Le ministre de la Santé est décidé à mettre de l'ordre dans les structures hospitalières. Le mot d'ordre est modernisation et formation exigées pour les responsables des établissements de santé au niveau national. Le ministre de la Santé est décidé à mettre de l'ordre dans les structures hospitalières. Le mot d'ordre est modernisation et formation exigées pour les responsables des établissements de santé au niveau national. Contrairement à ses prédécesseurs, Abdelmalek Boudiaf ne va pas par le dos de la cuillère. Dans ces tournées à travers le pays, il utilise des mots durs pour qualifier la gestion des hôpitaux publics « d'archaïque » et de « moribonde ». Pour y remédier, le premier responsable du secteur a mis soigneusement un plan de sortie de crise. La toile de fond est « l'adaptation du secteur aux exigences de l'heure qui doit passer par la formation ». Il y a lieu "la mise à niveau et l'actualisation des connaissances de tous les acteurs de la santé à n'importe quel niveau qu'ils soient". Ainsi, le ministère de la Santé a entamé cette semaine 3 sessions de formation en direction des gestionnaires des établissements de santé animées par le Pr Moussa Arrada. Il s'agit de former 30 participants pour chaque session pour les nouveaux outils de management de santé. Les modes de gestion vont devoir revoir l'ancien système. Les établissements de santé publics seront soumis dorénavant à des évaluations sur la gestion des équipements qui leur seront fournis, les statistiques sur le nombre des malades, les critères d'accueil et de prise en charge hospitalière. Bref, le ministre table sur un visage « humanisé » des enceintes hospitalières. Le second aspect est non des moindres, est celui de la formation paramédicale dont une récente déclaration du ministre assure que « sans formation certifiée, il y aura des lacunes ». Le corps paramédical va suivre des cycles de perfectionnement et seront désormais des techniciens polyvalents de santé et non des infirmiers. Il convient de signaler qu'une récente entrevue entre les cadres du ministère et le syndicat du paramédical ont conclu un accord sur l'évolution des carrières de cette catégorie professionnelle à travers la formation continue. En ce qui concerne la dotation des équipements neufs pour les services d'urgence, la récente convention signée avec les américaines Général Electrique et GE Healthcare Algérie, une session a été organisée au milieu de la semaine dernière et a ciblé des cadres du secteur. La première initiative a été matérialisée au service d'urgences de l'hôpital Mustapha Pacha à Alger alors que d'autres cycles sont prévus dans les autres hôpitaux. Pour ce qui est de la gestion de l'approvisionnement des médicaments dans les pharmacies des hôpitaux, le ministre de la Santé a instruit fermement les responsables de se référer à l'agence nationale du médicament et de signaler toute rupture de stocks pour les médicaments et vaccins. Une enquête conduite par des professionnels de santé est en cours de lancement pour « déterminer les causes directes et indirectes du déficit d'approvisionnement». Contrairement à ses prédécesseurs, Abdelmalek Boudiaf ne va pas par le dos de la cuillère. Dans ces tournées à travers le pays, il utilise des mots durs pour qualifier la gestion des hôpitaux publics « d'archaïque » et de « moribonde ». Pour y remédier, le premier responsable du secteur a mis soigneusement un plan de sortie de crise. La toile de fond est « l'adaptation du secteur aux exigences de l'heure qui doit passer par la formation ». Il y a lieu "la mise à niveau et l'actualisation des connaissances de tous les acteurs de la santé à n'importe quel niveau qu'ils soient". Ainsi, le ministère de la Santé a entamé cette semaine 3 sessions de formation en direction des gestionnaires des établissements de santé animées par le Pr Moussa Arrada. Il s'agit de former 30 participants pour chaque session pour les nouveaux outils de management de santé. Les modes de gestion vont devoir revoir l'ancien système. Les établissements de santé publics seront soumis dorénavant à des évaluations sur la gestion des équipements qui leur seront fournis, les statistiques sur le nombre des malades, les critères d'accueil et de prise en charge hospitalière. Bref, le ministre table sur un visage « humanisé » des enceintes hospitalières. Le second aspect est non des moindres, est celui de la formation paramédicale dont une récente déclaration du ministre assure que « sans formation certifiée, il y aura des lacunes ». Le corps paramédical va suivre des cycles de perfectionnement et seront désormais des techniciens polyvalents de santé et non des infirmiers. Il convient de signaler qu'une récente entrevue entre les cadres du ministère et le syndicat du paramédical ont conclu un accord sur l'évolution des carrières de cette catégorie professionnelle à travers la formation continue. En ce qui concerne la dotation des équipements neufs pour les services d'urgence, la récente convention signée avec les américaines Général Electrique et GE Healthcare Algérie, une session a été organisée au milieu de la semaine dernière et a ciblé des cadres du secteur. La première initiative a été matérialisée au service d'urgences de l'hôpital Mustapha Pacha à Alger alors que d'autres cycles sont prévus dans les autres hôpitaux. Pour ce qui est de la gestion de l'approvisionnement des médicaments dans les pharmacies des hôpitaux, le ministre de la Santé a instruit fermement les responsables de se référer à l'agence nationale du médicament et de signaler toute rupture de stocks pour les médicaments et vaccins. Une enquête conduite par des professionnels de santé est en cours de lancement pour « déterminer les causes directes et indirectes du déficit d'approvisionnement».