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La dernière salve de Lamamra
RELATIONS ALGERO-MAROCAINES
Publié dans L'Expression le 31 - 12 - 2013

Ce n'est pas de sitôt que la frontière sera réouverte du côté algérien
Dans un entretien accordé au magazine Afrique Asie, le chef de la diplomatie algérienne a mis en exergue les dommages causés à ces relations par la profanation de l'emblème national du consulat d'Algérie à Casablanca.
Aborder les relations algéro-marocaines sans évoquer la construction de l'UMA, la question du Sahara occidental et de la fermeture de la frontière terrestre entre les deux pays est inévitable. Faire le lien entre toutes ces questions pour faire une évaluation de leur niveau ou expliquer le «froid» qui les caractérise actuellement relève de l'amalgame savamment entretenu par le pouvoir marocain. Ramtane Lamamra a démêlé l'écheveau. Pour mettre les points sur les «i» et les pendules à l'heure.
Les relations algéro-marocaines ne sont pas «réductibles» à la seule question de la «fermeture» de la frontière terrestre a-t-il répondu au journaliste dans une interview à paraître demain du mensuel Afrique Asie, qui l'a questionné sur ce sujet. «Il y a entre l'Algérie et le Maroc, un tissu de relations particulièrement dense, avec des dimensions matérielles et immatérielles indissociables, des référents historiques, des questionnements et des projections qui dépassent la conjoncture», a indiqué le successeur de Mourad Medelci, qui n'a cependant pas omis de noter que cette conjoncture «n'est certainement pas sans influence sur la trame de la relation bilatérale». Un environnement déjà bien fragile et délicat que la moindre étincelle peut transformer en incendie.
Le Maroc a préféré l'attiser en soufflant un peu plus sur les braises. L'affaire de l'emblème national du consulat d'Algérie à Casablanca, profané par un sujet de sa majesté en «service commandé» l'atteste. «Nul ne peut ignorer l'ampleur du dommage causé à cette relation par l'agression perpétrée contre le consulat général d'Algérie à Casablanca et par la profanation de l'emblème national algérien un certain 1er Novembre, c'est-à-dire le jour qui a vu s'accélérer la marche des peuples maghrébins vers leur libération solidaire de la domination coloniale» a déploré M.Lamamra.
Les Algériens ont été offensés à travers la mémoire souillée d'un million et demi de martyrs. Cet acte inqualifiable les a durablement marqués. Il s'est produit le jour où ils célébraient le 59e anniversaire du déclenchement de leur révolution. L'Algérie ne l'oubliera pas. «Il ne s'agit pas d'un incident anodin pouvant survenir n'importe où, mais d'une grave et flagrante atteinte aux symboles et valeurs auxquels nous croyons et que nous pensons encore partager avec les frères dans la région», avait précisé, le 15 décembre 2013, le patron de la diplomatie algérienne dans un entretien accordé à la chaîne de télévision France 24 soulignant que cet incident «a profondément heurté la conscience collective algérienne». Les Algériens se sont sentis doublement blessés après le verdict de complaisance prononcé par la justice marocaine dans ce triste épisode des relations entre les deux pays. Une provocation, sortie tout droit d'un Palais royal arrogant.
Le Makhzen est en effet resté sourd aux appels à la sagesse du chef de la diplomatie algérienne. «La retenue est extraordinairement importante quand il s'agit de pays voisins frères» avait-il conseillé le 8 octobre 2013 sur les ondes de la Radio nationale (Chaîne III). Rabat a apparemment préféré l'escalade. Le ministre algérien des Affaires étrangères ne se fera pas reprendre une seconde fois. «N'étant pas amateur de la 'politique du mégaphone'', je m'empresse (à) d'assurer que les frères Marocains savent parfaitement ce qu'ils pourraient et devraient faire pour que les relations bilatérales connaissent un cours normal, indépendamment et dans l'attente de la résolution de la question du Sahara occidental, qui est une question de décolonisation relevant de la responsabilité des Nations unies», a-t-il souligné. «Indépendamment aussi de la nécessaire relance de l'Union du Maghreb arabe, en fonction de ses mérites propres, car vingt-cinq ans après sa fondation par les dirigeants des cinq Etats membres, l'UMA doit se soumettre au jugement critique de tous les peuples maghrébins, du point de vue de leurs attentes et de leurs ambitions légitimes» a fait remarquer Ramtane Lamamra.


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