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Amélioration du climat des affaires et du lancement du projet Renault
Etat de l'industrie en 2013
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2013

La tendance dans le secteur de l'industrie en 2013 était à l'amélioration du climat des affaires qui constitue une priorité pour le gouvernement, mais également au lancement de projets phares avec la pose de la première pierre de l'usine de montage de véhicules Renault près d'Oran.
La tendance dans le secteur de l'industrie en 2013 était à l'amélioration du climat des affaires qui constitue une priorité pour le gouvernement, mais également au lancement de projets phares avec la pose de la première pierre de l'usine de montage de véhicules Renault près d'Oran.
Déterminé à réduire la dépendance du pays aux hydrocarbures, le gouvernement a misé sur le développement d'une industrie solide, notamment de certaines filières classées "prioritaires", telles que la mécanique, la sidérurgie et la manufacture.L'année 2013 a été marquée par la définition d'une nouvelle politique industrielle dont les principaux axes portent sur le renforcement des PME en leur accordant plus davantage et la promotion de ces filières industrielles stratégiques qui disposent d'un riche potentiel.
Aussi, un comité chargé de l'amélioration de l'environnement des affaires et du classement de l'Algérie dans le Doing Business de la Banque mondiale (BM), a été installé par le ministère de l'industrie. La création de ce comité s'inscrit dans une logique d'action qui vise à assurer un impact immédiat des réformes sur la vie de l'entrepreneur et de l'investisseur.
De l'avis de nombreux experts et professionnels, la création de cette instance, contribuera à lever les obstacles qui entravent l'acte d'investir.Et pour mieux maîtriser la technologie industrielle, le gouvernement a opté pour la conclusion de plusieurs partenariats basés sur le transfert du savoir faire avec des entreprises étrangères afin de relancer l'industrie nationale dont la part dans le produit intérieur brut (PIB) ne dépasse pas 5%, l'objectif étant de porter ce taux à 15% à terme.
Le partenariat, clé de la relance industrielle
Le lancement, en septembre dernier, des travaux de la construction d'une usine de montage de véhicules Renault à Oued Tlélat (Oran), un partenariat entre la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), le Fonds national d'investissement (FNI) et le constructeur automobile français a constitué l'évènement phare de l'année 2013 dans le secteur de l'industrie.
La sortie du premier véhicule Renault (Clio Symbol) "made in Algeria" est prévue le 20 novembre 2014. L'usine devra produire, dans une première étape, quelque 25.000 unités par an avant de passer à une cadence supérieure de 75.000 unités/an, à l'horizon 2020. Outre le constructeur français de la marque au losange, l'Algérie a fait appel également à l'expertise allemande pour asseoir une industrie mécanique performante en concluant un partenariat avec le groupe allemand Daimler/Mercedes-Bens pour la production de véhicules.
Des contrats de partenariat ont été signés, en octobre, par le ministère de la Défense nationale (MDN), le leader allemand et le groupe émirati Aabar investments pour la réalisation de trois grands projets industriels à Alger, à Tiaret et à Constantine. Ils portent sur la production de 15.000 cars, bus et camions/an à Alger (Rouiba), 8.000 véhicules utilitaires/an à Ain Bouchekif (Tiaret) et une production annuelle de 25.000 moteurs à Oued hamimine (Constantine).
La filière sidérurgique n'est pas en reste de cet élan. Récemment le gouvernement a repris le contrôle du complexe d'El Hadjar (Annaba) par le rachat de la majorité du capital (51%), une action qui symbolise l'effort entrepris dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle visant à développer les filières industrielles stratégiques pour la création de l'emploi et de la richesse.
Dans ce sens, un nouveau pacte d'actionnariat a été signé en octobre dernier par le groupe public Sider et le numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal au terme duquel le groupe algérien reprend 51% du capital du complexe, alors que le géant indien réduit sa participation de 70% à 49% dans l'entreprise. Cet accord stratégique prévoit de porter la capacité de production du complexe de 1million de tonnes à 2,2 millions de tonnes par an en 2017.
L'investissement qui sera consacré par les deux partenaires avoisinera un milliard de dollars, dont 720 millions destinés à moderniser le complexe. La signature en décembre d'un accord de partenariat entre l'Algérie et le Qatar pour la réalisation d'un complexe sidérurgique à Bellara (Jijel) devrait également contribuer au développement de cette filière où l'Algérie dispose d'atouts compétitifs remarquables.
Les travaux de réalisation de ce complexe, un partenariat entre l'entreprise Sider et Qatar Steel, seront lancés dans les prochaines semaines pour une capacité de production de 4,2 millions de tonnes/an. La redynamisation du secteur du textile, en déclin depuis plusieurs années, figure aussi parmi les objectifs du gouvernement pour encourager la production nationale.
La société de gestion des participations de l'Etat " SGP-industries manufacturières" et le groupe turc "Taypa" ont signé, en mai, un accord de partenariat portant sur la réalisation d'un complexe intégré dédié aux métiers du textile à Relizane. L'accord prévoit la réalisation de huit unités industrielles de textiles et de confection, un centre d'affaires, une école de formation aux métiers du textile et de la confection et un pôle immobilier résidentiel pour le personnel.
Les usines de ce complexe devront produire des tissus, des articles de confection et de bonneterie et toute la gamme des produits de textile. Les deux partenaires tablent sur un chiffre d'affaires de 50 milliards de DA dans cinq ans. Le montant du projet, qui devrait permettre au secteur public du textile de reconquérir ses parts dans un marché fortement concurrencé, est estimé entre 800 et 900 millions de dollars et sera investi par étapes.
Déterminé à réduire la dépendance du pays aux hydrocarbures, le gouvernement a misé sur le développement d'une industrie solide, notamment de certaines filières classées "prioritaires", telles que la mécanique, la sidérurgie et la manufacture.L'année 2013 a été marquée par la définition d'une nouvelle politique industrielle dont les principaux axes portent sur le renforcement des PME en leur accordant plus davantage et la promotion de ces filières industrielles stratégiques qui disposent d'un riche potentiel.
Aussi, un comité chargé de l'amélioration de l'environnement des affaires et du classement de l'Algérie dans le Doing Business de la Banque mondiale (BM), a été installé par le ministère de l'industrie. La création de ce comité s'inscrit dans une logique d'action qui vise à assurer un impact immédiat des réformes sur la vie de l'entrepreneur et de l'investisseur.
De l'avis de nombreux experts et professionnels, la création de cette instance, contribuera à lever les obstacles qui entravent l'acte d'investir.Et pour mieux maîtriser la technologie industrielle, le gouvernement a opté pour la conclusion de plusieurs partenariats basés sur le transfert du savoir faire avec des entreprises étrangères afin de relancer l'industrie nationale dont la part dans le produit intérieur brut (PIB) ne dépasse pas 5%, l'objectif étant de porter ce taux à 15% à terme.
Le partenariat, clé de la relance industrielle
Le lancement, en septembre dernier, des travaux de la construction d'une usine de montage de véhicules Renault à Oued Tlélat (Oran), un partenariat entre la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), le Fonds national d'investissement (FNI) et le constructeur automobile français a constitué l'évènement phare de l'année 2013 dans le secteur de l'industrie.
La sortie du premier véhicule Renault (Clio Symbol) "made in Algeria" est prévue le 20 novembre 2014. L'usine devra produire, dans une première étape, quelque 25.000 unités par an avant de passer à une cadence supérieure de 75.000 unités/an, à l'horizon 2020. Outre le constructeur français de la marque au losange, l'Algérie a fait appel également à l'expertise allemande pour asseoir une industrie mécanique performante en concluant un partenariat avec le groupe allemand Daimler/Mercedes-Bens pour la production de véhicules.
Des contrats de partenariat ont été signés, en octobre, par le ministère de la Défense nationale (MDN), le leader allemand et le groupe émirati Aabar investments pour la réalisation de trois grands projets industriels à Alger, à Tiaret et à Constantine. Ils portent sur la production de 15.000 cars, bus et camions/an à Alger (Rouiba), 8.000 véhicules utilitaires/an à Ain Bouchekif (Tiaret) et une production annuelle de 25.000 moteurs à Oued hamimine (Constantine).
La filière sidérurgique n'est pas en reste de cet élan. Récemment le gouvernement a repris le contrôle du complexe d'El Hadjar (Annaba) par le rachat de la majorité du capital (51%), une action qui symbolise l'effort entrepris dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle visant à développer les filières industrielles stratégiques pour la création de l'emploi et de la richesse.
Dans ce sens, un nouveau pacte d'actionnariat a été signé en octobre dernier par le groupe public Sider et le numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal au terme duquel le groupe algérien reprend 51% du capital du complexe, alors que le géant indien réduit sa participation de 70% à 49% dans l'entreprise. Cet accord stratégique prévoit de porter la capacité de production du complexe de 1million de tonnes à 2,2 millions de tonnes par an en 2017.
L'investissement qui sera consacré par les deux partenaires avoisinera un milliard de dollars, dont 720 millions destinés à moderniser le complexe. La signature en décembre d'un accord de partenariat entre l'Algérie et le Qatar pour la réalisation d'un complexe sidérurgique à Bellara (Jijel) devrait également contribuer au développement de cette filière où l'Algérie dispose d'atouts compétitifs remarquables.
Les travaux de réalisation de ce complexe, un partenariat entre l'entreprise Sider et Qatar Steel, seront lancés dans les prochaines semaines pour une capacité de production de 4,2 millions de tonnes/an. La redynamisation du secteur du textile, en déclin depuis plusieurs années, figure aussi parmi les objectifs du gouvernement pour encourager la production nationale.
La société de gestion des participations de l'Etat " SGP-industries manufacturières" et le groupe turc "Taypa" ont signé, en mai, un accord de partenariat portant sur la réalisation d'un complexe intégré dédié aux métiers du textile à Relizane. L'accord prévoit la réalisation de huit unités industrielles de textiles et de confection, un centre d'affaires, une école de formation aux métiers du textile et de la confection et un pôle immobilier résidentiel pour le personnel.
Les usines de ce complexe devront produire des tissus, des articles de confection et de bonneterie et toute la gamme des produits de textile. Les deux partenaires tablent sur un chiffre d'affaires de 50 milliards de DA dans cinq ans. Le montant du projet, qui devrait permettre au secteur public du textile de reconquérir ses parts dans un marché fortement concurrencé, est estimé entre 800 et 900 millions de dollars et sera investi par étapes.


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