous ceux qui ne sont pas sur ses listes de parrainage et notamment ceux qui sont en grève de la faim depuis maintenant plusieurs mois sans que les responsables marocains ne daignent s'en occuper". Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH) avait, dans un rapport rendu public, attiré l'attention sur "le recours systématique aux détentions arbitraires" au Maroc et sur les "violations des droits des détenus qui en découlent". Il a rappelé que le Maroc a adopté, ces dernières années, une loi sur la lutte contre le terrorisme, qui prévoit une définition jugée très large du terme "terrorisme" et permet, selon le REMDH, aux autorités marocaines de "procéder à des arrestations aveugles à grande échelle". "Nous souhaitons vivement que cette délégation puisse rencontrer les victimes de la détention arbitraire ou leurs familles et qu'elle puisse aussi se rendre dans des prisons marocaines pour écouter les souffrances des prisonniers politiques et d'opinion", a indiqué l'Association dans un communiqué parvenu lundi à l'APS. Elle a également émis le vœu que le groupe de travail onusien sur la détention arbitraire "se rendre compte de lui-même des conditions de détention" au Maroc, proposant aux victimes, à leurs familles ou aux associations des droits de l'Homme ne pouvant pas rencontrer cette délégation, d'adresser leurs "témoignages" au secrétaire du groupe de travail, Miguel De la Lama, dont l'Asdhom a communiqué les coordonnées. Très active notamment en Ile-de-France, l'Asdhom mène depuis novembre 2012 une campagne de parrainage des détenus politiques et syndicaux au Maroc, chapeautée par le journaliste-écrivain français Gilles Perrault. Considérant que la détention politique au Maroc caractérise un "système qui ne cède pas à la justice", elle affirme avoir recensé, dans un bilan d'une année de campagne de parrainage, 255 détenus politiques dont 194 purgent une peine d'emprisonnement et 61 attendent d'être jugés, soit en prison, soit en liberté provisoire. L'Association a dit mettre à profit le séjour de la délégation onusienne au Maroc pour l'informer de sa campagne de parrainage et surtout pour l'exhorter d'aller s'enquérir de la situation de détention de "tous ceux qui ne sont pas sur ses listes de parrainage et notamment ceux qui sont en grève de la faim depuis maintenant plusieurs mois sans que les responsables marocains ne daignent s'en occuper". Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH) avait, dans un rapport rendu public, attiré l'attention sur "le recours systématique aux détentions arbitraires" au Maroc et sur les "violations des droits des détenus qui en découlent". Il a rappelé que le Maroc a adopté, ces dernières années, une loi sur la lutte contre le terrorisme, qui prévoit une définition jugée très large du terme "terrorisme" et permet, selon le REMDH, aux autorités marocaines de "procéder à des arrestations aveugles à grande échelle".