De violents affrontements ont éclaté dimanche au Bangladesh au cours de manifestations de sympathisants de l'opposition, qui refusent la tenue d'élections législatives prévues le 5 janvier. Les conservateurs du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) comptent boycotter le scrutin car ils accusent la chef du gouvernement, Sheikh Hasina, et son parti, la Ligue Awami, de ne pas respecter la tradition électorale bangladaise, qui prévoit l'instauration d'un gouvernement impartial de transition peu avant les élections. De violents affrontements ont éclaté dimanche au Bangladesh au cours de manifestations de sympathisants de l'opposition, qui refusent la tenue d'élections législatives prévues le 5 janvier. Les conservateurs du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) comptent boycotter le scrutin car ils accusent la chef du gouvernement, Sheikh Hasina, et son parti, la Ligue Awami, de ne pas respecter la tradition électorale bangladaise, qui prévoit l'instauration d'un gouvernement impartial de transition peu avant les élections. Une personne est morte dans le centre de Dacca, la capitale, lorsque les forces de l'ordre ont ouvert le feu pour disperser des manifestants, et un cheminot a été tué par une explosion dans une gare. "Le gouvernement est antidémocratique et illégitime, il devrait démissionner immédiatement", a déclaré la Bégum Khaleda Zia, chef de file du BNP, devant sa maison où elle est retenue depuis samedi par la police, afin de l'empêcher de participer aux manifestations. La Bégum Khaleda Zia, elle-même ancien Premier ministre, a déclaré qu'une "marche pour la démocratie" aurait bien lieu lundi. Des cadres de l'opposition ont par ailleurs annoncé que des centaines de leurs partisans avaient été arrêtés au cours des derniers jours, tandis que la capitale est pratiquement coupée du reste du pays par la suspension des transports routiers, ferroviaires et maritimes. Plus de 200 personnes ont été tuées au cours de violences liées à la politique depuis le début de l'année, et la moitié des victimes sont mortes après l'annonce le 25 novembre de la date du scrutin par la Commission électorale. Une personne est morte dans le centre de Dacca, la capitale, lorsque les forces de l'ordre ont ouvert le feu pour disperser des manifestants, et un cheminot a été tué par une explosion dans une gare. "Le gouvernement est antidémocratique et illégitime, il devrait démissionner immédiatement", a déclaré la Bégum Khaleda Zia, chef de file du BNP, devant sa maison où elle est retenue depuis samedi par la police, afin de l'empêcher de participer aux manifestations. La Bégum Khaleda Zia, elle-même ancien Premier ministre, a déclaré qu'une "marche pour la démocratie" aurait bien lieu lundi. Des cadres de l'opposition ont par ailleurs annoncé que des centaines de leurs partisans avaient été arrêtés au cours des derniers jours, tandis que la capitale est pratiquement coupée du reste du pays par la suspension des transports routiers, ferroviaires et maritimes. Plus de 200 personnes ont été tuées au cours de violences liées à la politique depuis le début de l'année, et la moitié des victimes sont mortes après l'annonce le 25 novembre de la date du scrutin par la Commission électorale.