Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, considère que la construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA) n'avance pas à la vitesse nécessaire. Il déplore que cette construction soit en panne après 25 ans de son acte fondateur à Alger. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, considère que la construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA) n'avance pas à la vitesse nécessaire. Il déplore que cette construction soit en panne après 25 ans de son acte fondateur à Alger. Dans un entretien au magazine Afrique Asie, repris par l'APS, le ministre des AE considère «s'il est juste de dire que la construction maghrébine est en panne», en regrettant « qu'il est clair que dans un environnement dynamique, qui n'avance pas recule, et le Maghreb n'avance manifestement pas à la vitesse nécessaire pour rattraper le temps perdu et s'ouvrir de nouveaux horizons en termes d'intégration économique ». Ces déclarations ne contredisent pas le statu quo des relations économiques qui sont réduits au strict minimum de la commercialité mais sur le front politique, les rapports s'inscrivent sur un nouveau jour vu les tumultes tunisien et libyen qui observent une mue après 2011. Ramtane Lamamra souligne que «l'Algérie est la principale économie de la région, et qu'elle est le pays maghrébin qui partage des frontières avec tous les autres et que c'est aussi celui qui a ratifié le plus de conventions et d'accords de coopération intermaghrébine, soit vingt-neuf sur les trente-huit réalisés au sein de l'UMA». Partant de là, le chef de la diplomatie assure que l'Algérie « croit profondément en une communauté de destin des peuples maghrébins et qu'elle était prête à consentir des sacrifices, à la hauteur de ses moyens, pour la concrétiser». Les aides consenties par l'Algérie à ses voisins s'inscrivent en droite lignée de leur prémunir une stabilité régionale sur le plan sécuritaire comme c'est le cas avec la Libye avec le déplacement du Premier ministre Sellal à Tripoli. De même avec le nouveau régime tunisien, l'Algérie conforte ses relations avec une équipe issue de la « révolution du jasmin ». C'est dans ce cadre que le ministre des AE espère « la nécessaire relance de l'Union du Maghreb, en fonction de ses mérites propres, car vingt-cinq ans après sa fondation par les dirigeants des cinq Etats membres, l'UMA doit se soumettre au jugement critique de tous les peuples maghrébins, du point de vue de leurs attentes et de leurs ambitions légitimes ». Souhait de normalisation avec le Maroc Le rapport tendu avec le Maroc, oblige l'Algérie à reconsidérer ses relations, tout en confortant leur « normalisation ». Le ministre des AE exhorte à «rattraper le temps perdu» et observe que les relations algéro-marocaines ne sont pas réductibles à la seule question de la fermeture de la frontière terrestre. « Sous cet éclairage, il est aisé de comprendre que les relations algéro-marocaines ne sont pas réductibles à la seule question de la fermeture de la frontière terrestre », fait-il savoir. « Il y a entre l'Algérie et le Maroc, un tissu de relations particulièrement dense, avec des dimensions matérielles et immatérielles indissociables, des référents historiques, des questionnements et des projections qui dépassent la conjoncture », assure-t-il. Une conjoncture qui a été marquée au mois de novembre par des incidents regrettables sur le comportement de Rabat à l'endroit de l'une de ses représentations diplomatiques. M.Lamamra a eu tout juste de rappeler que « nul ne peut ignorer l'ampleur du dommage causé à cette relation par l'agression perpétrée contre le consulat général d'Algérie à Casablanca et par la profanation de l'emblème national algérien un certain 1er Novembre ». Au-delà de cette dérive, Alger tend toujours la perche à Rabat. Le ministre vise à travers son message « d'assurer que les frères marocains savent parfaitement ce qu'ils pourraient et devraient faire pour que les relations bilatérales connaissent un cours normal, indépendamment, et dans l'attente de la résolution de la question du Sahara occidental, qui est une question de décolonisation relevant de la responsabilité des Nations unies ». Dans un entretien au magazine Afrique Asie, repris par l'APS, le ministre des AE considère «s'il est juste de dire que la construction maghrébine est en panne», en regrettant « qu'il est clair que dans un environnement dynamique, qui n'avance pas recule, et le Maghreb n'avance manifestement pas à la vitesse nécessaire pour rattraper le temps perdu et s'ouvrir de nouveaux horizons en termes d'intégration économique ». Ces déclarations ne contredisent pas le statu quo des relations économiques qui sont réduits au strict minimum de la commercialité mais sur le front politique, les rapports s'inscrivent sur un nouveau jour vu les tumultes tunisien et libyen qui observent une mue après 2011. Ramtane Lamamra souligne que «l'Algérie est la principale économie de la région, et qu'elle est le pays maghrébin qui partage des frontières avec tous les autres et que c'est aussi celui qui a ratifié le plus de conventions et d'accords de coopération intermaghrébine, soit vingt-neuf sur les trente-huit réalisés au sein de l'UMA». Partant de là, le chef de la diplomatie assure que l'Algérie « croit profondément en une communauté de destin des peuples maghrébins et qu'elle était prête à consentir des sacrifices, à la hauteur de ses moyens, pour la concrétiser». Les aides consenties par l'Algérie à ses voisins s'inscrivent en droite lignée de leur prémunir une stabilité régionale sur le plan sécuritaire comme c'est le cas avec la Libye avec le déplacement du Premier ministre Sellal à Tripoli. De même avec le nouveau régime tunisien, l'Algérie conforte ses relations avec une équipe issue de la « révolution du jasmin ». C'est dans ce cadre que le ministre des AE espère « la nécessaire relance de l'Union du Maghreb, en fonction de ses mérites propres, car vingt-cinq ans après sa fondation par les dirigeants des cinq Etats membres, l'UMA doit se soumettre au jugement critique de tous les peuples maghrébins, du point de vue de leurs attentes et de leurs ambitions légitimes ». Souhait de normalisation avec le Maroc Le rapport tendu avec le Maroc, oblige l'Algérie à reconsidérer ses relations, tout en confortant leur « normalisation ». Le ministre des AE exhorte à «rattraper le temps perdu» et observe que les relations algéro-marocaines ne sont pas réductibles à la seule question de la fermeture de la frontière terrestre. « Sous cet éclairage, il est aisé de comprendre que les relations algéro-marocaines ne sont pas réductibles à la seule question de la fermeture de la frontière terrestre », fait-il savoir. « Il y a entre l'Algérie et le Maroc, un tissu de relations particulièrement dense, avec des dimensions matérielles et immatérielles indissociables, des référents historiques, des questionnements et des projections qui dépassent la conjoncture », assure-t-il. Une conjoncture qui a été marquée au mois de novembre par des incidents regrettables sur le comportement de Rabat à l'endroit de l'une de ses représentations diplomatiques. M.Lamamra a eu tout juste de rappeler que « nul ne peut ignorer l'ampleur du dommage causé à cette relation par l'agression perpétrée contre le consulat général d'Algérie à Casablanca et par la profanation de l'emblème national algérien un certain 1er Novembre ». Au-delà de cette dérive, Alger tend toujours la perche à Rabat. Le ministre vise à travers son message « d'assurer que les frères marocains savent parfaitement ce qu'ils pourraient et devraient faire pour que les relations bilatérales connaissent un cours normal, indépendamment, et dans l'attente de la résolution de la question du Sahara occidental, qui est une question de décolonisation relevant de la responsabilité des Nations unies ».