Des civils faisaient la queue devant le bâtiment de l'Onu, le 18 décembre 2013, alors que le pays est menacé par une guerre civile. Des civils faisaient la queue devant le bâtiment de l'Onu, le 18 décembre 2013, alors que le pays est menacé par une guerre civile. Le jeune pays est à deux doigts de basculer dans une guerre civile. L'ancien vice-président du Soudan du Sud, Riek Machar, accusé d'avoir initié les combats entre factions de l'armée qui ensanglantent le pays depuis dimanche, a appelé jeudi au renversement du président Salva Kiir et dit n'accepter de discuter que des conditions de son départ. Le président Kiir, qui accuse Riek Machar de tentative de coup d'Etat, s'était dit prêt mercredi à discuter avec son rival déclaré au sein du régime officiellement en fuite avec des troupes lui étant loyales. « S'il veut négocier les conditions de son départ du pouvoir, nous sommes d'accord. Mais il doit partir, car il ne peut plus maintenir l'unité de notre peuple », a répondu Riek Machar sur l'antenne de Radio France internationale (RFI), accusant Salva Kiir de tenter « d'allumer une guerre ethnique » au Soudan du Sud. Riek Machar, qui avait assuré la veille que la tentative de coup d'Etat était un prétexte pour se débarrasser de ceux contestant l'autorité du président à la tête du parti au pouvoir (SPLM) et de l'Etat, a appelé, jeudi, le SPLM et l'armée « à renverser Salva Kiir ». Des rebelles, présentés comme partisans de Riek Machar, se sont emparés mercredi soir de la localité de Bor, au nord de Juba, une propagation hors de la capitale du conflit qui alimente les craintes de guerre civile. L'Etat du Jonglei, dont Bor est la capitale, fourmille de groupes armés, aux alliances changeantes, et il n'était pas possible de confirmer l'identité des troupes ayant pris la localité. L'Union africaine (UA) a envoyé, jeudi, une mission composée de plusieurs ministres est-africains au Soudan du Sud, au bord de la guerre civile, selon des analystes. Le scénario d'une guerre civile « apparaît désormais terriblement possible », a estimé jeudi l'International Crisis Group (ICG), s'inquiétant de l'extension des violences à des régions déjà en proie à de vives tensions ethniques, comme le Jonglei, susceptibles d'entraîner le jeune pays dans un conflit d'ampleur. Human Rights Watch a, en outre, accusé jeudi les belligérants d'avoir commis des meurtres sur des bases ethniques, à Juba et à Bor, s'inquiétant qu'ils « ne débouchent sur des représailles et sur plus de violence ». Le jeune pays est à deux doigts de basculer dans une guerre civile. L'ancien vice-président du Soudan du Sud, Riek Machar, accusé d'avoir initié les combats entre factions de l'armée qui ensanglantent le pays depuis dimanche, a appelé jeudi au renversement du président Salva Kiir et dit n'accepter de discuter que des conditions de son départ. Le président Kiir, qui accuse Riek Machar de tentative de coup d'Etat, s'était dit prêt mercredi à discuter avec son rival déclaré au sein du régime officiellement en fuite avec des troupes lui étant loyales. « S'il veut négocier les conditions de son départ du pouvoir, nous sommes d'accord. Mais il doit partir, car il ne peut plus maintenir l'unité de notre peuple », a répondu Riek Machar sur l'antenne de Radio France internationale (RFI), accusant Salva Kiir de tenter « d'allumer une guerre ethnique » au Soudan du Sud. Riek Machar, qui avait assuré la veille que la tentative de coup d'Etat était un prétexte pour se débarrasser de ceux contestant l'autorité du président à la tête du parti au pouvoir (SPLM) et de l'Etat, a appelé, jeudi, le SPLM et l'armée « à renverser Salva Kiir ». Des rebelles, présentés comme partisans de Riek Machar, se sont emparés mercredi soir de la localité de Bor, au nord de Juba, une propagation hors de la capitale du conflit qui alimente les craintes de guerre civile. L'Etat du Jonglei, dont Bor est la capitale, fourmille de groupes armés, aux alliances changeantes, et il n'était pas possible de confirmer l'identité des troupes ayant pris la localité. L'Union africaine (UA) a envoyé, jeudi, une mission composée de plusieurs ministres est-africains au Soudan du Sud, au bord de la guerre civile, selon des analystes. Le scénario d'une guerre civile « apparaît désormais terriblement possible », a estimé jeudi l'International Crisis Group (ICG), s'inquiétant de l'extension des violences à des régions déjà en proie à de vives tensions ethniques, comme le Jonglei, susceptibles d'entraîner le jeune pays dans un conflit d'ampleur. Human Rights Watch a, en outre, accusé jeudi les belligérants d'avoir commis des meurtres sur des bases ethniques, à Juba et à Bor, s'inquiétant qu'ils « ne débouchent sur des représailles et sur plus de violence ».